Les députés ivoiriens ont été largement informés sur les Accords de partenariat économiques, au cours d’un atelier, organisé récemment par la Plate-forme des organisations de la société civile d’Afrique de l’Ouest sur l’Accord de Cotonou (Poscao-ac) et Environnement et développement en Afrique (Enda), au palais de l’Assemblée nationale, au Plateau. L’état des négociations de l’APE dans ses points de divergence et de convergence, l’état de préparation de la région (les travaux réalisés, la stratégie de coordination régionale et les problèmes), les enjeux majeurs de ces accords, les positions des organisations de la société civile, ne constituent plus de secrets pour eux.
Au terme de deux jours de travaux, Dr. Cheick Tidiane Dieye, coordonnateur de Programme à Enda, a expliqué que des signes visibles montrent que l’évolution de l’Afrique de l’Ouest vers une intégration économique et politique peut être compromise par l’apparition de plusieurs régimes commerciaux. “Par exemple, le 26 novembre 2008, la Côte d’Ivoire a signé un accord intérimaire avec l’Union européenne pour ne pas perdre son accès au marché européen, même si elle continue de négocier avec la région puisque les autres Etats n’ont encore rien signé”, a-t-il indiqué. Pour lui, en cas d’échec de ces négociations, les conséquences seraient incalculables pour la Côte d’Ivoire. Il appelle, en conséquence, le gouvernement à tout faire pour préserver l’intégration régionale en différant son calendrier de libéralisation. Ici, les parlementaires, a-t-il souligné, qui ont désormais un niveau d’information plus dense pourrait aider les décideurs à trouver une solution bénéfique à tous “parce que seule, la Côte d’Ivoire ne peut rien”.
Gomon Edmond
Au terme de deux jours de travaux, Dr. Cheick Tidiane Dieye, coordonnateur de Programme à Enda, a expliqué que des signes visibles montrent que l’évolution de l’Afrique de l’Ouest vers une intégration économique et politique peut être compromise par l’apparition de plusieurs régimes commerciaux. “Par exemple, le 26 novembre 2008, la Côte d’Ivoire a signé un accord intérimaire avec l’Union européenne pour ne pas perdre son accès au marché européen, même si elle continue de négocier avec la région puisque les autres Etats n’ont encore rien signé”, a-t-il indiqué. Pour lui, en cas d’échec de ces négociations, les conséquences seraient incalculables pour la Côte d’Ivoire. Il appelle, en conséquence, le gouvernement à tout faire pour préserver l’intégration régionale en différant son calendrier de libéralisation. Ici, les parlementaires, a-t-il souligné, qui ont désormais un niveau d’information plus dense pourrait aider les décideurs à trouver une solution bénéfique à tous “parce que seule, la Côte d’Ivoire ne peut rien”.
Gomon Edmond