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Économie Publié le mercredi 3 juin 2009 | Notre Voie

Politique semencière nationale: Les textes de loi adoptés par les experts

Les documents de la politique semencière nationale, l’avant-projet de loi sur les semences et les textes réglementaires pour le développement du secteur semencier ont fait l’objet d’un examen rigoureux des experts de la Fao et de l’administration qui les ont adoptés, au cours d’un atelier, récemment, à l’hôtel Belle côte de la Riviera. Ils attendent désormais du gouvernement qu’il leur en donne une forme légale par la prise de décrets et arrêtés. En effet, la Fao déploie depuis juin 2007, un projet de coopération technique sur la redynamisation du secteur semencier national qui est dans sa phase terminale. Ce projet vise, selon la représentante résidente de la Fao, Mme Marie Noëlle Korara, à apporter une assistance technique au gouvernement de Côte d’Ivoire dans l’élaboration et la mise en place d’une politique semencière et d’un cadre réglementaire ouvert à l’espace Cedeao/Uemoa. L’appui à la réhabilitation du Laboratoire d’analyses de semences et plants du Lanada et du laboratoire de vitro plants de l’Ufr de biosciences, et le renforcement des capacités du personnel technique du ministère de l’Agriculture ainsi que des producteurs de semences communautaires, sont les autres composantes de ce projet.

C’est que, pour Mme Korara, l’accroissement des productions agricoles, la recherche de l’autosuffisance alimentaire et la sécurité alimentaire supposent que la disponibilité et l’accessibilité des agriculteurs aux intrants agricoles, particulièrement aux semences de qualité, soient assurées. Or, a-t-elle déploré, le secteur semencier national manque d’organisation dans ses principales fonctions et se caractérise par l’absence d’une législation capable de sécuriser les différents opérateurs et utilisateurs. Ces difficultés prennent d’ailleurs leur source dans la libéralisation et le désengagement de l’Etat des secteurs productifs “à la suite du passage brusque et sans transition d’un système administré dans lequel l’Etat assurait l’ensemble des fonctions à un système où le secteur privé, sans moyen ni préparation, est appelé à assumer l’essentiel de ces fonctions”.

Le ministère de l’Agriculture, selon le directeur de la politique semencière, a désormais de la matière à proposer en Conseil des ministres pour légiférer sereinement.


Gomon Edmond
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