«Excellence monsieur le président, l’annonce de votre venue chez nous, dans le canton Bakoué, nous a paru irréelle, surnaturelle. Cela relevait pour nous, de la rêverie voire de l’utopie. Il y a des privilèges qui se savourent avec beaucoup d’émotions et de joie. C’est notre cas en ce moment précis. Vous êtes là, parmi nous, Dr Alassane Dramane Ouattara. Nous sommes très heureux de vous accueillir. ADO, ayo kaka. Votre visite dans le canton Bakoué en plein cœur de la forêt montre combien nous comptons pour vous.
Vous nous donnez une opportunité unique, historique et sans précédant de vous exposer sans intermédiaires nos principales préoccupations.
L’une de nos difficultés, concerne les routes qui sont pour la plupart impraticables en toutes saisons. Ce qui fait que se rendre de Sassandra à Lougah, ou de Lobakuya à Kérayo, ou à Poparadji est un parcours de combattant. Aucune voie ne relie les campements pilotes aux villages centres, ce qui rend difficile l’évacuation sanitaire et celle des produits agricoles. Les difficultés touchent tous les autres secteurs que sont l’hydraulique villageoise, l’électrification, la santé, l’éducation.
En ce qui concerne la jeunesse, aucune perspective de formation au cycle secondaire ne s’offre à elle. En outre, aucune perspective de formation professionnelle ne s’offre à elle après la classe de troisième et de terminale.
Comme vœux, nous souhaiterons le soutien et l’encouragement à la création de coopératives de production, de transformation et de commercialisation des produits vivriers. L’alphabétisation et la formation des femmes à l’utilisation des foyers améliorés. La lutte contre le VIH SIDA.
M le président, le temps qui nous est accordé est si court, qu’il ne nous permet pas d’expliquer ici tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Nous osons espérer que grâce à votre projet pour la Côte d’Ivoire, ces doléances seront prises en compte. Ce qui va participer à améliorer le niveau de vie des populations rurales et à lutter durablement contre la pauvreté dans toute la région. Que Dieu vous bénisse.
Recueillis par Thiery Latt, envoyé spécial
Vous nous donnez une opportunité unique, historique et sans précédant de vous exposer sans intermédiaires nos principales préoccupations.
L’une de nos difficultés, concerne les routes qui sont pour la plupart impraticables en toutes saisons. Ce qui fait que se rendre de Sassandra à Lougah, ou de Lobakuya à Kérayo, ou à Poparadji est un parcours de combattant. Aucune voie ne relie les campements pilotes aux villages centres, ce qui rend difficile l’évacuation sanitaire et celle des produits agricoles. Les difficultés touchent tous les autres secteurs que sont l’hydraulique villageoise, l’électrification, la santé, l’éducation.
En ce qui concerne la jeunesse, aucune perspective de formation au cycle secondaire ne s’offre à elle. En outre, aucune perspective de formation professionnelle ne s’offre à elle après la classe de troisième et de terminale.
Comme vœux, nous souhaiterons le soutien et l’encouragement à la création de coopératives de production, de transformation et de commercialisation des produits vivriers. L’alphabétisation et la formation des femmes à l’utilisation des foyers améliorés. La lutte contre le VIH SIDA.
M le président, le temps qui nous est accordé est si court, qu’il ne nous permet pas d’expliquer ici tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Nous osons espérer que grâce à votre projet pour la Côte d’Ivoire, ces doléances seront prises en compte. Ce qui va participer à améliorer le niveau de vie des populations rurales et à lutter durablement contre la pauvreté dans toute la région. Que Dieu vous bénisse.
Recueillis par Thiery Latt, envoyé spécial
