ABIDJAN - La force française Licorne, déployée en Côte d`Ivoire depuis fin 2002, a été réduite de moitié au cours des derniers mois pour atteindre quelque 900 éléments, conformément à l`annonce faite en janvier par Paris, a indiqué mardi à l`AFP son commandant, le général Philippe Houbron.
Déployée à la suite du coup d`Etat manqué de septembre 2002, "Licorne est arrivée à son effectif de 900" hommes annoncé par le Premier ministre français François Fillon, a déclaré le général Houbron à Abidjan.
"En l`espace de trois mois, nous avons renvoyé en France 900 personnels et fermé le camp de Bouaké (centre), même s`il reste là-bas un élément de liaison d`une quinzaine d`hommes", a-t-il ajouté.
Les militaires français sont basés à Abidjan au camp de Port-Bouët, abritant l`ex-43e Bataillon d`infanterie de marine (BIMA).
La situation sécuritaire, "toujours calme, autorisait la réduction de Licorne de moitié", a estimé l`officier en poste depuis juillet 2008, qui doit quitter ce commandement dans les prochains jours.
L`annonce de cette baisse d`effectifs avait été saluée par le camp du président Laurent Gbagbo comme par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui y avaient vu la preuve que "la paix" progresse dans le pays depuis l`accord de 2007.
Les quelque 200 soldats français concourant à l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci, plus de 7.500 hommes actuellement), dont Paris avait également annoncé le départ, ont quitté le pays fin avril, selon la force onusienne.
Déployée d`abord pour s`interposer entre les belligérants et protéger les ressortissants étrangers, Licorne a évolué en une force de réaction rapide au service de l`Onuci.
Ses effectifs ont culminé à 5.300 hommes en novembre 2004, à la suite de l`attaque gouvernementale d`un cantonnement militaire français, qui a tué neuf soldats français à Bouaké. Les relations entre Abidjan et Paris sont actuellement en cours de "normalisation", selon les deux capitales.
Déployée à la suite du coup d`Etat manqué de septembre 2002, "Licorne est arrivée à son effectif de 900" hommes annoncé par le Premier ministre français François Fillon, a déclaré le général Houbron à Abidjan.
"En l`espace de trois mois, nous avons renvoyé en France 900 personnels et fermé le camp de Bouaké (centre), même s`il reste là-bas un élément de liaison d`une quinzaine d`hommes", a-t-il ajouté.
Les militaires français sont basés à Abidjan au camp de Port-Bouët, abritant l`ex-43e Bataillon d`infanterie de marine (BIMA).
La situation sécuritaire, "toujours calme, autorisait la réduction de Licorne de moitié", a estimé l`officier en poste depuis juillet 2008, qui doit quitter ce commandement dans les prochains jours.
L`annonce de cette baisse d`effectifs avait été saluée par le camp du président Laurent Gbagbo comme par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui y avaient vu la preuve que "la paix" progresse dans le pays depuis l`accord de 2007.
Les quelque 200 soldats français concourant à l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci, plus de 7.500 hommes actuellement), dont Paris avait également annoncé le départ, ont quitté le pays fin avril, selon la force onusienne.
Déployée d`abord pour s`interposer entre les belligérants et protéger les ressortissants étrangers, Licorne a évolué en une force de réaction rapide au service de l`Onuci.
Ses effectifs ont culminé à 5.300 hommes en novembre 2004, à la suite de l`attaque gouvernementale d`un cantonnement militaire français, qui a tué neuf soldats français à Bouaké. Les relations entre Abidjan et Paris sont actuellement en cours de "normalisation", selon les deux capitales.