L’administrateur provisoire de L’Aiglon Holding SA, société de droit suisse appartenant à l’homme d’affaires Cheikné Kagnassy, a autorisé suivant le procès verbal de délibération daté du 25 mars 2009, enregistré le 17 avril 2009, sous le N°4194, bordereau N°12/20, ladite entreprise en faillite à céder les 60.000 actions (totalité des actions) lui appartenant dans le capital de la société L’Antilope (filiale de L’Aiglon Holding SA) à la société Spring Capital West Africa. La société L’Antilope possédant 73% du capital de Trituraf, Spring Capital West Africa devient de fait actionnaire majoritaire de la société d’huilerie, Trituraf, basée à Bouaké. Structure de droit ivoirien, Spring Capital West Africa est dirigée par de jeunes hommes d’affaires ivoiriens qui ont arraché, de haute lutte, la reprise de Trituraf. «Il faut redonner de l’espoir aux nombreux travailleurs restés sur le carreau depuis plusieurs années et permettre à la filière coton de retrouver un débouché important dans le Centre du pays», soutient Hervé Kouadio, premier responsable de Spring Capital West Africa.
Outre l’appui financier d’environ 3 milliards de fcfa de ses partenaires, Spring Capital West Africa bénéficie de l’accompagnement de La Coopec, grande structure ivoirienne et ouest-africaine de micro-finance, qui assistera Trituraf au plan social. Notamment sur les questions relatives aux travailleurs et aux retraités. Mme Marie-Virginie Kouassi, directeur général de La Coopec, avait rassuré, dans cette perspective, le ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi, le professeur Hubert Oulaye, M. Hervé Kouadio de Spring Capital West Africa ainsi que des représentants des travailleurs de Trituraf, de la détermination de La Coopec à régler les arriérés de salaire et les droits des travailleurs, au cours d’une rencontre tenue en 2008. Dans quelques semaines, la remise en l’état de l’usine de Trituraf à Bouaké sera enclenchée et achevée afin que la reprise des activités soit effective.
Selon des sources crédibles, le nouvel acquéreur de Trituraf a bénéficié du soutien moral de l’Etat ivoirien à travers le ministère de l’Industrie et des responsables des Forces nouvelles (ex-rébellion armée). Une délégation de Spring Capital West Africa a été reçue récemment par le ministre Sidiki Konaté, porte-parole des Forces nouvelles, qui s’est réjoui de la réouverture prochaine de la société Trituraf, entreprise phare des zones Centre et Nord. Toujours selon ces sources, le Premier ministre Guillaume Soro, Secrétaire général des Forces nouvelles, serait animé des mêmes sentiments de réconfort.
Didier Depry: didierdepri@yahoo.fr
Outre l’appui financier d’environ 3 milliards de fcfa de ses partenaires, Spring Capital West Africa bénéficie de l’accompagnement de La Coopec, grande structure ivoirienne et ouest-africaine de micro-finance, qui assistera Trituraf au plan social. Notamment sur les questions relatives aux travailleurs et aux retraités. Mme Marie-Virginie Kouassi, directeur général de La Coopec, avait rassuré, dans cette perspective, le ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi, le professeur Hubert Oulaye, M. Hervé Kouadio de Spring Capital West Africa ainsi que des représentants des travailleurs de Trituraf, de la détermination de La Coopec à régler les arriérés de salaire et les droits des travailleurs, au cours d’une rencontre tenue en 2008. Dans quelques semaines, la remise en l’état de l’usine de Trituraf à Bouaké sera enclenchée et achevée afin que la reprise des activités soit effective.
Selon des sources crédibles, le nouvel acquéreur de Trituraf a bénéficié du soutien moral de l’Etat ivoirien à travers le ministère de l’Industrie et des responsables des Forces nouvelles (ex-rébellion armée). Une délégation de Spring Capital West Africa a été reçue récemment par le ministre Sidiki Konaté, porte-parole des Forces nouvelles, qui s’est réjoui de la réouverture prochaine de la société Trituraf, entreprise phare des zones Centre et Nord. Toujours selon ces sources, le Premier ministre Guillaume Soro, Secrétaire général des Forces nouvelles, serait animé des mêmes sentiments de réconfort.
Didier Depry: didierdepri@yahoo.fr