Pétionnara, situé à une trentaine de kilomètres de Niakaramadougou, a été la cible d’individus en armes, a-t-on appris hier, de sources émanant de villageois joints par téléphone.
Ces assaillants sont arrivés dans la soirée du lundi (1er juin) aux environs de 20h à bord de véhicules de type 4X4. Habillés en treillis et armés de kalachnikovs, ils se sont mis à tirer dans tous les sens. Faisant quatre blessés dont un cas grave parmi les villageois très apeurés. Ayant quadrillé le village entier, ils se sont montrés maîtres des lieux, défonçant les portes et brutalisant tous ceux qu’ils trouvaient sur leur chemin. Avant de prendre une dizaine de jeunes en otage. Pis, les bandits ont encerclé le centre de santé, empêchant les blessés de se faire soigner. Alerté, un détachement des Forces armées des Forces nouvelles est arrivé sur les lieux pour rétablir l’ordre. On enregistre un mort du côté des assaillants. De fait, ceux-ci ont tiré à bout portant sur un jeune, mais les balles n’ont eu aucun effet sur lui. Pour se protéger, celui-ci a riposté en faisant usage de son fusil calibre 12. Il a atteint mortellement l’assaillant.
Actuellement, c’est la panique généralisée dans les villages. Certains habitants préférant prendre la route des champs pour se réfugier dans la savane. Tandis que d’autres ont décidé de demeurer sur place. Selon certaines informations, cette descente punitive d’individus armés serait le fait d’un opérateur économique du nom de Mamadi. Le village étant une zone aurifère, où se sont installés des exploitants artisanaux, un désaccord serait survenu entre ce dernier et les jeunes du village qui s’adonnent aussi à cette activité. En représailles, celui-ci aurait requis des soldats des Fafn pour régler ses comptes dans ledit village. Aux dernières nouvelles, le détachement des Fafn dépêché sur le terrain aurait libéré le village. Cependant, la chefferie et les assaillants auraient été emmenés en ville probablement à la gendarmerie de Katiola, comme l’ont constaté des habitants pour un interrogatoire au niveau du commandement de la zone. Par ailleurs, la division des droits de l’homme de l’Onuci s’y est rendue pour s’informer auprès de la population. D’ores et déjà, les Forces nouvelles auraient présenté leurs excuses aux villageois et posté des éléments dans le village pour assurer leur sécurité.
Paulin N. Zobo
Ces assaillants sont arrivés dans la soirée du lundi (1er juin) aux environs de 20h à bord de véhicules de type 4X4. Habillés en treillis et armés de kalachnikovs, ils se sont mis à tirer dans tous les sens. Faisant quatre blessés dont un cas grave parmi les villageois très apeurés. Ayant quadrillé le village entier, ils se sont montrés maîtres des lieux, défonçant les portes et brutalisant tous ceux qu’ils trouvaient sur leur chemin. Avant de prendre une dizaine de jeunes en otage. Pis, les bandits ont encerclé le centre de santé, empêchant les blessés de se faire soigner. Alerté, un détachement des Forces armées des Forces nouvelles est arrivé sur les lieux pour rétablir l’ordre. On enregistre un mort du côté des assaillants. De fait, ceux-ci ont tiré à bout portant sur un jeune, mais les balles n’ont eu aucun effet sur lui. Pour se protéger, celui-ci a riposté en faisant usage de son fusil calibre 12. Il a atteint mortellement l’assaillant.
Actuellement, c’est la panique généralisée dans les villages. Certains habitants préférant prendre la route des champs pour se réfugier dans la savane. Tandis que d’autres ont décidé de demeurer sur place. Selon certaines informations, cette descente punitive d’individus armés serait le fait d’un opérateur économique du nom de Mamadi. Le village étant une zone aurifère, où se sont installés des exploitants artisanaux, un désaccord serait survenu entre ce dernier et les jeunes du village qui s’adonnent aussi à cette activité. En représailles, celui-ci aurait requis des soldats des Fafn pour régler ses comptes dans ledit village. Aux dernières nouvelles, le détachement des Fafn dépêché sur le terrain aurait libéré le village. Cependant, la chefferie et les assaillants auraient été emmenés en ville probablement à la gendarmerie de Katiola, comme l’ont constaté des habitants pour un interrogatoire au niveau du commandement de la zone. Par ailleurs, la division des droits de l’homme de l’Onuci s’y est rendue pour s’informer auprès de la population. D’ores et déjà, les Forces nouvelles auraient présenté leurs excuses aux villageois et posté des éléments dans le village pour assurer leur sécurité.
Paulin N. Zobo
