De sérieuses menaces planent sur les examens scolaires de fin d’année qui démarrent le 16 juin prochain. Ce, avec les épreuves orales du BAC session 2009. Ces menaces sont consécutives au mécontentement général du Mouvement des syndicats de l’Enseignement secondaire général et technique de Côte d’Ivoire, ce mouvement d’enseignant estime qu’il a été floué par le chef de l’Etat. Dans une déclaration rendue publique, ces enseignants secondaires (général et technique) affirment que leurs revendications essentielles n’ont pas été satisfaites. Lesquelles s’articulent autour de la prise du décret portant nouvelle grille indiciaire « motivante » et précisant la date d’effet financier. A cela s’ajoute le reversement des salaires de novembre et décembre 2007 et d’octobre 2008 de plus de deux mille enseignants. « Nous avons tenu une conférence de presse pour informer l’opinion nationale et internationale de cette situation. Mais, rien n’a changé », ont déploré les enseignants. Avant d’ajouter que c’est seulement le 21 avril dernier que le ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi, a mis en place la commission devant régler les différentes préoccupations. Et sur instruction du chef de l’Etat. Mais jusqu’à ce jour les choses n’ont pas bougé « d’un iota ». « (…) Nous accordons une place prépondérante à la négociation. Mais en même temps, force est de constater que l’horizon est en train de s’assombrir par l’absence du dialogue direct avec le Président de la République. Ce refus déguisé d’engager le dialogue direct fait planer d’épais nuages sur les examens de fin d’année », a fait remarquer le Mouvement des syndicats de l’enseignement secondaire général et technique. Ce mouvement est constitué de sept syndicats (SYNESCI, CES-CI, SYNAFETPCI, Syndicat Solidarité, SYDES, l’ASCE-CAFOP et SYNIJESCI). Ces syndicats tiennent une assemblée générale extraordinaire le samedi 30 mai 2009 au lycée technique pour indiquer la conduite à tenir.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé