Le président du Rdr poursuit son périple dans le Bas-Sassandra. Hier, à Sassandra, il a tenu à répondre à ceux qui l’accusaient d’être à la base de la crise.
Sassandra, deuxième étape de sa tournée dans la région, a accueilli, hier, la délégation conduite par le Dr Alassane Dramane Ouattara. Comme à Tabou et Grand-Béréby, mercredi dernier, ce furent le même enthousiasme et la même ferveur à Sassandra. A ce rendez-vous dit d’amitié et de fraternité, le patron du Rdr, heureux de l’accueil on ne peut plus chaleureux à lui réservé, a pris à témoin le nombreux public composé essentiellement de militants de son parti, pour se prononcer sur la crise qui a éclaté en Côte d’Ivoire en septembre 2002. «Il y a des gens qui ont dit que c’est Alassane Dramane Ouattara qui a amené la guerre. Quel mensonge ! J’aime trop mon pays pour lui faire la guerre. Si j’avais été à la tête d’une guerre, je ne serais pas vivant aujourd’hui», a-t-il dit, avec force. Le premier responsable du Rdr promet, s’il est élu Président de la République le 29 novembre 2009, de s’engager à travailler à la cohésion sociale, à la paix sociale. Aussi, demande-t-il, d’ores et déjà, aux Ivoiriens de réapprendre à vivre ensemble, en s’acceptant mutuellement, en se pardonnant. «Sans la paix, rien n’est possible. Il faut tout faire pour consolider la paix», soutient-il. Il a, au cours de ce meeting, rappelé que de 1990 à 1993, alors Premier ministre d’Houphouet-Boigny, il avait restauré l’autorité de l’Etat. Il se propose de le faire encore une fois lorsqu’il sera au pouvoir. En effet, il compte mettre fin à l’impunité. Mais, selon lui, cela ne veut pas dire qu’il faut mettre les gens en prison sans les juger. A Sassandra, tout comme à Moussadougou et Lobakua, deux villages où il a échangé avec les populations. M. Ouattara s’est appesanti sur les élections. «Le 29 novembre est une date très importante. Parce que vous déciderez de qui sera le nouveau Président de la Côte d’Ivoire pour les cinq prochaines années, de l’avenir du pays et de celui de ses enfants». Encore une fois, le mentor du Rdr a indiqué qu’il a la solution à tous les problèmes que connaît la Côte d’Ivoire : école, santé, logements, routes, tourisme, etc. Il a surtout demandé aux jeunes de lui faire confiance parce qu’il aura les moyens pour créer des emplois pour eux. Pour redonner vie à Sassandra qui ressemble aujourd’hui à une ville arriérée, le Dr Alassane Dramane Ouattara promet, pour les cinq ans à venir, des investissements de 121 milliards pour le développement économique et social du département. «J’ai des ambitions pour Sassandra, pour mon pays. Si vous me faites confiance, nous avons pour la Côte d’Ivoire, un projet d’avenir, d’espoir», a-t-il ajouté. Auparavant, son directeur de campagne local, Abenou Claude, a demandé une seule chose à Ado : «Sauver Sassandra qui se meurt». Après lui avoir signifié que «Sassandra est un laboratoire de mise en œuvre de son programme : «Vivre ensemble». Il en est de même pour Mme Lobognon qui, parlant au nom de la population et des cadres, a égrené les difficultés que vit Sassandra.
Un groupe de soutien à Ado, composé de 350 femmes, a été présenté à celui que tout le monde appelle, ici, «le futur Président de la République».
Emmanuel Kouassi
Envoyé spécial à Sassandra
Sassandra, deuxième étape de sa tournée dans la région, a accueilli, hier, la délégation conduite par le Dr Alassane Dramane Ouattara. Comme à Tabou et Grand-Béréby, mercredi dernier, ce furent le même enthousiasme et la même ferveur à Sassandra. A ce rendez-vous dit d’amitié et de fraternité, le patron du Rdr, heureux de l’accueil on ne peut plus chaleureux à lui réservé, a pris à témoin le nombreux public composé essentiellement de militants de son parti, pour se prononcer sur la crise qui a éclaté en Côte d’Ivoire en septembre 2002. «Il y a des gens qui ont dit que c’est Alassane Dramane Ouattara qui a amené la guerre. Quel mensonge ! J’aime trop mon pays pour lui faire la guerre. Si j’avais été à la tête d’une guerre, je ne serais pas vivant aujourd’hui», a-t-il dit, avec force. Le premier responsable du Rdr promet, s’il est élu Président de la République le 29 novembre 2009, de s’engager à travailler à la cohésion sociale, à la paix sociale. Aussi, demande-t-il, d’ores et déjà, aux Ivoiriens de réapprendre à vivre ensemble, en s’acceptant mutuellement, en se pardonnant. «Sans la paix, rien n’est possible. Il faut tout faire pour consolider la paix», soutient-il. Il a, au cours de ce meeting, rappelé que de 1990 à 1993, alors Premier ministre d’Houphouet-Boigny, il avait restauré l’autorité de l’Etat. Il se propose de le faire encore une fois lorsqu’il sera au pouvoir. En effet, il compte mettre fin à l’impunité. Mais, selon lui, cela ne veut pas dire qu’il faut mettre les gens en prison sans les juger. A Sassandra, tout comme à Moussadougou et Lobakua, deux villages où il a échangé avec les populations. M. Ouattara s’est appesanti sur les élections. «Le 29 novembre est une date très importante. Parce que vous déciderez de qui sera le nouveau Président de la Côte d’Ivoire pour les cinq prochaines années, de l’avenir du pays et de celui de ses enfants». Encore une fois, le mentor du Rdr a indiqué qu’il a la solution à tous les problèmes que connaît la Côte d’Ivoire : école, santé, logements, routes, tourisme, etc. Il a surtout demandé aux jeunes de lui faire confiance parce qu’il aura les moyens pour créer des emplois pour eux. Pour redonner vie à Sassandra qui ressemble aujourd’hui à une ville arriérée, le Dr Alassane Dramane Ouattara promet, pour les cinq ans à venir, des investissements de 121 milliards pour le développement économique et social du département. «J’ai des ambitions pour Sassandra, pour mon pays. Si vous me faites confiance, nous avons pour la Côte d’Ivoire, un projet d’avenir, d’espoir», a-t-il ajouté. Auparavant, son directeur de campagne local, Abenou Claude, a demandé une seule chose à Ado : «Sauver Sassandra qui se meurt». Après lui avoir signifié que «Sassandra est un laboratoire de mise en œuvre de son programme : «Vivre ensemble». Il en est de même pour Mme Lobognon qui, parlant au nom de la population et des cadres, a égrené les difficultés que vit Sassandra.
Un groupe de soutien à Ado, composé de 350 femmes, a été présenté à celui que tout le monde appelle, ici, «le futur Président de la République».
Emmanuel Kouassi
Envoyé spécial à Sassandra