L’Intercajou se propose de mettre en place un système de magasins généraux pour une meilleure maîtrise des prix d’achat bord champ de la noix de cajou. Telle est l’une des idées- force que son directeur exécutif, Aboubacar Traoré, appuyé par le cabinet ACE, a présentées aux producteurs au cours de sa tournée de 7 jours, du 7 au 14 mai 2009. Ce système prévu pour être mis en œuvre à court terme, est présenté comme étant «un espace de transaction sécurisée».
S’agissant de la question de la transformation, le directeur exécutif a fait savoir qu’elle nécessite un schéma directeur actuellement à l’étude.
Il faut dire que le prix d’achat bord champ de la noix de cajou est au centre du malaise qui prévaut actuellement dans la filière. Fixé à 150 francs puis à 180 francs le kilogramme, pour la campagne actuelle, il est loin de satisfaire les producteurs. Surtout qu’ils soutiennent qu’il n’est même pas respecté. Premier accusé : l’Intercajou, structure chargée, entre autres, de fixer le prix. Certains lui reprochent de ne pas jouer franc jeu. C’est donc pour «rétablir la vérité de la situation» que le directeur exécutif de la structure professionnelle est allé à leur rencontre. Il s’est évertué à leur expliquer les mécanismes de fixation des prix. On retient que le prix de la noix de cajou est fixé par les trois collèges d’opérateurs que sont les producteurs, les exportateurs et les usiniers. Ils sont appuyés par l’Autorité de régulation (Areca).
Des discussions sur les raisons de la non-application des prix d’achat fixés, il ressort que les taxes parafiscales, le racket, la vente dans des boîtes, le désordre au niveau des exportateurs, la location d’agréments d’exportation, les mauvais contrats, le manque d’appui financiers en sont, entre autres, les causes.
Face à ces problèmes et tant d’autres, l’Intercajou prône une meilleure organisation des producteurs qui aura pour centre les magasins généraux.
A. H
S’agissant de la question de la transformation, le directeur exécutif a fait savoir qu’elle nécessite un schéma directeur actuellement à l’étude.
Il faut dire que le prix d’achat bord champ de la noix de cajou est au centre du malaise qui prévaut actuellement dans la filière. Fixé à 150 francs puis à 180 francs le kilogramme, pour la campagne actuelle, il est loin de satisfaire les producteurs. Surtout qu’ils soutiennent qu’il n’est même pas respecté. Premier accusé : l’Intercajou, structure chargée, entre autres, de fixer le prix. Certains lui reprochent de ne pas jouer franc jeu. C’est donc pour «rétablir la vérité de la situation» que le directeur exécutif de la structure professionnelle est allé à leur rencontre. Il s’est évertué à leur expliquer les mécanismes de fixation des prix. On retient que le prix de la noix de cajou est fixé par les trois collèges d’opérateurs que sont les producteurs, les exportateurs et les usiniers. Ils sont appuyés par l’Autorité de régulation (Areca).
Des discussions sur les raisons de la non-application des prix d’achat fixés, il ressort que les taxes parafiscales, le racket, la vente dans des boîtes, le désordre au niveau des exportateurs, la location d’agréments d’exportation, les mauvais contrats, le manque d’appui financiers en sont, entre autres, les causes.
Face à ces problèmes et tant d’autres, l’Intercajou prône une meilleure organisation des producteurs qui aura pour centre les magasins généraux.
A. H
