Conduite par SEM Sayeh Kadri, cette délégation composée de Mme Zéhira Yahi, chef de cabinet de Mme la ministre de la Culture et de M. Tewfik Khelladi, directeur général de la Radio algérienne, est venue évoquer l’état des préparatifs du Festival culturel panafricain d’Alger et surtout échanger avec les responsables des médias ivoiriens sur les moyens de couvrir, efficacement, cette fête. Elle aura lieu du 5 au 20 juillet prochain. 40 ans, après. A l’approche donc de cette échéance, Mme Zéhira indiquera que la délégation voudrait situer les uns et les autres sur les enjeux de cette rencontre importante, qui réunira les pays africains, avec leurs richesses culturelles. Placé sous le thème de la renaissance africaine, les organisateurs entendent fédérer les médias autour de cet enjeu. Il faut, dit M. Khelladi, que «nous puissions dire au monde ce que nous sommes». Pour lui, si les sollicitations des médias européens sont toujours importantes autour des manifestations sur le continent, il est aujourd’hui, plus que nécessaire, que les médias africains se les approprient. D’où son expression : «La nécessité de parler de nous par nous-mêmes. Ce n’est pas le Festival de l’Algérie, mais celui de l’Afrique». Pour le réussir, un budget exceptionnel, disent-ils, a été débloqué par l’Etat algérien, auquel s’ajoute l’aide des sponsors. L’Algérie, précisent les membres de la délégation, prendra en charge le séjour des délégations et de la presse. Seulement, dans le cadre de cette visite, qui a valeur aussi d’évaluation du degré d’implication des médias des pays visités, elle fera le choix idoine. Car, tiennent-ils à le dire, «le succès du festival, passe aussi par sa médiatisation continentale».Car, tiennent-ils à le dire, «le succès du festival, passe aussi par sa médiatisation continentale». Tout en les remerciant de l’honneur fait à Fraternité Matin, le directeur général, Jean-Baptiste Akrou, qu’assistait le secrétaire général, Louis S. Amédée, dira, entre autres :«Nous avons fait de ce journal d’Etat, un journal ouvert à toutes les sensibilités ;ouvert aussi à la coopération… Quand vous trouverez la nécessité de communiquer sur des faits qui vous paraissent importants, n’hésitez pas…».En guise d’au revoir, les hôtes ont reçu, de lui, des exemplaires du premier numéro de Fraternité Matin, plus des ouvrages édités par le Groupe.
Michel Koffi
Michel Koffi