Le président du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep) était, comme prévu, à Abobo, dimanche dernier, à l’invitation des jeunes et des femmes du nord pour la victoire de Gbagbo ainsi que d’une Ong dénommée «Jeunesse des forces d’avenir» regroupant de nombreux jeunes gens sans emploi.
Mais, c’est finalement dans la cour de la mairie et non au rond-point, comme initialement prévu, que Charles Blé Goudé a, selon ses propres termes, parlé de la Côte d’Ivoire.
En présence de tous les leaders des mouvements patriotiques dont Touré Zéguen, Idriss Ouattara, Watchard Kédjébo, Anoï Castro et pasteur Gammi, et d’un public nombreux acquis à sa cause, Blé Goudé s’est attaqué aux premiers dirigeants de la Côte d’Ivoire. «Ceux qui ont gouverné ce pays sont à la base de nos malheurs», a-t-il accusé.
De façon explicite, il a indiqué que «Gbagbo est un Président qui est arrivé au mauvais moment». Parce que, selon lui, «les gens avaient déjà mis le pays à genoux».
Pour la campagne électorale à venir, Blé Goudé demande aux Ivoiriens d’être lucides, vigilants, pour choisir le candidat qui aura proposé le meilleur programme de société. Car, ajoutera-t-il, «la Côte d’Ivoire n’a pas seulement besoin d’un Chef d’Etat, mais d’un leader qui lui donnera des orientations, fera changer la mentalité du peuple».
Se félicitant des avancées enregistrées au niveau du processus de sortie de crise, grâce à l’Accord politique de Ouagadougou, le président du Cojep a lancé un message très fort aux jeunes et à travers eux, à tous les Ivoiriens : «Arrêtons de nous poursuivre dans la rue, de nous jeter des pierres, de suivre les gens. Cherchons à préparer notre avenir, car chacun de nous a un talent, un génie qu’il faut mettre en valeur».
L’animateur du meeting refuse que le nord de la Côte d’Ivoire soit pris en otage. «Le nord, tout comme Abobo, n’est la propriété privée de personne».
Blé Goudé a, au cours de cette rencontre, fait remarquer que le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) qui regroupe le Pdci, le Rdr, l’Udpci et le Mfa est un mariage qui n’aura pas de nuit de noces. Car, dira-t-il, «les leaders, surtout Bédié et Alassane ne s’entendront jamais».
L’Union des femmes du nord pour la victoire de Laurent Gbagbo a, par la voix de sa présidente, Hadja Wala Fofana, chargé le président du Cojep d’une mission : celle de dire à Laurent Gbagbo qu’il a le soutien du nord du pays. «Le nord n’appartient à personne. Nous sommes déterminées à vous soutenir, quel que soit le prix à payer. Car, la politique, ce n’est pas une affaire de religion, de région ou d’ethnie. Mais plutôt, une affaire d’idées».
Lui emboîtant le pas, le président du Mouvement des jeunes pour la victoire de Laurent Gbagbo, Fanny Afoutou a dit, à la cantonade : «Il est temps que nous les jeunes, prenions notre destin en main».
Le président du Cojep a décidé, désormais, de parler moins et d’agir plus. Ainsi, pour les jeunes des gares routières à qui il a demandé de s’organiser pour leur avenir, Blé Goudé a signé un partenariat avec une auto-école de la place qui va les encadrer en vue d’avoir le permis de conduire.
Emmanuel Kouassi
Mais, c’est finalement dans la cour de la mairie et non au rond-point, comme initialement prévu, que Charles Blé Goudé a, selon ses propres termes, parlé de la Côte d’Ivoire.
En présence de tous les leaders des mouvements patriotiques dont Touré Zéguen, Idriss Ouattara, Watchard Kédjébo, Anoï Castro et pasteur Gammi, et d’un public nombreux acquis à sa cause, Blé Goudé s’est attaqué aux premiers dirigeants de la Côte d’Ivoire. «Ceux qui ont gouverné ce pays sont à la base de nos malheurs», a-t-il accusé.
De façon explicite, il a indiqué que «Gbagbo est un Président qui est arrivé au mauvais moment». Parce que, selon lui, «les gens avaient déjà mis le pays à genoux».
Pour la campagne électorale à venir, Blé Goudé demande aux Ivoiriens d’être lucides, vigilants, pour choisir le candidat qui aura proposé le meilleur programme de société. Car, ajoutera-t-il, «la Côte d’Ivoire n’a pas seulement besoin d’un Chef d’Etat, mais d’un leader qui lui donnera des orientations, fera changer la mentalité du peuple».
Se félicitant des avancées enregistrées au niveau du processus de sortie de crise, grâce à l’Accord politique de Ouagadougou, le président du Cojep a lancé un message très fort aux jeunes et à travers eux, à tous les Ivoiriens : «Arrêtons de nous poursuivre dans la rue, de nous jeter des pierres, de suivre les gens. Cherchons à préparer notre avenir, car chacun de nous a un talent, un génie qu’il faut mettre en valeur».
L’animateur du meeting refuse que le nord de la Côte d’Ivoire soit pris en otage. «Le nord, tout comme Abobo, n’est la propriété privée de personne».
Blé Goudé a, au cours de cette rencontre, fait remarquer que le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) qui regroupe le Pdci, le Rdr, l’Udpci et le Mfa est un mariage qui n’aura pas de nuit de noces. Car, dira-t-il, «les leaders, surtout Bédié et Alassane ne s’entendront jamais».
L’Union des femmes du nord pour la victoire de Laurent Gbagbo a, par la voix de sa présidente, Hadja Wala Fofana, chargé le président du Cojep d’une mission : celle de dire à Laurent Gbagbo qu’il a le soutien du nord du pays. «Le nord n’appartient à personne. Nous sommes déterminées à vous soutenir, quel que soit le prix à payer. Car, la politique, ce n’est pas une affaire de religion, de région ou d’ethnie. Mais plutôt, une affaire d’idées».
Lui emboîtant le pas, le président du Mouvement des jeunes pour la victoire de Laurent Gbagbo, Fanny Afoutou a dit, à la cantonade : «Il est temps que nous les jeunes, prenions notre destin en main».
Le président du Cojep a décidé, désormais, de parler moins et d’agir plus. Ainsi, pour les jeunes des gares routières à qui il a demandé de s’organiser pour leur avenir, Blé Goudé a signé un partenariat avec une auto-école de la place qui va les encadrer en vue d’avoir le permis de conduire.
Emmanuel Kouassi
