La procédure enclenchée à la suite de la bavure policière à Koumassi-Remblais, la semaine dernière, suit son cours. Selon des informations obtenues auprès d’une haute autorité de la police nationale qui a requis l’anonymat, deux policiers de la Brigade de lutte contre la criminalité de proximité (BLCP), mis en cause mais dont les noms n’ont pas été révélés pour les besoins de l’enquête, sont actuellement aux arrêts. Au titre des mesures conservatoires en pareilles circonstances, ils ont été conduits au violon de l’Ecole nationale de police à Cocody et écroués le même jour pour les faits d’homicide.
Selon l’autorité policière, il ressort de ses investigations que la nuit des faits, à 21h30, mercredi dernier, l’adjudant N’Guessan Konan du 6ème arrondissement de Koumassi se trouvait à un barrage avec ses collègues lorsqu’il a interpellé le chauffeur de taxi Konaté Aboudramane. Face au refus de celui-ci de présenter son permis de conduire pour un contrôle, l’adjudant N’Guessan Konan a tenté de confisquer les pièces afférentes au véhicule. Il s’en est suivi des échauffourées à l’issue desquelles le sous-officier de police monte violemment à bord du taxi qui démarre en trombe. Dans la dispute, les occupants du taxi parviennent à la hauteur d’un véhicule de la BLCP en patrouille vers le quartier Remblais. Aux cris de “c’est un braqueur ! c’est un braqueur !”, les éléments de la BLCP, à bord de leur véhicule de type 4x4, se mettent aux trousses du taxi. La course-poursuite prend fin à la suite des coups de feu des policiers qui atteignent l’adjudant N’Guessan Konan dont le bout de son arme brandi en l’air avait fait penser à un groupe de bandits aux poursuivants. “Il y a eu plusieurs halte police ! Mais, le chauffeur a continué sur sa lancée. C’est un coup malheureux puisque les coups de feu sont venus de l’arrière du taxi poursuivi par la 4x4 de la BLCP”, a dit pour sa part l’autorité policière pour qui l’enquête sur ce drame suit son cours sans aucune entrave.
Didier Kéï
Selon l’autorité policière, il ressort de ses investigations que la nuit des faits, à 21h30, mercredi dernier, l’adjudant N’Guessan Konan du 6ème arrondissement de Koumassi se trouvait à un barrage avec ses collègues lorsqu’il a interpellé le chauffeur de taxi Konaté Aboudramane. Face au refus de celui-ci de présenter son permis de conduire pour un contrôle, l’adjudant N’Guessan Konan a tenté de confisquer les pièces afférentes au véhicule. Il s’en est suivi des échauffourées à l’issue desquelles le sous-officier de police monte violemment à bord du taxi qui démarre en trombe. Dans la dispute, les occupants du taxi parviennent à la hauteur d’un véhicule de la BLCP en patrouille vers le quartier Remblais. Aux cris de “c’est un braqueur ! c’est un braqueur !”, les éléments de la BLCP, à bord de leur véhicule de type 4x4, se mettent aux trousses du taxi. La course-poursuite prend fin à la suite des coups de feu des policiers qui atteignent l’adjudant N’Guessan Konan dont le bout de son arme brandi en l’air avait fait penser à un groupe de bandits aux poursuivants. “Il y a eu plusieurs halte police ! Mais, le chauffeur a continué sur sa lancée. C’est un coup malheureux puisque les coups de feu sont venus de l’arrière du taxi poursuivi par la 4x4 de la BLCP”, a dit pour sa part l’autorité policière pour qui l’enquête sur ce drame suit son cours sans aucune entrave.
Didier Kéï