Circuler à Abidjan est devenu un casse tête chinois qui risque de s’accentuer dans les années à venir si rien n’est fait. Pour remédier à cela, le gouvernement, par l’entremise du ministère des Infrastructures économiques et celui des transports, a commis la Société centrale pour l’équipement de la Tunisie (SCET) basée en Tunisie d’étudier la possibilité d’installer à Abidjan un tramway qui viendra épauler les moyens de transport en commun, existants. Les résultats de l’étude de faisabilité, ont été restitués mercredi dernier à l’hôtel Tiama lors d’un atelier, en présence de Patrick Achi, ministre des Infrastructures et de plusieurs techniciens. Celui-ci a indiqué l’importance d’un tel ouvrage. « C’est un projet important qui va régler non seulement le problème lié au déplacement à Abidjan mais aussi conserver le réseau routier », a-t-il expliqué. Selon lui, le système des bus et autres moyens de transport en commun existant a ses limites. « Le train urbain devient une nécessité », a précisé le premier responsable des infrastructures économiques. Kamel Talbi, Consultant à SCET / Tunisie, a ensuite présenté l’étude de faisabilité. Ce sont pour l’instant trois lignes qui sont prévues : la ligne Adjamé-Abobo, Adjamé-Yopougon et Adjamé Port-Bouët. L’investissement prévu, est de 125 milliards, non compris l’élargissement du pont Houphouët-Boigny. Les travaux s’effectueront par phase dès la validation du projet. Au total, 50 trains composés de 2 rames de 300 personnes sont prévus, selon le spécialiste. Le document a été remis aux experts qui devront faire des suggestions et des propositions avant de finaliser le projet.
Thiery Latt
Thiery Latt
