La visite du Président Alassane Dramane Ouattara, dans la région du Bas Sassandra, est entrée dans sa phase active. Après l’accueil chaleureux et phénoménal que lui ont réservé les habitants de San Pedro, le mardi dernier, le leader des Républicains a entamé hier sa visite de proximité aux populations. Ainsi, hier de 9h à 18h, il a mis le cap sur la localité d’Adjaméné et les villes de Tabou et de Grand Béréby, où il a tenu des meetings de motivation de sa candidature et des ambitions qu’il nourrit pour son pays. En ces trois endroits où une foule nombreuse est venue écouter son message de paix et ses thérapies pour guérir le pays de Félix Houphouët Boigny, ADO n’a pas varié dans son engagement et dans son positionnement de grand favori de la prochaine consultation électorale. A la première étape d’Adjaméné, aux alentours de la cité portuaire, ADO a mis sa candidature sous la bénédiction des chefs de terre, de tribu, des chefs communautaires et religieux, venus en grand nombre et qui lui ont demandé de se présenter à la présidentielle, pour les sortir de la pauvreté et de la misère. Dans un discours pathétique, les chefs lui ont présenté le sombre tableau qui reste celui de leur bourgade et aussi celui de toute la Côte d’Ivoire : l’absence d’eau potable, d’électricité, la descente aux enfers de l’agriculture. Des complaintes auxquelles l’ancien Premier ministre de Félix Houphouët Boigny n’est pas resté insensible.
« Les temps sont durs… On verra
qui est garçon »
Alassane Ouattara, sûr de ses capacités à changer la donne, à apporter du baume au cœur de ses hôtes : « Je vous demande cinq ans pour changer la Côte d’Ivoire. Il y a des choses à faire et je sais les faire. J’ai des solutions et je veux vous les offrir. Votre fils ADO a des solutions pour toute la Côte d’Ivoire ». Une réplique accueillie par des salves d’applaudissements par des concitoyens en proie au doute. Un discours martelé également à Tabou, dans la capitale du Djibétoua, par l’ancien Directeur général adjoint du Fonds Monétaire International, quelques heures plus tard. « Le 29 novembre 2009, nous pouvons choisir une autre politique, pour les cinq années à venir. Une politique pour affronter l’avenir avec sérénité. Le choix est entre vos mains. Nous ne devons pas nous décourager. Le temps de l’action est arrivé. Les temps sont durs, on verra qui est garçon. Ce que vous attendez, ce ne sont pas des paroles en l’air, mais des solutions concrètes. Je vous ai entendus, je vous ai compris. Je suis venu vous dire comment je compte réaliser le projet que j’ai pour votre développement », a dit Ouattara, sous un tonnerre d’applaudissements. Le candidat ADO n’a pas dit autre chose à la gare de Grand Béréby : « ensemble, prenons tous un engagement que les élections qui viennent doivent nous permettre de choisir enfin un Président légitime… Mon boulot, c’est de régler les économies. Donnez-moi ma chance. Je viens à vous parce que j’ai les solutions pour notre pays. Ne vous laissez pas tromper. » Et le président du RDR d’expliquer à ses hôtes, le sens de sa candidature. Il brigue la Magistrature suprême, parce qu’après avoir servi avec brio Houphouët Boigny de 90 à 93, il veut maintenant se mettre à la disposition de ses concitoyens, avec toute l’expérience accumulée au plan national et international. « Je veux être votre Président pour vous conduire vers des lendemains meilleurs. Plus de la moitié des Ivoiriens sont pauvres. Cela n’est pas acceptable », n’a-t-il pas cessé de répéter. Par ailleurs, ADO va à la rencontre du suffrage des Ivoiriens, parce qu’il a à cœur de ressouder la cohésion nationale mise en mal. Depuis les hauteurs du pays Kroumen, il a lancé son appel pour la « nouvelle alliance » entre les Ivoiriens : « je veux une Côte d’Ivoire de paix et de sécurité. Nous devons nous pardonner et engager le combat de la réconciliation. Cela est en voie de se réaliser ».
« La compétence, le patriotisme, le partage et la générosité »
A Adjaméné, Tabou et Grand Béréby, Alassane Ouattara a pris plusieurs engagements. Le premier s’inscrit dans le chemin de la paix. A ce sujet, il annonce dès son élection, la formation d’ « un gouvernement de large ouverture », où seront représentés toutes les régions et tous les partis politiques. Seulement, comme en 1990, quand il était Premier ministre, il tiendra compte de trois grandes valeurs, indispensables à ses yeux, pour un développement harmonieux : la compétence, le patriotisme, le partage ou la générosité. A l’instar de Tabou à qui il a promis un fonds de 73 milliards, pour lui permettre de retrouver son lustre d’antan, ADO a pris le pari d’offrir aux Ivoiriens, notamment aux jeunes, un programme ambitieux concernant la création d’emplois (un million d’emplois en cinq ans), la refonte du système éducatif, avec la construction de nouvelles écoles, de nouveaux collèges et lycées, d’autres universités. En outre, ADO, dans les trois localités visitées hier, a fait le serment d’améliorer le système sanitaire de la Côte d’Ivoire et de faire en sorte que les Ivoiriens puissent se soigner, par l’entremise de l’assurance maladie. Il veillera également à la sécurité des personnes et des biens, une réorganisation des tribunaux, un plan pour le logement, afin que chaque Ivoirien, comme aux Etats-Unis et les pays développés puisse être propriétaire. Ensuite, à Tabou comme à Grand Béréby, Alassane Ouattara a promis un plan d’urgence pour la réfection et le bitumage des routes. Partout, le candidat ADO a vu les populations adhérer à sa vision pour son pays. Avec force conviction, il a pris le pari du renouveau avec ces compatriotes. Devant les angoisses affichées par les Ivoiriens, face à un présent qui n’est pas reluisant, ADO, le docteur, a eu les mots qui tranquillisent : « vous savez ce que peut faire ADO. Je l’ai fait ailleurs, pour les autres, je le ferai pour mon pays. Je suis venu vous proposer un programme précis. C’est un engagement ». C’est peu de le dire. La visite de Ouattara dans les cités d’Adjaméné, Tabou et Grand Béréby a permis de découvrir effectivement, que le pays va mal depuis l’avènement de la refondation. Partout sur le territoire, c’est le temps de la désolation et du désenchantement. Sans conteste, le discours de Ouattara ouvre pour les populations ivoiriennes, le temps de l’espoir.
Bakary Nimaga
Envoyé Spécial dans le Bas Sassandra
« Les temps sont durs… On verra
qui est garçon »
Alassane Ouattara, sûr de ses capacités à changer la donne, à apporter du baume au cœur de ses hôtes : « Je vous demande cinq ans pour changer la Côte d’Ivoire. Il y a des choses à faire et je sais les faire. J’ai des solutions et je veux vous les offrir. Votre fils ADO a des solutions pour toute la Côte d’Ivoire ». Une réplique accueillie par des salves d’applaudissements par des concitoyens en proie au doute. Un discours martelé également à Tabou, dans la capitale du Djibétoua, par l’ancien Directeur général adjoint du Fonds Monétaire International, quelques heures plus tard. « Le 29 novembre 2009, nous pouvons choisir une autre politique, pour les cinq années à venir. Une politique pour affronter l’avenir avec sérénité. Le choix est entre vos mains. Nous ne devons pas nous décourager. Le temps de l’action est arrivé. Les temps sont durs, on verra qui est garçon. Ce que vous attendez, ce ne sont pas des paroles en l’air, mais des solutions concrètes. Je vous ai entendus, je vous ai compris. Je suis venu vous dire comment je compte réaliser le projet que j’ai pour votre développement », a dit Ouattara, sous un tonnerre d’applaudissements. Le candidat ADO n’a pas dit autre chose à la gare de Grand Béréby : « ensemble, prenons tous un engagement que les élections qui viennent doivent nous permettre de choisir enfin un Président légitime… Mon boulot, c’est de régler les économies. Donnez-moi ma chance. Je viens à vous parce que j’ai les solutions pour notre pays. Ne vous laissez pas tromper. » Et le président du RDR d’expliquer à ses hôtes, le sens de sa candidature. Il brigue la Magistrature suprême, parce qu’après avoir servi avec brio Houphouët Boigny de 90 à 93, il veut maintenant se mettre à la disposition de ses concitoyens, avec toute l’expérience accumulée au plan national et international. « Je veux être votre Président pour vous conduire vers des lendemains meilleurs. Plus de la moitié des Ivoiriens sont pauvres. Cela n’est pas acceptable », n’a-t-il pas cessé de répéter. Par ailleurs, ADO va à la rencontre du suffrage des Ivoiriens, parce qu’il a à cœur de ressouder la cohésion nationale mise en mal. Depuis les hauteurs du pays Kroumen, il a lancé son appel pour la « nouvelle alliance » entre les Ivoiriens : « je veux une Côte d’Ivoire de paix et de sécurité. Nous devons nous pardonner et engager le combat de la réconciliation. Cela est en voie de se réaliser ».
« La compétence, le patriotisme, le partage et la générosité »
A Adjaméné, Tabou et Grand Béréby, Alassane Ouattara a pris plusieurs engagements. Le premier s’inscrit dans le chemin de la paix. A ce sujet, il annonce dès son élection, la formation d’ « un gouvernement de large ouverture », où seront représentés toutes les régions et tous les partis politiques. Seulement, comme en 1990, quand il était Premier ministre, il tiendra compte de trois grandes valeurs, indispensables à ses yeux, pour un développement harmonieux : la compétence, le patriotisme, le partage ou la générosité. A l’instar de Tabou à qui il a promis un fonds de 73 milliards, pour lui permettre de retrouver son lustre d’antan, ADO a pris le pari d’offrir aux Ivoiriens, notamment aux jeunes, un programme ambitieux concernant la création d’emplois (un million d’emplois en cinq ans), la refonte du système éducatif, avec la construction de nouvelles écoles, de nouveaux collèges et lycées, d’autres universités. En outre, ADO, dans les trois localités visitées hier, a fait le serment d’améliorer le système sanitaire de la Côte d’Ivoire et de faire en sorte que les Ivoiriens puissent se soigner, par l’entremise de l’assurance maladie. Il veillera également à la sécurité des personnes et des biens, une réorganisation des tribunaux, un plan pour le logement, afin que chaque Ivoirien, comme aux Etats-Unis et les pays développés puisse être propriétaire. Ensuite, à Tabou comme à Grand Béréby, Alassane Ouattara a promis un plan d’urgence pour la réfection et le bitumage des routes. Partout, le candidat ADO a vu les populations adhérer à sa vision pour son pays. Avec force conviction, il a pris le pari du renouveau avec ces compatriotes. Devant les angoisses affichées par les Ivoiriens, face à un présent qui n’est pas reluisant, ADO, le docteur, a eu les mots qui tranquillisent : « vous savez ce que peut faire ADO. Je l’ai fait ailleurs, pour les autres, je le ferai pour mon pays. Je suis venu vous proposer un programme précis. C’est un engagement ». C’est peu de le dire. La visite de Ouattara dans les cités d’Adjaméné, Tabou et Grand Béréby a permis de découvrir effectivement, que le pays va mal depuis l’avènement de la refondation. Partout sur le territoire, c’est le temps de la désolation et du désenchantement. Sans conteste, le discours de Ouattara ouvre pour les populations ivoiriennes, le temps de l’espoir.
Bakary Nimaga
Envoyé Spécial dans le Bas Sassandra