En visite à Soubré - ADO rend hommage à feu Donwahi

Il y’a des gestes qui expriment l’attachement à un être cher qui, malheureusement, n’est plus de ce monde et la compassion qu’on a pour sa famille. Les mots seuls ne suffisent pas pour l’exprimer. Mais les gestes, si. Aucun obstacle, ne peut empêcher leurs réalisations. Hier, le président du RDR qui était à Soubré a prouvé par, au moins quatre gestes, la considération qu’il avait pour feu Charles Bauza Donwahi, ancien président de l’Assemblée nationale, décédé le 2 août 1997, et qui repose à Mayo, son village natal. D’abord, il a accepté de se rendre dans ledit village, distant de la voie principale de 15 KM, mais 15 Km qui se parcourent en 45 mn. La piste étant impraticable, surtout en cette saison des pluies. Ensuite, décider de braver le soleil. En effet, sous un soleil de plomb, le président du RDR a décidé, malgré tout, de rallier la résidence du défunt à son caveau distant d’au moins, 200 m en compagnie d’ Alain Charles Donwahi, fils du défunt. Geste qui sera imité par la population venue le voir. Et puis, vint le moment de l’émotion. A pas lents, le président du RDR s’arrête à l’entrée du caveau, puis dépose une gerbe de fleur sur la tombe de l’illustre disparu. Puis s’invite la tradition. Le porte parole du chef du village, Guié François, lui remet un pagne à son retour du cimetière. «En pays Bété, ce pagne signifie la fin des funérailles en ce qui vous concerne pour notre fils», explique-t-il. L’autre signe de cet hommage à Mayo, sera le partage du déjeuner au domicile de l’ancien député de Soubré. L’hommage à Donwahi va se poursuivre à Soubré. En effet, c’est à l’espace qui porte le nom du disparu que le président du RDR a choisi d’animer son meeting. Meeting au cours duquel, il lui a rendu un hommage solennel. «Je ne saurai m’adresser à vous sans penser à ce grand homme que fut Donwahi. Quand j’étais aux affaires, il me prodiguait de sages conseils. C’est un aîné travailleur pour qui j’ai beaucoup de respect», a indiqué le candidat du RDR à la présidentielle du 29 novembre 2009.
Thiery Latt
Envoyé spécial