14H00. Nous sommes au corridor, à l’entrée de la ville de San-Pedro. Le soleil est d’aplomb. Il est même à son comble. Mais n’empêche, ce ‘’feu’’ dégagé par ces rayons venant du ciel n’entache en rien la détermination des populations de la capitale du Bas-Sassandra, qui continuent de se déporter sur les lieux prévus pour l’accueil de l’hôte de marque, le Dr Alassane Dramane Ouattara. Hommes, femmes et jeunes, tous sont venus voir, saluer et pourquoi pas, toucher celui qu’il voit aujourd’hui comme l’homme providentiel, celui qui vient sauver la Côte d’Ivoire toute entière. Tous sont venus réserver un accueil des plus chaleureux à leur idole, président du Rassemblement des républicains (RDR) et candidat à la prochaine élection présidentielle. C’est à l’image de la stratégie des magnans que les habitants de San-Pedro sont sortis. D’abord, par groupes de 10, 20, 30, 50 et même 100, ils ont convergé vers le corridor. A 14H20 déjà, l’entrée de la deuxième ville portuaire de la Côte d’Ivoire faisait son plein. Et à l’entonne de la Fanfare, arrivée sur les lieux en même temps que le maire Bouéka Nabo Clément, l’ambiance surchauffée laisse la place à une ambiance plutôt carnavalesque. Alors, tout ensemble, la masse populaire commence à fredonner les refrains bien connus dans le jargon du parti de l’ex-premier ministre de Côte d’Ivoire et ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI). «Ado président! Ado président ! Ado président !», ne cessent de scander les milliers de jeunes. Pendant ce temps, d’autres groupes s’adonnent à des «Pissanci, Ado pissanci» ou encore «Hein!Gbagbo à chaud».
Il est maintenant 14H58 minutes et les populations devenues plus nombreuses commencent à s’impatienter. Dans cette ambiance de fête, il est annoncé à la foule que le cortège du président Alassane Ouattara vient de quitter Gabiadji, le dernier village en provenance de Soubré. Et qu’il se trouve seulement «à dix (10) petites minutes du corridor». Cette information est vite confortée par un premier véhicule qui sert de flèche au cortège. Une fois celui-ci immobilisé, la foule comprend automatiquement qu’à partir de maintenant les choses vont certainement aller très vite. Car il s’agit bien d’un premier groupe de militaires membres de la garde rapprochée du président du RDR. Avant même que ceux-ci ne finissent d’installer leur dispositif, voilà l’impressionnant cortège du Dr Alassane Dramane Ouattara qui pointe le nez. La foule ne peut se contenir. L’ambiance reprend de plus belle, quand le véhicule de commandement du «Brave-tchè» ou du «Nagaman» s’immobilise, le temps de partager les civilités avec les responsables locaux du parti et de la campagne. Ceux-ci sont au grand complet, avec à leur tête le directeur régional de campagne, le maire Nabo Clément, qui a, à ses côtés les directeurs régionaux de campagne associés, MM. Yéo Tiovaga et Norbert Kouamé. Après un bref échange de poignets de mains et d’accolades, le président Ouattara ne peut s’empêcher de prendre un premier bain de foule, avant de reprendre place à bord de la Mercedes 4x4. Direction, la résidence du chef du village de San-Pedro, l’honorable Mané Bené Maxime, pour les civilités dans le pur respect de la tradition.
Comme en 2000, ADO accueilli en héros à San-Pedro
En route, le cortège peine à se frayer un chemin, tellement la mobilisation a atteint son comble. On pourrait facilement estimer à plus 100.000 le nombre de personnes qui ont déferlé pour accueillir ADO. Le détachement de la Police locale, dirigé par le Lieutenant Avi, prend la relève et sert de flèche au cortège. Mais, entre-temps, les populations continuent de sortir des différents quartiers pour se positionner en bordure de route. Et ceux qui étaient au corridor décident d’accompagner, à pieds, le président Ouattara jusqu’à sa destination finale, à l’hôtel Sofia. Rien ni personne ne semble pouvoir les détourner de cette détermination. Toute chose qui amène les véhicules à rouler très lentement, sur les deux kilomètres à parcourir avant d’atteindre le centre-ville. Le président du RDR est donc obligé de se tenir débout du haut de sa décapotable pour partager saluts et sourires avec ses compatriotes visiblement très heureux de le voir. Arrivé à la gare, le cortège est légèrement bloqué. Là encore, c’est l’extase. Une foule en délire, sortie de façon spontanée, attendait le Dr Alassane Dramane Ouattara. Celui-ci, de manière naturelle, ne cache pas sa grande joie face à cette grande mobilisation. Le visage radieux qu’il affiche en dit certainement long.
Pour certains, les jeunes notamment, c’est du jamais vu. Mais les plus nostalgiques, quant à eux, soutiennent qu’il s’agit d’une répétition de ce qui s’est passé il y a de cela 9 bonnes années. Ceux-ci se souviennent encore de la mémorable visite d’ADO dans la capitale du Bas-Sassandra en 2000. Une manière de dire tout que l’accueil du président Ouattara hier à San-Pedro a tenu toute ses promesses. C’était tout simplement phénoménal!
Diawara Samou (Envoyé spécial)
Il est maintenant 14H58 minutes et les populations devenues plus nombreuses commencent à s’impatienter. Dans cette ambiance de fête, il est annoncé à la foule que le cortège du président Alassane Ouattara vient de quitter Gabiadji, le dernier village en provenance de Soubré. Et qu’il se trouve seulement «à dix (10) petites minutes du corridor». Cette information est vite confortée par un premier véhicule qui sert de flèche au cortège. Une fois celui-ci immobilisé, la foule comprend automatiquement qu’à partir de maintenant les choses vont certainement aller très vite. Car il s’agit bien d’un premier groupe de militaires membres de la garde rapprochée du président du RDR. Avant même que ceux-ci ne finissent d’installer leur dispositif, voilà l’impressionnant cortège du Dr Alassane Dramane Ouattara qui pointe le nez. La foule ne peut se contenir. L’ambiance reprend de plus belle, quand le véhicule de commandement du «Brave-tchè» ou du «Nagaman» s’immobilise, le temps de partager les civilités avec les responsables locaux du parti et de la campagne. Ceux-ci sont au grand complet, avec à leur tête le directeur régional de campagne, le maire Nabo Clément, qui a, à ses côtés les directeurs régionaux de campagne associés, MM. Yéo Tiovaga et Norbert Kouamé. Après un bref échange de poignets de mains et d’accolades, le président Ouattara ne peut s’empêcher de prendre un premier bain de foule, avant de reprendre place à bord de la Mercedes 4x4. Direction, la résidence du chef du village de San-Pedro, l’honorable Mané Bené Maxime, pour les civilités dans le pur respect de la tradition.
Comme en 2000, ADO accueilli en héros à San-Pedro
En route, le cortège peine à se frayer un chemin, tellement la mobilisation a atteint son comble. On pourrait facilement estimer à plus 100.000 le nombre de personnes qui ont déferlé pour accueillir ADO. Le détachement de la Police locale, dirigé par le Lieutenant Avi, prend la relève et sert de flèche au cortège. Mais, entre-temps, les populations continuent de sortir des différents quartiers pour se positionner en bordure de route. Et ceux qui étaient au corridor décident d’accompagner, à pieds, le président Ouattara jusqu’à sa destination finale, à l’hôtel Sofia. Rien ni personne ne semble pouvoir les détourner de cette détermination. Toute chose qui amène les véhicules à rouler très lentement, sur les deux kilomètres à parcourir avant d’atteindre le centre-ville. Le président du RDR est donc obligé de se tenir débout du haut de sa décapotable pour partager saluts et sourires avec ses compatriotes visiblement très heureux de le voir. Arrivé à la gare, le cortège est légèrement bloqué. Là encore, c’est l’extase. Une foule en délire, sortie de façon spontanée, attendait le Dr Alassane Dramane Ouattara. Celui-ci, de manière naturelle, ne cache pas sa grande joie face à cette grande mobilisation. Le visage radieux qu’il affiche en dit certainement long.
Pour certains, les jeunes notamment, c’est du jamais vu. Mais les plus nostalgiques, quant à eux, soutiennent qu’il s’agit d’une répétition de ce qui s’est passé il y a de cela 9 bonnes années. Ceux-ci se souviennent encore de la mémorable visite d’ADO dans la capitale du Bas-Sassandra en 2000. Une manière de dire tout que l’accueil du président Ouattara hier à San-Pedro a tenu toute ses promesses. C’était tout simplement phénoménal!
Diawara Samou (Envoyé spécial)
