Avec ses 100 sélections, Zokora fait partie des joueurs clés de l’équipe nationale. à 48 heures du match contre la Guinée, il avertit...
La Côte d’Ivoire affronte la Guinée dimanche à Conakry ; et deux semaines après, elle en découdra avec le Burkina Faso à Ouagadougou. Que vous inspirent ces rencontres ?
Ce sont deux matches importants pour la Côte d’Ivoire qui nourrit l’ambition de se qualifier pour le Mondial pour la deuxième fois. Chaque fois que nous avons rencontré les Guinéens, nous les avons battus. Mais, chaque match a ses réalités. La bataille de Conakry ne sera pas une partie de plaisir. C’est pourquoi nous travaillons d’arrache-pied pour être prêts le jour du match.
Quel est l’état d’esprit du groupe ?
L’équipe se trouve dans un bon état d’esprit, l’ambiance est formidable. Le sacre de notre coéquipier Touré Yaya Gnégnéry a apporté de la joie et de la fierté au groupe. Avec la qualité de l’effectif, il faut démontrer que la Côte d’Ivoire est une belle équipe. Cela commence dimanche à Conakry. Si nous arrivons à prendre des points à l’extérieur, nous aurons fait un grand pas vers la qualification pour le prochain Mondial. Contre le Syli, nous allons confirmer notre suprématie avant de mettre le cap sur le Burkina.
Quel sera le résultat idéal ?
Pour nous, il n’y a pas de résultat idéal en dehors de la victoire. Il faut vaincre tous les adversaires pour se qualifier pour le Mondial 2010. La manière de jouer importe peu. Il faut gagner, c’est tout.
A quelques jours de ce match contre la Guinée, avez-vous des échos de Conakry ?
Je sais que le nouveau Président de la République guinéenne (Ndlr : Dadis Camara) est militaire. On dit qu’il a du caractère et est rigoureux. On apprend que toute la population guinéenne se mobilise pour ce match. Mais cela ne nous effraie pas. Les Eléphants de Côte d’Ivoire sont considérés comme une des meilleures équipes africaines.
Dans sa poule, elle est l’équipe à abattre. Nous savons donc que nous sommes attendus partout.
Une chose est sûre, on saura se battre pour justifier notre rang, notre réputation. Nous sommes prêts à défendre crânement les couleurs de notre pays.
Vous ne redoutez pas l’environnement qui vous sera, sans doute, hostile ?
Quand on a déjà joué la phase finale de la Coupe du monde, on ne doit plus redouter l’environnement d’un match. Nous avons gagné en maturité. Nous n’avons plus la pression et nous devons le démontrer au cours de cette opposition.
Zokora, tantôt milieu de terrain, tantôt défenseur central. Quel est au juste votre poste de prédilection ?
J’ai la chance d’évoluer un peu partout, mais le compartiment qui me sied, c’est le milieu de terrain. Cela fait bientôt dix ans que je traîne ma bosse en sélection nationale. J’y compte une centaine de sélections. Je suis heureux de servir loyalement mon pays.
Quelle image avez-vous de l’entraîneur Vahid qui vient de boucler sa première année à la tête de l’encadrement technique des Eléphants ?
Il est très rigoureux. C’est un perfectionniste qui nous apporte cette culture de la gagne. Avec lui, nous n’avons perdu aucun match. Son bilan est globalement positif. Le plus important maintenant, c’est de qualifier la Côte d’Ivoire pour la phase finale du Mondial 2010 en Afrique du Sud. Ce sera une bonne page dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. J’aime beaucoup Vahid.
La saison écoulée, vous avez réalisé quelque chose d’intéressant en disputant, avec votre club Tottenham, la finale de la coupe de la Ligue en Angleterre. Mais, cette saison, vous avez un tant soit peu balbutié. A quoi cela est dû ?
Ça arrive dans la carrière d’un joueur et dans la vie d’un club. Cette année, nous avons vécu une saison assez difficile. Mais, j’espère que l’équipe redorera son blason la saison prochaine.
Confirmez-vous votre départ de Tottenham pour l’Olympique de Marseille pour la saison prochaine ?
(Rires). Je me prononcerai plus tard. Pour l’instant, je n’ai rien à dire.
Interview réalisée par Jean-Baptiste Béhi
La Côte d’Ivoire affronte la Guinée dimanche à Conakry ; et deux semaines après, elle en découdra avec le Burkina Faso à Ouagadougou. Que vous inspirent ces rencontres ?
Ce sont deux matches importants pour la Côte d’Ivoire qui nourrit l’ambition de se qualifier pour le Mondial pour la deuxième fois. Chaque fois que nous avons rencontré les Guinéens, nous les avons battus. Mais, chaque match a ses réalités. La bataille de Conakry ne sera pas une partie de plaisir. C’est pourquoi nous travaillons d’arrache-pied pour être prêts le jour du match.
Quel est l’état d’esprit du groupe ?
L’équipe se trouve dans un bon état d’esprit, l’ambiance est formidable. Le sacre de notre coéquipier Touré Yaya Gnégnéry a apporté de la joie et de la fierté au groupe. Avec la qualité de l’effectif, il faut démontrer que la Côte d’Ivoire est une belle équipe. Cela commence dimanche à Conakry. Si nous arrivons à prendre des points à l’extérieur, nous aurons fait un grand pas vers la qualification pour le prochain Mondial. Contre le Syli, nous allons confirmer notre suprématie avant de mettre le cap sur le Burkina.
Quel sera le résultat idéal ?
Pour nous, il n’y a pas de résultat idéal en dehors de la victoire. Il faut vaincre tous les adversaires pour se qualifier pour le Mondial 2010. La manière de jouer importe peu. Il faut gagner, c’est tout.
A quelques jours de ce match contre la Guinée, avez-vous des échos de Conakry ?
Je sais que le nouveau Président de la République guinéenne (Ndlr : Dadis Camara) est militaire. On dit qu’il a du caractère et est rigoureux. On apprend que toute la population guinéenne se mobilise pour ce match. Mais cela ne nous effraie pas. Les Eléphants de Côte d’Ivoire sont considérés comme une des meilleures équipes africaines.
Dans sa poule, elle est l’équipe à abattre. Nous savons donc que nous sommes attendus partout.
Une chose est sûre, on saura se battre pour justifier notre rang, notre réputation. Nous sommes prêts à défendre crânement les couleurs de notre pays.
Vous ne redoutez pas l’environnement qui vous sera, sans doute, hostile ?
Quand on a déjà joué la phase finale de la Coupe du monde, on ne doit plus redouter l’environnement d’un match. Nous avons gagné en maturité. Nous n’avons plus la pression et nous devons le démontrer au cours de cette opposition.
Zokora, tantôt milieu de terrain, tantôt défenseur central. Quel est au juste votre poste de prédilection ?
J’ai la chance d’évoluer un peu partout, mais le compartiment qui me sied, c’est le milieu de terrain. Cela fait bientôt dix ans que je traîne ma bosse en sélection nationale. J’y compte une centaine de sélections. Je suis heureux de servir loyalement mon pays.
Quelle image avez-vous de l’entraîneur Vahid qui vient de boucler sa première année à la tête de l’encadrement technique des Eléphants ?
Il est très rigoureux. C’est un perfectionniste qui nous apporte cette culture de la gagne. Avec lui, nous n’avons perdu aucun match. Son bilan est globalement positif. Le plus important maintenant, c’est de qualifier la Côte d’Ivoire pour la phase finale du Mondial 2010 en Afrique du Sud. Ce sera une bonne page dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. J’aime beaucoup Vahid.
La saison écoulée, vous avez réalisé quelque chose d’intéressant en disputant, avec votre club Tottenham, la finale de la coupe de la Ligue en Angleterre. Mais, cette saison, vous avez un tant soit peu balbutié. A quoi cela est dû ?
Ça arrive dans la carrière d’un joueur et dans la vie d’un club. Cette année, nous avons vécu une saison assez difficile. Mais, j’espère que l’équipe redorera son blason la saison prochaine.
Confirmez-vous votre départ de Tottenham pour l’Olympique de Marseille pour la saison prochaine ?
(Rires). Je me prononcerai plus tard. Pour l’instant, je n’ai rien à dire.
Interview réalisée par Jean-Baptiste Béhi
