Les libertés, toutes les libertés ont leur côté exécrable qui se traduit par l'abus qu'on en fait. A ce stade, on a vite fait d'oublier que notre liberté s'arrête là où commence celle des autres, que toute liberté a des limites et alors, bonjour les dégâts. Et ces dégâts sont multiples : on défèque, on urine n'importe où ; on jette les ordures ménagères où on veut, on transforme les domiciles en églises, en boîtes de nuit ou en maquis. Et dès cet instant, nos voisins sont abonnés aux nuits blanches et autres désagréments sans que cela ne nous fasse ni chaud ni froid.
Mais ces abus, aussi nocifs soient-ils, ne sont rien à côté de ceux dont les conséquences sont nationales et touchent aux plus lointains hameaux. Ces abus, ce sont les grèves sauvages et intempestives, aux conséquences inqualifiables. Les grèves d'enseignants et du corps médical sont parmi les plus dangereuses pour la nation.
Il n'y a pas longtemps, médecins et infirmiers ont provoqué des décès en cascade dans les hôpitaux, dispensaires et infirmeries. Beaucoup de personnes sont mortes pour des bobos et pour des maladies certes graves mais guérissables. Une véritable hécatombe. Pour de l'argent, les médecins ont rangé au placard le serment d'hypocrate. Ils se sont forgés un cœur de pierre, ils ont presque tué, assassiné. Une grève sauvage, un abus du droit de grève. Devant la douleur et l'insouciance des médecins, certaines personnes ont même insinué que les médecins étaient de mèche avec les ennemis de la Côte d'Ivoire, qui ont attaqué le pays, le 19 septembre 2002. Avec les grèves des médecins et infirmiers, les conséquences sont inévitables, inéluctables : la mort. Avec les enseignants non seulement il y a des conséquences inévitables : programmes inachevés, mauvaise formation, enseignement au rabais, mais en plus, ils en créent à la pelle. Les syndicats menacent de brûler les copies, les fiches d'examens, de ne pas corriger les examens, etc.
Du cynisme, rien que du cynisme. On comprend un peu plus maintenant pourquoi le président Houphouët-Boigny était prêt à remplacer enseignants et médecins grévistes par des Canadiens et des Européens de l'Est. L'homme avait certainement trop souffert de voir la population souffrir des grèves intempestives. Et pourtant, à cette époque, les médecins n'étaient pas allés jusqu'à ces énormités.
Les abus, le libertinage, les exagérations de toutes sortes doivent être combattus avec la dernière énergie. C'est pourquoi il faut dire niet et sans état d'âme au chantage. Le président Gbagbo l'a fait pour les salaires des enseignants et le ciel n'est pas tombé sur sa tête. Il a fait arrêter ceux qui abusent des biens de l'Etat et malgré les petites menaces ici et là, la Côte d'Ivoire continue d'avancer. Il a mis au pas certains de ses collaborateurs abonnés aux abus et malgré les jérémiades, les complaintes, le palais de la présidence fonctionne toujours normalement. Il faut persévérer dans ce combat contre les abus de toutes sortes pour, si non les extirper de la vie quotidienne, du moins les diminuer un tant soit peu.
Par Franck Dally
Mais ces abus, aussi nocifs soient-ils, ne sont rien à côté de ceux dont les conséquences sont nationales et touchent aux plus lointains hameaux. Ces abus, ce sont les grèves sauvages et intempestives, aux conséquences inqualifiables. Les grèves d'enseignants et du corps médical sont parmi les plus dangereuses pour la nation.
Il n'y a pas longtemps, médecins et infirmiers ont provoqué des décès en cascade dans les hôpitaux, dispensaires et infirmeries. Beaucoup de personnes sont mortes pour des bobos et pour des maladies certes graves mais guérissables. Une véritable hécatombe. Pour de l'argent, les médecins ont rangé au placard le serment d'hypocrate. Ils se sont forgés un cœur de pierre, ils ont presque tué, assassiné. Une grève sauvage, un abus du droit de grève. Devant la douleur et l'insouciance des médecins, certaines personnes ont même insinué que les médecins étaient de mèche avec les ennemis de la Côte d'Ivoire, qui ont attaqué le pays, le 19 septembre 2002. Avec les grèves des médecins et infirmiers, les conséquences sont inévitables, inéluctables : la mort. Avec les enseignants non seulement il y a des conséquences inévitables : programmes inachevés, mauvaise formation, enseignement au rabais, mais en plus, ils en créent à la pelle. Les syndicats menacent de brûler les copies, les fiches d'examens, de ne pas corriger les examens, etc.
Du cynisme, rien que du cynisme. On comprend un peu plus maintenant pourquoi le président Houphouët-Boigny était prêt à remplacer enseignants et médecins grévistes par des Canadiens et des Européens de l'Est. L'homme avait certainement trop souffert de voir la population souffrir des grèves intempestives. Et pourtant, à cette époque, les médecins n'étaient pas allés jusqu'à ces énormités.
Les abus, le libertinage, les exagérations de toutes sortes doivent être combattus avec la dernière énergie. C'est pourquoi il faut dire niet et sans état d'âme au chantage. Le président Gbagbo l'a fait pour les salaires des enseignants et le ciel n'est pas tombé sur sa tête. Il a fait arrêter ceux qui abusent des biens de l'Etat et malgré les petites menaces ici et là, la Côte d'Ivoire continue d'avancer. Il a mis au pas certains de ses collaborateurs abonnés aux abus et malgré les jérémiades, les complaintes, le palais de la présidence fonctionne toujours normalement. Il faut persévérer dans ce combat contre les abus de toutes sortes pour, si non les extirper de la vie quotidienne, du moins les diminuer un tant soit peu.
Par Franck Dally