“Si je vous ai appelés, c’est parce que je vois venir le danger. Ce que Wattao est en train de préparer est grave. Mon fils Blé Goudé qui veut nous apporter la paix a choisi lui aussi un camp des artistes. Il a recruté des loubards pour aller nous botter le jour de notre vote. Eux et Angelo Kabila veulent des affrontements”. C’est en ces termes que, hier, à sa résidence des II-Plateaux, Tantie Oussou a exprimé son inquiétude avant l’élection du Collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales annoncée sous haute surveillance policière, le jeudi 11 juin prochain, à 7 h 30, au Palais de la culture de Treichville, dans la perspective du Burida nouveau.
« Je ne dis pas « on ». Quand on fait la politique, on a son propre réseau », a insisté l’artiste. « Je n’arrive pas à joindre le Premier ministre. Mais j’ai demandé à Bamba Alex (son conseiller spécial, ndlr ) de dire à Soro Guillaume qu’on veut sortir de la crise au Burida donc il faut que les artistes s’entendent. », a ajouté la chanteuse.
Tantie Oussou a soutenu que, bien avant son coup de fil, elle a saisi le ministre de tutelle de ce qui se tramerait contre le camp adverse auquel elle est soupçonnée d’appartenir. Notamment celui de Gadji Céli, l’un des 314 candidats à l’élection au collège pour 95 sièges à pourvoir qu’il serait assuré de remporter et à la présidence du conseil d’administration du Burida.
Tout en clamant haut et fort qu’elle s’est investie corps et âme afin que la gestion du Burida incombe aux artistes et que l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (UNARTCI) dirigée par Gadji Celi voit le jour, Tantie Oussou s’est offusquée que d’autres Ivoiriens rament à contre courant, alors que certaines dispositions des textes nouveaux du Burida prévoient qu’en cas de mésentente entre les artistes, l’Etat doit s’en approprier sans autre forme de procès. “Quand je partais de la présidence du conseil d’administration, j’ai demandé le Burida au président de la République. Il m’a dit «oui» et nous a conseillé de ne pas nous entre-tuer. Je l’ai suivi. J’ai été le voir aussi pour créer l’UNART-CI dont je suis la vice-présidente chargée des affaires sociales. Blé Goudé avec qui je suis autour du président Gbagbo et Angelo Kabila n’étaient pas là. Quand je tournais avec les artistes unis, Watao était à Bouaké. Donc où Angelo Kabila a eu l’argent pour financer la campagne de Valen Guédé au point de me narguer aujourd’hui ? Où Watao a eu l’argent ? Moi, j’ai travaillé dans ma vie pour gagner mon argent », a protesté la chanteuse.
Par ailleurs, Tantie Oussou a appelé Armand Obou, l’actuel administrateur du Burida, à s’en aller et à ce qu’un audit soit diligenté sur sa gestion. La chanteuse a fondé sa position sur le fait que, selon elle, il soit en train de créer une chaîne de télévision. «Où il a enlevé l’argent ?», s’est-elle interrogée.
Un fait récent, selon Tantie Oussou, a soulevé son courroux. Il s’agit du concert zouglou qui a été diffusé en direct sur Fréquence 2, dans le cadre de la célébration dans ses locaux, de l’an 1 de la discothèque Best Of des II-Plateaux-12ème Arrondissement. A en croire la chanteuse, au cours de cette rencontre, le chanteur Noël Dourey qui est un partisan de Valen Guédé, a chargé ses représentants en ces termes : « Tantie Oussou a choisi le mauvais camp (celui de Gadji Céli) parce nous nageons dans l’argent».
Schadé Adédé
« Je ne dis pas « on ». Quand on fait la politique, on a son propre réseau », a insisté l’artiste. « Je n’arrive pas à joindre le Premier ministre. Mais j’ai demandé à Bamba Alex (son conseiller spécial, ndlr ) de dire à Soro Guillaume qu’on veut sortir de la crise au Burida donc il faut que les artistes s’entendent. », a ajouté la chanteuse.
Tantie Oussou a soutenu que, bien avant son coup de fil, elle a saisi le ministre de tutelle de ce qui se tramerait contre le camp adverse auquel elle est soupçonnée d’appartenir. Notamment celui de Gadji Céli, l’un des 314 candidats à l’élection au collège pour 95 sièges à pourvoir qu’il serait assuré de remporter et à la présidence du conseil d’administration du Burida.
Tout en clamant haut et fort qu’elle s’est investie corps et âme afin que la gestion du Burida incombe aux artistes et que l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (UNARTCI) dirigée par Gadji Celi voit le jour, Tantie Oussou s’est offusquée que d’autres Ivoiriens rament à contre courant, alors que certaines dispositions des textes nouveaux du Burida prévoient qu’en cas de mésentente entre les artistes, l’Etat doit s’en approprier sans autre forme de procès. “Quand je partais de la présidence du conseil d’administration, j’ai demandé le Burida au président de la République. Il m’a dit «oui» et nous a conseillé de ne pas nous entre-tuer. Je l’ai suivi. J’ai été le voir aussi pour créer l’UNART-CI dont je suis la vice-présidente chargée des affaires sociales. Blé Goudé avec qui je suis autour du président Gbagbo et Angelo Kabila n’étaient pas là. Quand je tournais avec les artistes unis, Watao était à Bouaké. Donc où Angelo Kabila a eu l’argent pour financer la campagne de Valen Guédé au point de me narguer aujourd’hui ? Où Watao a eu l’argent ? Moi, j’ai travaillé dans ma vie pour gagner mon argent », a protesté la chanteuse.
Par ailleurs, Tantie Oussou a appelé Armand Obou, l’actuel administrateur du Burida, à s’en aller et à ce qu’un audit soit diligenté sur sa gestion. La chanteuse a fondé sa position sur le fait que, selon elle, il soit en train de créer une chaîne de télévision. «Où il a enlevé l’argent ?», s’est-elle interrogée.
Un fait récent, selon Tantie Oussou, a soulevé son courroux. Il s’agit du concert zouglou qui a été diffusé en direct sur Fréquence 2, dans le cadre de la célébration dans ses locaux, de l’an 1 de la discothèque Best Of des II-Plateaux-12ème Arrondissement. A en croire la chanteuse, au cours de cette rencontre, le chanteur Noël Dourey qui est un partisan de Valen Guédé, a chargé ses représentants en ces termes : « Tantie Oussou a choisi le mauvais camp (celui de Gadji Céli) parce nous nageons dans l’argent».
Schadé Adédé