La dernière étape de l'opération d'enrôlement et d'identification dénommée “Opération de rattrapage” qui devrait démarrer, le 21 mai dernier, sur l'étendue du territoire national a été bloquée à Soubré par les agents recenseurs à cause des salaires non payés à ceux de l'INS, de la CEI et de la SAGEM. Ils ont donc refusé de reprendre le travail dans le département de Soubré.
Selon M. Koré Pascal, membre de la Commission électorale indépendante (CEI) locale, les problèmes sont légion depuis trois mois. “Les agents qui n'ont pas reçu leur salaire refusent de reprendre le travail et, si la situation reste ainsi, les dix mille personnes qui restent encore à recenser dans le département de Soubré risquent de ne pas se faire enrôler à cause de ce problème”, a-t-il précisé.
“Nous ne pouvons pas reprendre maintenant, parce que nous avons travaillé pendant deux mois, voire trois sans salaire et dans des conditions difficiles. Malheureusement, dans la récente paie, il y avait beaucoup d'inégalité, dans les salaires. Certains ont reçu quarante-cinq mille, cinquante mille FCFA au moment où d'autres percevaient quarante vingt dix mille ou cent mille FCFA pour le même temps passé sur le terrain. Nous demandons donc que cette situation soit régularisée à l'avenir avant une probable reprise”, a précisé K.M., agent recenseur à Méagui. Et d'ajouter qu'au-delà des frustrations subies sur le terrain, les difficultés sont énormes. Il s'agit, entre autres, des problèmes de logement, d'électricité, de nourriture et de salle adéquate pour le travail.
Au niveau de la population, la peur de ne pas voter pour les élections présidentielles prochaines est grande. Sur ce point, les démarches sont menées par le préfet Gonbagui Gueu Georges pour que les agents reprennent le travail.
Pour l'instant, les militants des différents partis attendent toujours que ce problème connaisse un dénouement heureux afin que les derniers requérants puissent avoir leurs papiers et participer aux élections prochaines.
Robalé Symphorien à Soubré
Selon M. Koré Pascal, membre de la Commission électorale indépendante (CEI) locale, les problèmes sont légion depuis trois mois. “Les agents qui n'ont pas reçu leur salaire refusent de reprendre le travail et, si la situation reste ainsi, les dix mille personnes qui restent encore à recenser dans le département de Soubré risquent de ne pas se faire enrôler à cause de ce problème”, a-t-il précisé.
“Nous ne pouvons pas reprendre maintenant, parce que nous avons travaillé pendant deux mois, voire trois sans salaire et dans des conditions difficiles. Malheureusement, dans la récente paie, il y avait beaucoup d'inégalité, dans les salaires. Certains ont reçu quarante-cinq mille, cinquante mille FCFA au moment où d'autres percevaient quarante vingt dix mille ou cent mille FCFA pour le même temps passé sur le terrain. Nous demandons donc que cette situation soit régularisée à l'avenir avant une probable reprise”, a précisé K.M., agent recenseur à Méagui. Et d'ajouter qu'au-delà des frustrations subies sur le terrain, les difficultés sont énormes. Il s'agit, entre autres, des problèmes de logement, d'électricité, de nourriture et de salle adéquate pour le travail.
Au niveau de la population, la peur de ne pas voter pour les élections présidentielles prochaines est grande. Sur ce point, les démarches sont menées par le préfet Gonbagui Gueu Georges pour que les agents reprennent le travail.
Pour l'instant, les militants des différents partis attendent toujours que ce problème connaisse un dénouement heureux afin que les derniers requérants puissent avoir leurs papiers et participer aux élections prochaines.
Robalé Symphorien à Soubré