Le service a repris hier lundi 25 mai 2009 à l’Institut Pasteur. Une reprise à l’actif du ministre Cissé Ibrahim Bacongo qui est parvenu à concilier les deux parties à couteaux tirés depuis deux (2) mois maintenant. A savoir la direction générale pilotée par le Pr Dosso et les techniciens de laboratoire, qui protestent contre « la chasse aux sorcières » dont sont l’objet des représentants syndicaux.
Ce n’est pas encore totalement le dégel mais le processus de normalisation des rapports entre la direction générale de l’Institut Pasteur pilotée par le Pr Dosso et les techniciens de laboratoire, est en marche. Après deux mois de fronde, ces agents ont remis la blouse et repris le travail hier. Cette reprise du travail est à mettre à l’actif du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique qui a pris le dossier en main récemment. Et ce, suite à une sollicitation du Syndicat national des Bio technologistes (Synabci). Dans le cadre de son implication pour une sortie de crise dans cet institut supérieur de recherche dans le domaine de la santé, le ministre Bacongo a rencontré le 14 mai 2009 une délégation du bureau exécutif national du syndicat des agents grévistes conduite par Dagnogo Oléfongo qui lui a signifié les griefs des agents contre le Pr Dosso. Puis, pour harmoniser les vues, il a organisé une rencontre d’explication des deux parties le 19 mai 2009. Sur la base de cette autre rencontre qui lui a permis d’en savoir davantage sur la crise et de se faire une idée sur les modalités de sortie de crise « acceptables pour les deux parties », le ministre Bacongo s’est entretenu avec son collaborateur. A cette occasion, il l’a instruit de mettre fin au bras de fer avec les grévistes en leur faisant des concessions. Ce sont entre autres la suppression des sanctions disciplinaires et le reversement des salaires retenus pour fait de grève. Sur le point de la réintégration des cinq (5) techniciens radiés de l’effectif et mis à la disposition de la Direction des Ressources Humaines, le ministre Bacongo et sa collaboratrice ont convenu de poursuivre les négociations avec les travailleurs et traiter ce dossier au cas par cas. De leur côté, ceux-ci ont été exhortés à reprendre le service. Se réjouissant de l’engagement du ministre à dénouer la crise, le leader des techniciens de laboratoire a accédé à cette demande et a exhorté ses camarades à reprendre le service. Ce qui a été fait hier. « Nous donnons une chance à la négociation. Sur la base de la confiance au ministre Bacongo, nos camarades ont repris le travail. Nous espérons que la dynamique de la négociation va demeurer et que ceux qui ont été injustement mis à la disposition de la DRH vont réintégrer le service », a souligné Dagnogo Oléfongo. Notons que depuis mars 2009, techniciens de laboratoire de l’Institut Pasteur et leur directrice sont à couteaux tirés. A l’origine du désamour, la mise de 5 techniciens de laboratoire à la disposition de la DRH du ministère de l’Enseignement Supérieur. Ce sont Silué Kouonan, Gbagbo Tchapé, Anassin Aka, Akré Mlango et Ngbakou Alphonse. Le Pr Dosso justifiait ce fait par une restructuration interne du service. Mais, le hic est que la mesure a frappé essentiellement des représentants syndicaux. Ce qui amène les grévistes à y voir « une chasse aux sorcières » pour fragiliser le syndicat.
M.T.T
Ce n’est pas encore totalement le dégel mais le processus de normalisation des rapports entre la direction générale de l’Institut Pasteur pilotée par le Pr Dosso et les techniciens de laboratoire, est en marche. Après deux mois de fronde, ces agents ont remis la blouse et repris le travail hier. Cette reprise du travail est à mettre à l’actif du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique qui a pris le dossier en main récemment. Et ce, suite à une sollicitation du Syndicat national des Bio technologistes (Synabci). Dans le cadre de son implication pour une sortie de crise dans cet institut supérieur de recherche dans le domaine de la santé, le ministre Bacongo a rencontré le 14 mai 2009 une délégation du bureau exécutif national du syndicat des agents grévistes conduite par Dagnogo Oléfongo qui lui a signifié les griefs des agents contre le Pr Dosso. Puis, pour harmoniser les vues, il a organisé une rencontre d’explication des deux parties le 19 mai 2009. Sur la base de cette autre rencontre qui lui a permis d’en savoir davantage sur la crise et de se faire une idée sur les modalités de sortie de crise « acceptables pour les deux parties », le ministre Bacongo s’est entretenu avec son collaborateur. A cette occasion, il l’a instruit de mettre fin au bras de fer avec les grévistes en leur faisant des concessions. Ce sont entre autres la suppression des sanctions disciplinaires et le reversement des salaires retenus pour fait de grève. Sur le point de la réintégration des cinq (5) techniciens radiés de l’effectif et mis à la disposition de la Direction des Ressources Humaines, le ministre Bacongo et sa collaboratrice ont convenu de poursuivre les négociations avec les travailleurs et traiter ce dossier au cas par cas. De leur côté, ceux-ci ont été exhortés à reprendre le service. Se réjouissant de l’engagement du ministre à dénouer la crise, le leader des techniciens de laboratoire a accédé à cette demande et a exhorté ses camarades à reprendre le service. Ce qui a été fait hier. « Nous donnons une chance à la négociation. Sur la base de la confiance au ministre Bacongo, nos camarades ont repris le travail. Nous espérons que la dynamique de la négociation va demeurer et que ceux qui ont été injustement mis à la disposition de la DRH vont réintégrer le service », a souligné Dagnogo Oléfongo. Notons que depuis mars 2009, techniciens de laboratoire de l’Institut Pasteur et leur directrice sont à couteaux tirés. A l’origine du désamour, la mise de 5 techniciens de laboratoire à la disposition de la DRH du ministère de l’Enseignement Supérieur. Ce sont Silué Kouonan, Gbagbo Tchapé, Anassin Aka, Akré Mlango et Ngbakou Alphonse. Le Pr Dosso justifiait ce fait par une restructuration interne du service. Mais, le hic est que la mesure a frappé essentiellement des représentants syndicaux. Ce qui amène les grévistes à y voir « une chasse aux sorcières » pour fragiliser le syndicat.
M.T.T
