Grâce à Yaya Gnégnéry, la coupe d’Europe des clubs est arrivée pour la première fois sur les bords de la lagune ébrié.
Les Ivoiriens ont eu raison de sortir massivement hier pour faire un grand triomphe à Touré Yaya Gnégnéry, venu leur “offrir” la Coupe de la Ligue des champions, gagnée mercredi dernier, à Rome avec Barcelone. La venue du trophée à Abidjan est à la fois une grande première et un grand honneur.
C’est, en effet, la première fois que cette coupe sort des frontières de l’Europe pour être brandie dans un pays africain. En accédant à la requête de Touré Yaya de venir présenter le trophée au Président Laurent Gbagbo, premier supporter des Eléphants, et au peuple ivoirien, le Football Club de Barcelone a honoré la Côte d’Ivoire à plusieurs titres. Barcelone a, à juste titre, reconnu les mérites et l’importance de Touré Yaya, devenu un élément incontournable de l’équipe. Milieu de terrain ou défenseur, il a prouvé l’immensité et la diversité de son talent. Alors que le football mondial a tendance à ne célébrer que les attaquants (Eto’o, Ronaldo, Messi, Rooney,…) l’honneur fait à Touré Yaya est la preuve manifeste que les dirigeants de Barcelone tiennent en estime notre compatriote. Pour le prouver, ils ont affrété un avion spécial et commis trois gardes du corps à la sécurité du trophée. Ces derniers ont mesuré à sa juste valeur la ferveur suscitée par la performance de Yaya Touré. De l’aéroport au carrefour de Koumassi, il a fallu près de 45 minutes pour parcourir ce bref trajet. Sur l’itinéraire jusqu’à la résidence officielle du Président Gbagbo à Cocody, des milliers de personnes ont chanté, dansé et applaudi le triple champion (Ligue des champions, Coupe du Roi et championnat d’Espagne).
Yaya et sa famille ont honoré le Président Gbagbo à qui ils ont offert la coupe aux grandes oreilles. Ce fut une fête sobre, conviviale et émouvante. Comme à son habitude, le Président Gbagbo a honoré, à son tour, ceux qui ont porté haut l’image de la Côte d’Ivoire. Il a invité à déjeuner toute la famille du champion en présence des encadreurs, des membres du comité de soutien aux équipes nationales, des Eléphants déjà présents à Abidjan, des membres de la Fif, du ministère de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs…
Force est cependant de dire que le vrai honneur revient à la Côte d’Ivoire qui s’est retrouvée, dans la joie et le bonheur, rassemblée dans sa diversité. En choisissant Yaya Touré, Barcelone a posé un acte de très haute portée et difficile à quantifier. Le Fc Barcelone est, en effet, une constellation de stars de différentes nationalités. Eto’o, le meilleur buteur de la saison du club, méritait autant que notre compatriote d’aller présenter le trophée chez lui au Cameroun. Lionel Messi, le stratège argentin, aurait pu lui aussi partir à Buenos Aires avec la coupe pour des bains de foule garantis. C’est pourquoi le choix de la Côte d’Ivoire doit réjouir et combler de fierté tous les Ivoiriens. Ils doivent d’abord remercier, féliciter et prier pour Touré Yaya qui, par patriotisme, a pensé à apporter de la joie à ses concitoyens meurtris par le football, le 29 mars dernier, avec le drame du stade Félix Houphouet-Boigny.
Merci Touré ; merci Barcelone !
Et maintenant en avant pour d’autres victoires. En vue d’une deuxième qualification consécutive en Coupe du monde et une deuxième CAN.
Jean-Baptiste Akrou
Les Ivoiriens ont eu raison de sortir massivement hier pour faire un grand triomphe à Touré Yaya Gnégnéry, venu leur “offrir” la Coupe de la Ligue des champions, gagnée mercredi dernier, à Rome avec Barcelone. La venue du trophée à Abidjan est à la fois une grande première et un grand honneur.
C’est, en effet, la première fois que cette coupe sort des frontières de l’Europe pour être brandie dans un pays africain. En accédant à la requête de Touré Yaya de venir présenter le trophée au Président Laurent Gbagbo, premier supporter des Eléphants, et au peuple ivoirien, le Football Club de Barcelone a honoré la Côte d’Ivoire à plusieurs titres. Barcelone a, à juste titre, reconnu les mérites et l’importance de Touré Yaya, devenu un élément incontournable de l’équipe. Milieu de terrain ou défenseur, il a prouvé l’immensité et la diversité de son talent. Alors que le football mondial a tendance à ne célébrer que les attaquants (Eto’o, Ronaldo, Messi, Rooney,…) l’honneur fait à Touré Yaya est la preuve manifeste que les dirigeants de Barcelone tiennent en estime notre compatriote. Pour le prouver, ils ont affrété un avion spécial et commis trois gardes du corps à la sécurité du trophée. Ces derniers ont mesuré à sa juste valeur la ferveur suscitée par la performance de Yaya Touré. De l’aéroport au carrefour de Koumassi, il a fallu près de 45 minutes pour parcourir ce bref trajet. Sur l’itinéraire jusqu’à la résidence officielle du Président Gbagbo à Cocody, des milliers de personnes ont chanté, dansé et applaudi le triple champion (Ligue des champions, Coupe du Roi et championnat d’Espagne).
Yaya et sa famille ont honoré le Président Gbagbo à qui ils ont offert la coupe aux grandes oreilles. Ce fut une fête sobre, conviviale et émouvante. Comme à son habitude, le Président Gbagbo a honoré, à son tour, ceux qui ont porté haut l’image de la Côte d’Ivoire. Il a invité à déjeuner toute la famille du champion en présence des encadreurs, des membres du comité de soutien aux équipes nationales, des Eléphants déjà présents à Abidjan, des membres de la Fif, du ministère de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs…
Force est cependant de dire que le vrai honneur revient à la Côte d’Ivoire qui s’est retrouvée, dans la joie et le bonheur, rassemblée dans sa diversité. En choisissant Yaya Touré, Barcelone a posé un acte de très haute portée et difficile à quantifier. Le Fc Barcelone est, en effet, une constellation de stars de différentes nationalités. Eto’o, le meilleur buteur de la saison du club, méritait autant que notre compatriote d’aller présenter le trophée chez lui au Cameroun. Lionel Messi, le stratège argentin, aurait pu lui aussi partir à Buenos Aires avec la coupe pour des bains de foule garantis. C’est pourquoi le choix de la Côte d’Ivoire doit réjouir et combler de fierté tous les Ivoiriens. Ils doivent d’abord remercier, féliciter et prier pour Touré Yaya qui, par patriotisme, a pensé à apporter de la joie à ses concitoyens meurtris par le football, le 29 mars dernier, avec le drame du stade Félix Houphouet-Boigny.
Merci Touré ; merci Barcelone !
Et maintenant en avant pour d’autres victoires. En vue d’une deuxième qualification consécutive en Coupe du monde et une deuxième CAN.
Jean-Baptiste Akrou