ELECTION PRESIDENTIELLE 2009
LOR - KORE
VISITE DANS LE BAS-SASSANDRA
DU 2 AU 6 JUIN 2009
DISCOURS DU PREMIER MINISTRE ALASSANE D. OUATTARA
CANDIDADT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE
ETAPE DE SOUBRE
Mesdames et messieurs les Ministres,
Monsieur le maire de la commune de San-Pedro,
Messieurs les adjoints au maire de Soubré,
Mesdames et Messieurs les représentants du RHDP,
Honorables chefs religieux, chefs traditionnels, chefs de terre er chefs de communauté,
Mes chers compatriotes de Soubré
Chers frères et chères sœurs,
Je voudrais vous remercier de l’accueil si chaleureux que vous me réservez dans votre belle ville de Soubré.
Vous voir si nombreux, Bétés, Kouziés, Baoulés, Lobis, Malinkés, tous réunis sur cette place est pour moi un grand motif d’encouragement.
C’est avec une profonde joie que je vous retrouve, après ma précédente visite, il y a sept ans.
Nous ne nous sommes pas vus depuis, mais Soubré a toujours eu une place spéciale dans mon cœur, pour trois raisons.
D’abord, parce que Soubré est une Côte d’Ivoire en miniature.
Sur cette terre, travaillent et résident des populations venues de partout. Cette diversité est une force. Je rends hommage aux populations autochtones pour l’avoir compris.
Ensuite, parce que la Côte d’Ivoire doit beaucoup aux populations de Soubré.
Vous produisez tout ce qui fait notre richesse : le café, le cacao, le palmier à huile, l’hévéa.
Si la Côte d’Ivoire est devenue ce qu’elle est, c’est grâce au fruit de votre travail, vous les paysans. Vous méritez notre reconnaissance.
Enfin, la troisième raison c’est que non loin d’ici, il y a le barrage de Buyo qui produit 70% de notre électricité. Chacun sait combien l’électricité est importante.
Car sans électricité, il n’y a pas de développement et il n’y a pas de confort.
Chers frères et sœurs de Soubré,
C’est à nous que vous avez confié la responsabilité de la commune de Soubré. Cela veut dire que le lien entre vous et nous est solide. La confiance existe.
Je salue donc le maire et tous les conseillers municipaux. Je remercie tout particulièrement les conseillers municipaux pour la part qu’ils ont prise dans le succès de cette mobilisation.
Vous me permettrez également de saluer tous ceux qui ont la responsabilité de notre campagne dans cette région. Je vous salue pour votre engagement et votre détermination à faire aboutir notre combat pour la Côte d’Ivoire.
Le combat pour l’unité.
Le combat pour la paix.
Le combat pour la solidarité.
Le combat pour le bien-être de tous.
Chers parents de Soubré,
Chers frères et sœurs,
Pour les populations de Soubré comme pour toute la Côte d’Ivoire, un homme a beaucoup compté. Un compagnon du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY.
Je veux parler de mon aîné, feu Charles Bauza DONWAHI, qui a succédé comme Président de l’Assemblée Nationale à un autre de mes aînés, le Président Henri KONAN BEDIE.
J’ai été marqué par son honnêteté, son sens de l’Etat et son amour pour la Côte d’Ivoire.
Lorsque j’étais Premier ministre du Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY de 1990 à 1993, j’ai souvent sollicité ses conseils pour mener à bien ma difficile mission. Il m’a toujours été d’un précieux concours.
Aussi, avant la tenue de ce meeting, j’ai tenu à saluer sa mémoire et lui témoigner toute ma reconnaissance en allant m’incliner sur son caveau. Je voudrais remercier Alain et toute la famille Donwahi pour l’accueil familial qui vient de nous être réservé à Mayo.
Je veux aussi saluer un autre fils de la région dont nous sommes tous fiers. Le Président Marcel ZADY KESSY. J’ai pour lui une grande amitié. Je l’admire pour sa compétence, son sens du service public, son expérience et son ouverture d’esprit.
Ce sont autant de qualités qui ont amené, le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY à lui confier la direction d’une des plus grandes entreprises de notre pays : la CIE, née de la privatisation de l’EECI, à laquelle nous avons contribué.
Une entreprise qu’il gère à la satisfaction de tous et dans l’intérêt général.
Avant de retourner à Abidjan, je m’arrêterai à Yacolidabouo, son village natal, pour saluer ses parents et la population.
Je salue également le Professeur Bernard ZADI ZAOUROU. Un grand Universitaire, un intellectuel dans le sens le plus noble du terme. Il y a une constance chez lui : être du côté de la vérité. Nous nous apprécions. C’est un frère pour moi.
Ainsi, Soubré ne produit pas seulement de bons produits agricoles, elle produit aussi des hommes de qualité. Tant d’excellence me conduit à me présenter devant vous avec beaucoup d’humilité.
Oui, c’est très humblement que je viens aujourd’hui vous parler de mon projet pour notre pays.
ADO Solutions, voilà ce qui est écrit sur ce podium parce que les difficultés de notre pays ne sont pas une fatalité.
Nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour nos enfants, si nous travaillons tous, main dans la main.
Vous les jeunes, vous qui avez la force, l’enthousiasme et l’énergie, est-ce que la Côte d’Ivoire peut compter sur vous ?
Vous les femmes, vous qui incarnez l’amour et la sagesse, est-ce que la Côte d’Ivoire peut compter sur vous ?
Habitants de Soubré, est-ce que la Côte d’Ivoire peut compter sur vous ?
Chers frères et sœurs de Soubré,
Comme vous le savez, le 29 Novembre 2009, vous aurez à choisir le Président de la République.
Votre vote va beaucoup compter parce que notre pays traverse d’énormes difficultés depuis une dizaine d’années.
Votre vote sera essentiel parce que celui que vous allez choisir doit être capable de bien gérer notre pays et de vous apporter la paix et la sécurité.
Il doit être capable d’améliorer vos conditions de vie, de faire en sorte que chacun d’entre vous puisse se nourrir, avoir de l’eau potable, se soigner, se loger, éduquer ses enfants.
Il doit être capable de trouver du travail pour tous.
Il doit être capable de vous permettre, vous les planteurs de bien vivre de la vente de vos produits : le café, le cacao, l’hévéa, le palmier à huile.
Il doit être capable enfin de vous rassembler pour mettre notre pays debout et pour lui donner un nouvel élan.
Je suis là pour vous dire que je suis prêt à servir mon pays parce que j’ai la conviction que les choses peuvent changer.
Je suis là pour vous dire que notre pays peut rebondir.
Pour cela, nous devons être unis et rassemblés parce que nous sommes la Côte d’Ivoire.
Je me présente à l’élection présidentielle par amour pour mon pays.
Je me présente parce que j’ai des raisons de croire que j’incarne le changement que vous attendez.
La première raison, c’est que je connais vos problèmes.
La deuxième raison : j’ai des solutions pour vous et pour notre pays. De vraies solutions.
La troisième raison : j’ai de l’expérience. Une expérience que j’ai acquise comme Premier ministre auprès du Président Félix HOUHPHOUËT-BOIGNY.
Chers frères et sœurs de Soubré
Le plus grand défi, c’est celui de la paix.
Grâce à l’action du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, nous avons connu la paix pendant plus de quarante ans. C’est la paix qui nous a permis de construire un des plus beaux pays d’Afrique. Une Nation prospère, enviée et respectée.
Malheureusement, nous avons régressé ces dernières années.
Au lieu de nous unir, nous nous sommes divisés ; nous nous sommes tournés le dos.
Le temps du rassemblement est donc arrivé.
Je veux rassembler notre Nation.
Je le redis. Notre pays a besoin de paix.
Prenons l’engagement tous ensemble de ne pas répéter les erreurs qui ont failli précipiter notre pays dans le chaos.
Ici comme ailleurs, il y a eu des incompréhensions. Cela appartient à l’histoire. Il est temps de tourner la page et de regarder vers l’avenir.
Pour cela, pardonnons-nous. Car seul le pardon sincère nous permettra de retrouver les voies de la réconciliation.
Je travaillerai à cette réconciliation avec le soutien de toutes les bonnes volontés, avec le concours de toutes celles et de tous ceux qui partagent les valeurs auxquelles je crois : la tolérance, le respect de l’autre, le respect de la vie humaine, la solidarité et la fraternité.
J’ai confiance en vous.
Parce que beaucoup d’entre vous apportent la preuve chaque jour que nous pouvons surmonter nos divisions et nos clivages.
Je travaillerai de toutes mes forces à l’unité de notre pays.
Je veux être le Président de la République qui incarne l’unité nationale.
Le peuple ne s’unit que lorsque l’exemple vient d’en haut.
C’est dans sa manière de gouverner que le Président de la République rendra possible l’unité et le rassemblement.
C’est pourquoi je serai le Président de tous les Ivoiriens, je ferai travailler tous les Ivoiriens ensemble, quelles que soient leurs ethnies, leur religion ou leurs convictions politiques.
Je l’ai fait lorsque j’étais Premier ministre.
Je le ferai dès ma prise de fonction ; je formerai un Gouvernement de large rassemblement.
Je veillerai à ce que le Gouvernement et toutes les administrations soient le reflet de la diversité de notre pays.
Chers frères et sœurs de Soubré,
L’unité n’est possible que si tous les Ivoiriens sont traités de la même manière.
Les premières victimes des injustices, ce sont les femmes. Il n’est pas normal que des jeunes filles ne puissent pas avoir accès à l’école. Il est inacceptable qu’on refuse aux femmes d’exercer certains métiers.
Qu’elles ne puissent pas bénéficier de crédits pour financer leurs activités. Qu’elles soient mal payées alors qu’elles font le même travail que les hommes. Qu’elles ne puissent pas exercer les mêmes responsabilités.
Avec moi, cela va changer !
A la paix et à l’unité nationale, il faut ajouter un autre préalable : la sécurité.
C’est une préoccupation constante que vous exprimez ici à Soubré. Vous voulez plus de sécurité.
Vous êtes fatigués de ces coupeurs de routes qui vous dépouillent de votre argent et de vos marchandises.
Si l’insécurité s’est développée ces dernières années, c’est parce que l’Etat est faible.
L’Etat doit réaffirmer son autorité. Je donnerai aux Forces de l’ordre, de Gendarmerie et de Police, les moyens et les ressources nécessaires pour remplir leur difficile mission.
En plus des brigades de gendarmerie et de commissariats de police, je prévois la création de groupements d’interventions rapides chargés de sécuriser nos routes.
J’ai beaucoup de respect pour ce que font nos gendarmes et policiers. Je souhaite qu’ils retrouvent la confiance de nos populations et qu’ils soient perçus par elles comme des protecteurs.
Chers frères et sœurs,
Il y a des questions que vous vous posez, pour lesquelles vous voulez des solutions.
Je pense à l’accès à la santé, à l’école, à l’eau potable, à l’électricité, au logement.
La santé.
Ici à Soubré, comme à Buyo, à Grand Zattry ou à Méagui, vous êtes nombreux à ne pas pouvoir vous soigner quand vous êtes malades.
Les centres de santé sont délabrés et sous-équipés. A la maternité d’Oupoyo que j’ai visitée à mon arrivée, il n’y a même pas d’aspirateurs pour déboucher les narines des nouveaux nés. Le personnel soignant est obligé de souffler avec la bouche dans les narines des nouveau-nés.
L’une de mes solutions en matière de santé sera la création d’une Assurance Maladie. Vous payez 1 000 FCFA par mois, et vous avez droit aux soins dans tous les centres de santé et aux médicaments de première nécessité.
Nous rénoverons aussi tous les centres de santé du département de Soubré, nous en construirons de nouveaux, et nous prendrons des mesures pour soigner gratuitement les personnes atteintes du Sida, pour la prise en charge des frais d’accouchement, pour la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées.
Cela va représenter plus de 12 milliards de FCFA dans les cinq ans à venir pour le seul département de Soubré.
L’eau.
Personne ne peut comprendre qu’il n’y ait pas d’eau potable dans certains villages, alors qu’il pleut beaucoup dans la région.
Il faut mettre fin à cette situation ! Nous réaliserons dans les cinq ans à venir, 374 nouveaux forages. Nous réparerons 495 pompes villageoises qui ne fonctionnement pas.
Nous réhabiliterons toutes les installations pour l’approvisionnement en eau dans les sous- préfectures et dans les gros villages.
L’électricité.
Tous les villages de plus de 500 habitants seront reliés au réseau électrique.
Les campements ne seront pas oubliés. Avec l’appui de l’Etat, ils seront dotés de petites unités de production d’électricité pour s’éclairer.
Nous envisageons de construire ici à Soubré un deuxième barrage hydroélectrique puisque nous avons la chance d’avoir de l’eau en abondance dans cette région.
Cela va nécessiter un investissement de plus de 300 milliards de F CFA.
Les routes.
Je connais les difficultés que vous rencontrez pour circuler sur les routes de la région et pour transporter vos marchandises vers les centres de commercialisation.
Les routes et les pistes sont en très mauvais état car elles n’ont pas été entretenues. Regardez la « Côtière » : il faut plus de 4 heures pour faire Abidjan-Soubré à cause du mauvais état de la route.
Ainsi, nous allons rénover les axes qui avaient été bitumés, nous bitumerons de nouvelles routes, nous réhabiliterons toutes les routes en terre, et nous ouvrirons de nouvelles pistes.
Puisque nous parlons de routes, je n’ai pas oublié nos parents transporteurs dont les véhicules souffrent énormément à cause de l’état défectueux de notre réseau routier.
Nous vous aiderons à acheter de nouveaux camions ou des cars de transports pour faciliter l’évacuation de vos produits et le transport des passagers.
Au total, ce sont plus de 72 milliards de FCFA qui seront consacrés aux infrastructures et au transport dans le département de Soubré.
L’habitat.
Je sais que vous voulez tous être propriétaire de votre maison
Ici, comme dans d’autres régions de la Côte d’Ivoire, on n’a pas toujours pensé à construire des logements à bas prix ou à favoriser l’accès à la propriété.
De plus, il y a malheureusement encore beaucoup de familles qui vivent dans des logements dangereux ou insalubres.
Mon ambition, c’est de faire en sorte que le maximum d’Ivoiriens puisse acheter sa maison.
Ce que je propose pour que vous soyez propriétaire de votre maison, c’est un prêt de 5 millions de FCFA, à faibles taux d’intérêt, que vous remboursez sur 25 ans, à raison de 25.000FCFA par mois.
Dans le département de Soubré, nous consacrerons 23 milliards de FCFA au logement.
L’école.
Il y a beaucoup d’enfants de cette région qui ne vont pas à l’école. Cette situation est inacceptable.
Je veux que chaque enfant de Soubré puisse aller à l’école car les jeunes sont l’avenir de notre pays.
Je m’engage à ce que l’école soit gratuite jusqu’à l’âge de 15 ans.
J’ai un programme qui prévoit pour le département de Soubré, la rénovation des établissements scolaires, la construction de 1 692 classes dans le primaire, de 146 classes dans le secondaire, la création de lycées professionnels, la connexion des établissements au réseau Internet et l’équipement en matériel informatique.
Vous pouvez me faire confiance car, lorsque j’étais Premier ministre, nous avons fait construire un collège ici à Soubré avec le financement de la BAD.
Pour l’éducation nous investirons pour vous, près de 20 milliards de FCFA.
Chers frères et sœurs de Soubré
Voilà ma première grande ambition pour votre département : mettre à votre disposition des services publics de qualité dans les domaines de la santé, de l’éducation et des infrastructures. Cela permettra de lutter contre la pauvreté et contre les inégalités.
Ma seconde ambition, c’est l’emploi, notamment celui des jeunes.
Comment accepter le sort qui est fait à nos enfants ?
Tout le monde le sait : ce sont les jeunes qui souffrent le plus du chômage. C’est pourquoi l’emploi est la priorité de mes priorités.
Je m’engage à apporter à chaque jeune, le soutien dont il a besoin pour se réaliser.
Cela veut dire que si un jeune de Soubré a un projet, il sera aidé par l’Etat.
Pour favoriser la création d’emplois dans le secteur informel, pour le financement des projets portés par vous les jeunes qui m’écoutez, ce sont plus de 18 milliards de FCFA en cinq ans qui seront prévus.
J’ai aussi pensé à vous les femmes, qui, la plupart du temps, n’êtes pas traitées à égalité avec les hommes dans le domaine de la création des entreprises.
Vous avez plus de difficultés à obtenir des crédits. Je veux mettre fin à cette discrimination.
Plus d’un milliard et demi de crédits sera mis à votre disposition, mes sœurs, pour le financement des projets qui vous tiennent à cœur.
Chers frères et sœurs de Soubré,
Il est possible d’obtenir des résultats concrets, si nous arrivons à valoriser les atouts de nos régions.
Pour Soubré, comme je l’ai dit tout à l’heure, il faudra assurer à vous, nos parents paysans, des revenus correspondant à votre travail.
Je m’engage à ce que vous soyez les premiers bénéficiaires de la vente de vos produits.
C’est pourquoi, j’ai décidé de créer une seule structure de commercialisation pour le café-cacao.
Comment comprendre que vous qui participez tant à la richesse nationale, vous soyez de plus en plus pauvres ?
Je veux réparer cette injustice.
Je m’engage également à ce que vous ayez l’encadrement dont vous avez besoin pour continuer de produire le café, le cacao, l’hévéa, le palmier à huile.
En plus de ces produits, nous vous aiderons à développer la culture de produits vivriers car vous devez produire ici-même ce que vous mangez.
Pour le riz par exemple, il suffit d’aménager les bas-fonds dont vous disposez. Cela évitera de faire venir le riz d’ailleurs.
Chers parents,
Je sais que l’une de vos préoccupations majeures concerne le foncier rural.
Le foncier rural est la première source de problèmes dans la région.
La loi sur le foncier qui a été votée à l’unanimité en 1998 n’a pas été bien comprise. Pourtant, elle tient compte de nos valeurs et coutumes et elle permet de sécuriser toutes les transactions qui sont faites dans ce domaine.
Il n’y a pas d’autre moyen que de bien vous l’expliquer pour éviter les conflits auxquels nous assistons malheureusement.
Je m’engage à tout faire pour que cette loi soit respectée car elle est indispensable pour la sécurité et pour la Paix sociale dans le département de Soubré.
Pour la région de Soubré, je mobiliserai 26 milliards de FCFA pour l’agriculture.
Mes chers compatriotes de Soubré, chers frères et sœurs,
Voilà mes solutions pour le département de Soubré. Au total, c’est un investissement global de plus de 531 milliards que je prévois pour le développement économique, social et culturel de votre département.
Comme vous le constatez, j’ai un projet d’espoir que je mettrai en œuvre dès que je serai au pouvoir.
Ce projet est sérieux et réalisable.
Il est détaillé et chiffré.
Je sais exactement ce que je ferai pour chacune de nos régions, pour chacun de nos départements.
C’est la réponse aux inquiétudes que vous exprimez, à vos doutes sur l’avenir de notre pays.
Si nous réapprenons à vivre ensemble, nous donnerons un autre destin à notre beau pays.
C’est avec vous que je veux reconstruire la Côte d’Ivoire nouvelle, une Côte d’Ivoire de paix où chacun sera traité avec respect, une Côte d’Ivoire solidaire, fraternelle et prospère.
Oui, je crois en la renaissance de notre pays.
Mes Solutions sont ambitieuses
Mes Solutions sont réalisables.
Mes Solutions prennent en compte chaque Ivoirien, sa famille, sa région.
Et vous, chers amis de Soubré, êtes-vous prêts à soutenir mon projet ?
Etes-vous prêts à m’apporter votre soutien ?
Je salue votre détermination !
La Côte d’Ivoire a besoin de vous.
Elle compte sur vous.
Je compte sur vous.
Je vous remercie !
LOR - KORE
VISITE DANS LE BAS-SASSANDRA
DU 2 AU 6 JUIN 2009
DISCOURS DU PREMIER MINISTRE ALASSANE D. OUATTARA
CANDIDADT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE
ETAPE DE SOUBRE
Mesdames et messieurs les Ministres,
Monsieur le maire de la commune de San-Pedro,
Messieurs les adjoints au maire de Soubré,
Mesdames et Messieurs les représentants du RHDP,
Honorables chefs religieux, chefs traditionnels, chefs de terre er chefs de communauté,
Mes chers compatriotes de Soubré
Chers frères et chères sœurs,
Je voudrais vous remercier de l’accueil si chaleureux que vous me réservez dans votre belle ville de Soubré.
Vous voir si nombreux, Bétés, Kouziés, Baoulés, Lobis, Malinkés, tous réunis sur cette place est pour moi un grand motif d’encouragement.
C’est avec une profonde joie que je vous retrouve, après ma précédente visite, il y a sept ans.
Nous ne nous sommes pas vus depuis, mais Soubré a toujours eu une place spéciale dans mon cœur, pour trois raisons.
D’abord, parce que Soubré est une Côte d’Ivoire en miniature.
Sur cette terre, travaillent et résident des populations venues de partout. Cette diversité est une force. Je rends hommage aux populations autochtones pour l’avoir compris.
Ensuite, parce que la Côte d’Ivoire doit beaucoup aux populations de Soubré.
Vous produisez tout ce qui fait notre richesse : le café, le cacao, le palmier à huile, l’hévéa.
Si la Côte d’Ivoire est devenue ce qu’elle est, c’est grâce au fruit de votre travail, vous les paysans. Vous méritez notre reconnaissance.
Enfin, la troisième raison c’est que non loin d’ici, il y a le barrage de Buyo qui produit 70% de notre électricité. Chacun sait combien l’électricité est importante.
Car sans électricité, il n’y a pas de développement et il n’y a pas de confort.
Chers frères et sœurs de Soubré,
C’est à nous que vous avez confié la responsabilité de la commune de Soubré. Cela veut dire que le lien entre vous et nous est solide. La confiance existe.
Je salue donc le maire et tous les conseillers municipaux. Je remercie tout particulièrement les conseillers municipaux pour la part qu’ils ont prise dans le succès de cette mobilisation.
Vous me permettrez également de saluer tous ceux qui ont la responsabilité de notre campagne dans cette région. Je vous salue pour votre engagement et votre détermination à faire aboutir notre combat pour la Côte d’Ivoire.
Le combat pour l’unité.
Le combat pour la paix.
Le combat pour la solidarité.
Le combat pour le bien-être de tous.
Chers parents de Soubré,
Chers frères et sœurs,
Pour les populations de Soubré comme pour toute la Côte d’Ivoire, un homme a beaucoup compté. Un compagnon du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY.
Je veux parler de mon aîné, feu Charles Bauza DONWAHI, qui a succédé comme Président de l’Assemblée Nationale à un autre de mes aînés, le Président Henri KONAN BEDIE.
J’ai été marqué par son honnêteté, son sens de l’Etat et son amour pour la Côte d’Ivoire.
Lorsque j’étais Premier ministre du Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY de 1990 à 1993, j’ai souvent sollicité ses conseils pour mener à bien ma difficile mission. Il m’a toujours été d’un précieux concours.
Aussi, avant la tenue de ce meeting, j’ai tenu à saluer sa mémoire et lui témoigner toute ma reconnaissance en allant m’incliner sur son caveau. Je voudrais remercier Alain et toute la famille Donwahi pour l’accueil familial qui vient de nous être réservé à Mayo.
Je veux aussi saluer un autre fils de la région dont nous sommes tous fiers. Le Président Marcel ZADY KESSY. J’ai pour lui une grande amitié. Je l’admire pour sa compétence, son sens du service public, son expérience et son ouverture d’esprit.
Ce sont autant de qualités qui ont amené, le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY à lui confier la direction d’une des plus grandes entreprises de notre pays : la CIE, née de la privatisation de l’EECI, à laquelle nous avons contribué.
Une entreprise qu’il gère à la satisfaction de tous et dans l’intérêt général.
Avant de retourner à Abidjan, je m’arrêterai à Yacolidabouo, son village natal, pour saluer ses parents et la population.
Je salue également le Professeur Bernard ZADI ZAOUROU. Un grand Universitaire, un intellectuel dans le sens le plus noble du terme. Il y a une constance chez lui : être du côté de la vérité. Nous nous apprécions. C’est un frère pour moi.
Ainsi, Soubré ne produit pas seulement de bons produits agricoles, elle produit aussi des hommes de qualité. Tant d’excellence me conduit à me présenter devant vous avec beaucoup d’humilité.
Oui, c’est très humblement que je viens aujourd’hui vous parler de mon projet pour notre pays.
ADO Solutions, voilà ce qui est écrit sur ce podium parce que les difficultés de notre pays ne sont pas une fatalité.
Nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour nos enfants, si nous travaillons tous, main dans la main.
Vous les jeunes, vous qui avez la force, l’enthousiasme et l’énergie, est-ce que la Côte d’Ivoire peut compter sur vous ?
Vous les femmes, vous qui incarnez l’amour et la sagesse, est-ce que la Côte d’Ivoire peut compter sur vous ?
Habitants de Soubré, est-ce que la Côte d’Ivoire peut compter sur vous ?
Chers frères et sœurs de Soubré,
Comme vous le savez, le 29 Novembre 2009, vous aurez à choisir le Président de la République.
Votre vote va beaucoup compter parce que notre pays traverse d’énormes difficultés depuis une dizaine d’années.
Votre vote sera essentiel parce que celui que vous allez choisir doit être capable de bien gérer notre pays et de vous apporter la paix et la sécurité.
Il doit être capable d’améliorer vos conditions de vie, de faire en sorte que chacun d’entre vous puisse se nourrir, avoir de l’eau potable, se soigner, se loger, éduquer ses enfants.
Il doit être capable de trouver du travail pour tous.
Il doit être capable de vous permettre, vous les planteurs de bien vivre de la vente de vos produits : le café, le cacao, l’hévéa, le palmier à huile.
Il doit être capable enfin de vous rassembler pour mettre notre pays debout et pour lui donner un nouvel élan.
Je suis là pour vous dire que je suis prêt à servir mon pays parce que j’ai la conviction que les choses peuvent changer.
Je suis là pour vous dire que notre pays peut rebondir.
Pour cela, nous devons être unis et rassemblés parce que nous sommes la Côte d’Ivoire.
Je me présente à l’élection présidentielle par amour pour mon pays.
Je me présente parce que j’ai des raisons de croire que j’incarne le changement que vous attendez.
La première raison, c’est que je connais vos problèmes.
La deuxième raison : j’ai des solutions pour vous et pour notre pays. De vraies solutions.
La troisième raison : j’ai de l’expérience. Une expérience que j’ai acquise comme Premier ministre auprès du Président Félix HOUHPHOUËT-BOIGNY.
Chers frères et sœurs de Soubré
Le plus grand défi, c’est celui de la paix.
Grâce à l’action du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, nous avons connu la paix pendant plus de quarante ans. C’est la paix qui nous a permis de construire un des plus beaux pays d’Afrique. Une Nation prospère, enviée et respectée.
Malheureusement, nous avons régressé ces dernières années.
Au lieu de nous unir, nous nous sommes divisés ; nous nous sommes tournés le dos.
Le temps du rassemblement est donc arrivé.
Je veux rassembler notre Nation.
Je le redis. Notre pays a besoin de paix.
Prenons l’engagement tous ensemble de ne pas répéter les erreurs qui ont failli précipiter notre pays dans le chaos.
Ici comme ailleurs, il y a eu des incompréhensions. Cela appartient à l’histoire. Il est temps de tourner la page et de regarder vers l’avenir.
Pour cela, pardonnons-nous. Car seul le pardon sincère nous permettra de retrouver les voies de la réconciliation.
Je travaillerai à cette réconciliation avec le soutien de toutes les bonnes volontés, avec le concours de toutes celles et de tous ceux qui partagent les valeurs auxquelles je crois : la tolérance, le respect de l’autre, le respect de la vie humaine, la solidarité et la fraternité.
J’ai confiance en vous.
Parce que beaucoup d’entre vous apportent la preuve chaque jour que nous pouvons surmonter nos divisions et nos clivages.
Je travaillerai de toutes mes forces à l’unité de notre pays.
Je veux être le Président de la République qui incarne l’unité nationale.
Le peuple ne s’unit que lorsque l’exemple vient d’en haut.
C’est dans sa manière de gouverner que le Président de la République rendra possible l’unité et le rassemblement.
C’est pourquoi je serai le Président de tous les Ivoiriens, je ferai travailler tous les Ivoiriens ensemble, quelles que soient leurs ethnies, leur religion ou leurs convictions politiques.
Je l’ai fait lorsque j’étais Premier ministre.
Je le ferai dès ma prise de fonction ; je formerai un Gouvernement de large rassemblement.
Je veillerai à ce que le Gouvernement et toutes les administrations soient le reflet de la diversité de notre pays.
Chers frères et sœurs de Soubré,
L’unité n’est possible que si tous les Ivoiriens sont traités de la même manière.
Les premières victimes des injustices, ce sont les femmes. Il n’est pas normal que des jeunes filles ne puissent pas avoir accès à l’école. Il est inacceptable qu’on refuse aux femmes d’exercer certains métiers.
Qu’elles ne puissent pas bénéficier de crédits pour financer leurs activités. Qu’elles soient mal payées alors qu’elles font le même travail que les hommes. Qu’elles ne puissent pas exercer les mêmes responsabilités.
Avec moi, cela va changer !
A la paix et à l’unité nationale, il faut ajouter un autre préalable : la sécurité.
C’est une préoccupation constante que vous exprimez ici à Soubré. Vous voulez plus de sécurité.
Vous êtes fatigués de ces coupeurs de routes qui vous dépouillent de votre argent et de vos marchandises.
Si l’insécurité s’est développée ces dernières années, c’est parce que l’Etat est faible.
L’Etat doit réaffirmer son autorité. Je donnerai aux Forces de l’ordre, de Gendarmerie et de Police, les moyens et les ressources nécessaires pour remplir leur difficile mission.
En plus des brigades de gendarmerie et de commissariats de police, je prévois la création de groupements d’interventions rapides chargés de sécuriser nos routes.
J’ai beaucoup de respect pour ce que font nos gendarmes et policiers. Je souhaite qu’ils retrouvent la confiance de nos populations et qu’ils soient perçus par elles comme des protecteurs.
Chers frères et sœurs,
Il y a des questions que vous vous posez, pour lesquelles vous voulez des solutions.
Je pense à l’accès à la santé, à l’école, à l’eau potable, à l’électricité, au logement.
La santé.
Ici à Soubré, comme à Buyo, à Grand Zattry ou à Méagui, vous êtes nombreux à ne pas pouvoir vous soigner quand vous êtes malades.
Les centres de santé sont délabrés et sous-équipés. A la maternité d’Oupoyo que j’ai visitée à mon arrivée, il n’y a même pas d’aspirateurs pour déboucher les narines des nouveaux nés. Le personnel soignant est obligé de souffler avec la bouche dans les narines des nouveau-nés.
L’une de mes solutions en matière de santé sera la création d’une Assurance Maladie. Vous payez 1 000 FCFA par mois, et vous avez droit aux soins dans tous les centres de santé et aux médicaments de première nécessité.
Nous rénoverons aussi tous les centres de santé du département de Soubré, nous en construirons de nouveaux, et nous prendrons des mesures pour soigner gratuitement les personnes atteintes du Sida, pour la prise en charge des frais d’accouchement, pour la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées.
Cela va représenter plus de 12 milliards de FCFA dans les cinq ans à venir pour le seul département de Soubré.
L’eau.
Personne ne peut comprendre qu’il n’y ait pas d’eau potable dans certains villages, alors qu’il pleut beaucoup dans la région.
Il faut mettre fin à cette situation ! Nous réaliserons dans les cinq ans à venir, 374 nouveaux forages. Nous réparerons 495 pompes villageoises qui ne fonctionnement pas.
Nous réhabiliterons toutes les installations pour l’approvisionnement en eau dans les sous- préfectures et dans les gros villages.
L’électricité.
Tous les villages de plus de 500 habitants seront reliés au réseau électrique.
Les campements ne seront pas oubliés. Avec l’appui de l’Etat, ils seront dotés de petites unités de production d’électricité pour s’éclairer.
Nous envisageons de construire ici à Soubré un deuxième barrage hydroélectrique puisque nous avons la chance d’avoir de l’eau en abondance dans cette région.
Cela va nécessiter un investissement de plus de 300 milliards de F CFA.
Les routes.
Je connais les difficultés que vous rencontrez pour circuler sur les routes de la région et pour transporter vos marchandises vers les centres de commercialisation.
Les routes et les pistes sont en très mauvais état car elles n’ont pas été entretenues. Regardez la « Côtière » : il faut plus de 4 heures pour faire Abidjan-Soubré à cause du mauvais état de la route.
Ainsi, nous allons rénover les axes qui avaient été bitumés, nous bitumerons de nouvelles routes, nous réhabiliterons toutes les routes en terre, et nous ouvrirons de nouvelles pistes.
Puisque nous parlons de routes, je n’ai pas oublié nos parents transporteurs dont les véhicules souffrent énormément à cause de l’état défectueux de notre réseau routier.
Nous vous aiderons à acheter de nouveaux camions ou des cars de transports pour faciliter l’évacuation de vos produits et le transport des passagers.
Au total, ce sont plus de 72 milliards de FCFA qui seront consacrés aux infrastructures et au transport dans le département de Soubré.
L’habitat.
Je sais que vous voulez tous être propriétaire de votre maison
Ici, comme dans d’autres régions de la Côte d’Ivoire, on n’a pas toujours pensé à construire des logements à bas prix ou à favoriser l’accès à la propriété.
De plus, il y a malheureusement encore beaucoup de familles qui vivent dans des logements dangereux ou insalubres.
Mon ambition, c’est de faire en sorte que le maximum d’Ivoiriens puisse acheter sa maison.
Ce que je propose pour que vous soyez propriétaire de votre maison, c’est un prêt de 5 millions de FCFA, à faibles taux d’intérêt, que vous remboursez sur 25 ans, à raison de 25.000FCFA par mois.
Dans le département de Soubré, nous consacrerons 23 milliards de FCFA au logement.
L’école.
Il y a beaucoup d’enfants de cette région qui ne vont pas à l’école. Cette situation est inacceptable.
Je veux que chaque enfant de Soubré puisse aller à l’école car les jeunes sont l’avenir de notre pays.
Je m’engage à ce que l’école soit gratuite jusqu’à l’âge de 15 ans.
J’ai un programme qui prévoit pour le département de Soubré, la rénovation des établissements scolaires, la construction de 1 692 classes dans le primaire, de 146 classes dans le secondaire, la création de lycées professionnels, la connexion des établissements au réseau Internet et l’équipement en matériel informatique.
Vous pouvez me faire confiance car, lorsque j’étais Premier ministre, nous avons fait construire un collège ici à Soubré avec le financement de la BAD.
Pour l’éducation nous investirons pour vous, près de 20 milliards de FCFA.
Chers frères et sœurs de Soubré
Voilà ma première grande ambition pour votre département : mettre à votre disposition des services publics de qualité dans les domaines de la santé, de l’éducation et des infrastructures. Cela permettra de lutter contre la pauvreté et contre les inégalités.
Ma seconde ambition, c’est l’emploi, notamment celui des jeunes.
Comment accepter le sort qui est fait à nos enfants ?
Tout le monde le sait : ce sont les jeunes qui souffrent le plus du chômage. C’est pourquoi l’emploi est la priorité de mes priorités.
Je m’engage à apporter à chaque jeune, le soutien dont il a besoin pour se réaliser.
Cela veut dire que si un jeune de Soubré a un projet, il sera aidé par l’Etat.
Pour favoriser la création d’emplois dans le secteur informel, pour le financement des projets portés par vous les jeunes qui m’écoutez, ce sont plus de 18 milliards de FCFA en cinq ans qui seront prévus.
J’ai aussi pensé à vous les femmes, qui, la plupart du temps, n’êtes pas traitées à égalité avec les hommes dans le domaine de la création des entreprises.
Vous avez plus de difficultés à obtenir des crédits. Je veux mettre fin à cette discrimination.
Plus d’un milliard et demi de crédits sera mis à votre disposition, mes sœurs, pour le financement des projets qui vous tiennent à cœur.
Chers frères et sœurs de Soubré,
Il est possible d’obtenir des résultats concrets, si nous arrivons à valoriser les atouts de nos régions.
Pour Soubré, comme je l’ai dit tout à l’heure, il faudra assurer à vous, nos parents paysans, des revenus correspondant à votre travail.
Je m’engage à ce que vous soyez les premiers bénéficiaires de la vente de vos produits.
C’est pourquoi, j’ai décidé de créer une seule structure de commercialisation pour le café-cacao.
Comment comprendre que vous qui participez tant à la richesse nationale, vous soyez de plus en plus pauvres ?
Je veux réparer cette injustice.
Je m’engage également à ce que vous ayez l’encadrement dont vous avez besoin pour continuer de produire le café, le cacao, l’hévéa, le palmier à huile.
En plus de ces produits, nous vous aiderons à développer la culture de produits vivriers car vous devez produire ici-même ce que vous mangez.
Pour le riz par exemple, il suffit d’aménager les bas-fonds dont vous disposez. Cela évitera de faire venir le riz d’ailleurs.
Chers parents,
Je sais que l’une de vos préoccupations majeures concerne le foncier rural.
Le foncier rural est la première source de problèmes dans la région.
La loi sur le foncier qui a été votée à l’unanimité en 1998 n’a pas été bien comprise. Pourtant, elle tient compte de nos valeurs et coutumes et elle permet de sécuriser toutes les transactions qui sont faites dans ce domaine.
Il n’y a pas d’autre moyen que de bien vous l’expliquer pour éviter les conflits auxquels nous assistons malheureusement.
Je m’engage à tout faire pour que cette loi soit respectée car elle est indispensable pour la sécurité et pour la Paix sociale dans le département de Soubré.
Pour la région de Soubré, je mobiliserai 26 milliards de FCFA pour l’agriculture.
Mes chers compatriotes de Soubré, chers frères et sœurs,
Voilà mes solutions pour le département de Soubré. Au total, c’est un investissement global de plus de 531 milliards que je prévois pour le développement économique, social et culturel de votre département.
Comme vous le constatez, j’ai un projet d’espoir que je mettrai en œuvre dès que je serai au pouvoir.
Ce projet est sérieux et réalisable.
Il est détaillé et chiffré.
Je sais exactement ce que je ferai pour chacune de nos régions, pour chacun de nos départements.
C’est la réponse aux inquiétudes que vous exprimez, à vos doutes sur l’avenir de notre pays.
Si nous réapprenons à vivre ensemble, nous donnerons un autre destin à notre beau pays.
C’est avec vous que je veux reconstruire la Côte d’Ivoire nouvelle, une Côte d’Ivoire de paix où chacun sera traité avec respect, une Côte d’Ivoire solidaire, fraternelle et prospère.
Oui, je crois en la renaissance de notre pays.
Mes Solutions sont ambitieuses
Mes Solutions sont réalisables.
Mes Solutions prennent en compte chaque Ivoirien, sa famille, sa région.
Et vous, chers amis de Soubré, êtes-vous prêts à soutenir mon projet ?
Etes-vous prêts à m’apporter votre soutien ?
Je salue votre détermination !
La Côte d’Ivoire a besoin de vous.
Elle compte sur vous.
Je compte sur vous.
Je vous remercie !