Les fréquentes interruptions de fourniture d’électricité auxquelles les abonnés de la Cie sont confrontés depuis quelque temps pourraient prendre fin incessamment. C’est la lueur d’espoir que le directeur des mouvements d’énergie, Djaha Kouadio Ambroise, voudrait partager avec la population. Et pour cause. La grave panne survenue à la centrale d’Azito est en passe d’être reparée. Il s’agit du retour probable du groupe de 150 mégawatts sur le réseau après l’incident du 29 mai. Ce jour-là, des incidents survenus sur deux unités de production aux centrales thermiques d’Azito et de Ciprel ont occasionné un déficit de production de 260 mégawatts pour une consommation à couvrir de 800 mégawatts. Le fait est que «la centrale thermique de Ciprel a dû arrêter d’urgence sa plus grosse machine de 110 mégawatts, aux environs de 16h25. Et une heure après, il y a eu encore un autre arrêt d’urgence d’un important groupe de production de 150 mégawatts cette fois-ci à la centrale thermique d’Azito», explique le directeur des Mouvements d’énergie.
Le déficit de production ainsi occasionné, toujours selon les explications du directeur des mouvements d’énergie appuyé par le directeur général adjoint chargé du pôle production transport mouvements d’énergie, Traoré Amidou, ne permettait pas d’avoir une disponibilité suffisante pour couvrir la demande aux heures de pointe de consommation (de 19h à minuit). D’où l’obligation depuis lors, de rationner la production à ces heures afin d’équilibrer le système. Même si, précise M. Djaha, le niveau du déficit a pu être réduit le lendemain de l’incident par la reprise de la machine de Ciprel.
Le délestage va peut-être prendre fin dans quelques heures ou jours. Mais pour combien de temps ? La question de fond, c’est l’insuffisance même de la production nationale. Les responsables de la Cie notent que cela fait 10 ans que la production d’électricité n’a pas évolué. Ce qui veut dire qu’aucune unité supplémentaire n’a été construite entre-temps pour suivre l’évolution de la consommation. La conséquence, c’est que l’exploitation se fait quasiment sans marge de manœuvre. De sorte que lorsqu’il y a un incident, il est très difficile pour la compagnie de pallier la défaillance. Surtout quand le problème survient au niveau des plus importantes centrales thermiques comme Azito (la plus importante) et Ciprel.
La Cie rappelle qu’elle «a sensibilisé les autorités publiques à l’urgence de renforcer les moyens de production afin de disposer de la souplesse nécessaire pour résorber les éventuels arrêts fortuits de certaines machines». L’exploitation d’un système normal exige des solutions de secours. Ce qui n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui, déplore le directeur… Et le problème est connu depuis 2006.
Tout le monde attend avec impatience la mise en œuvre du programme de renforcement des capacités élaboré et validé par le gouvernement qui devait avoir démarré depuis l’année dernière. Pour l’instant, la seule note satisfaisante de ce programme, c’est le projet Ciprel III (110 mégawatts) en cours de réalisation actuellement. Mais, cela ne saurait suffire. Selon les responsables de la Cie, il faut dès à présent 300 mégawatts supplémentaires en plus des capacités actuelles installées de 1210 mégawatts «pour pouvoir minorer les défaillances d’un groupe de grande capacité tel que Azito et disposer de réserves nécessaires».
Alakagni Hala
Le déficit de production ainsi occasionné, toujours selon les explications du directeur des mouvements d’énergie appuyé par le directeur général adjoint chargé du pôle production transport mouvements d’énergie, Traoré Amidou, ne permettait pas d’avoir une disponibilité suffisante pour couvrir la demande aux heures de pointe de consommation (de 19h à minuit). D’où l’obligation depuis lors, de rationner la production à ces heures afin d’équilibrer le système. Même si, précise M. Djaha, le niveau du déficit a pu être réduit le lendemain de l’incident par la reprise de la machine de Ciprel.
Le délestage va peut-être prendre fin dans quelques heures ou jours. Mais pour combien de temps ? La question de fond, c’est l’insuffisance même de la production nationale. Les responsables de la Cie notent que cela fait 10 ans que la production d’électricité n’a pas évolué. Ce qui veut dire qu’aucune unité supplémentaire n’a été construite entre-temps pour suivre l’évolution de la consommation. La conséquence, c’est que l’exploitation se fait quasiment sans marge de manœuvre. De sorte que lorsqu’il y a un incident, il est très difficile pour la compagnie de pallier la défaillance. Surtout quand le problème survient au niveau des plus importantes centrales thermiques comme Azito (la plus importante) et Ciprel.
La Cie rappelle qu’elle «a sensibilisé les autorités publiques à l’urgence de renforcer les moyens de production afin de disposer de la souplesse nécessaire pour résorber les éventuels arrêts fortuits de certaines machines». L’exploitation d’un système normal exige des solutions de secours. Ce qui n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui, déplore le directeur… Et le problème est connu depuis 2006.
Tout le monde attend avec impatience la mise en œuvre du programme de renforcement des capacités élaboré et validé par le gouvernement qui devait avoir démarré depuis l’année dernière. Pour l’instant, la seule note satisfaisante de ce programme, c’est le projet Ciprel III (110 mégawatts) en cours de réalisation actuellement. Mais, cela ne saurait suffire. Selon les responsables de la Cie, il faut dès à présent 300 mégawatts supplémentaires en plus des capacités actuelles installées de 1210 mégawatts «pour pouvoir minorer les défaillances d’un groupe de grande capacité tel que Azito et disposer de réserves nécessaires».
Alakagni Hala