Hier, le Groupe Fraternité Matin a célébré, à l’espace Crystal Zone 4C, l’évènement à travers ce qu’il a dénommé Dames de cœur; Mères de paix
Elles étaient toutes là, et leur présence résumait, à elle seule, la symbolique de cette fête. Mmes Thérèse Houphouet-Boigny, Simone Gbagbo, Henriette Konan Bédié et Dominique Ouatatra. C’est le poète Alain Tailly qui trouvera les mots justes pour les qualifier: «Je salue Marie Thérèse,
la fleur de beauté de Félix.
Marie Thérèse, les années
qui passent n’ont pas de prise sur ta grande beauté
Je salue Henriette, la princesse bien-aimée de Henri.
Henriette beauté sculptur
ale akan. Me plaît ton cou strié,
ô Henriette.
Je salue Dominique, la blanche colombe d’Alassane. Dominique ma beauté blonde au sourire
d’ivoire.
Je salue Simone, la gracieuse amazone de Laurent. Simone au teint d’ébène, à la beauté de Macassar, ah Simone!».
Fête historique pour célébrer la paix qui a déserté le ciel des Ivoiriens ; eux qui en avaient fait une religion, les paroles prononcées par les unes et les autres, ce soir-là, avaient pris l’allure d’une véritable profession de foi, d’un véritable cri du cœur. Mme Dominique Ouattara, dans son allocution, trouvera des mots si justes pour nommer chacune des trois grandes dames : «Chère grande sœur Simone…, Chère grande sœur Henriette» et surtout cette appellation si pleine d’affection à l’endroit de Mme Thérèse Houphouet-Boigny
«Maman Thérèse».
Tout en remerciant le groupe Fraternité Matin, avec à sa tête M. Jean-Baptiste Akrou, pour cette belle initiative de réunir les femmes ivoiriennes dans leur grande diversité autour de l’idée de la paix, elle s’exclamera en ces termes: «Quel beau symbole et quel joli, message envoyé à toute la Côte d’Ivoire»! Celle, précisera-t-elle, de l’amour et la fraternité. Comme une profession de foi, elle ajoutera: «Je crois en la force de l’amour. Je crois en la puissance de la douceur. Je crois en la paix parce que je crois en la femme». Pour Mme Henriette Konan Bédié, l’acte posé par Fraternité Matin apparaît comme «un devoir de justice», parce que l’on a «un peu oublié (doux euphémisme) les femmes, «à peine sollicitées », même pour (leur) demander un petit avis». Mme Gbagbo invitera l’assistance à remercier le groupe Fraternité Matin pour «cet acte grand» posé sous la houlette de son directeur général, «Jean-Baptiste, tête couronnée par quatre reines », a dit le poète du soir ; Mme Bédié qui sera auprès de son époux qui anime un meeting ce matin, avec laquelle elles n’ont jamais eu l’occasion de s’asseoir ensemble pour une telle occasion ; Mme Ouattara, revenue de Sassandra uniquement pour cette cérémonie qui retournera ce matin pour retrouver son époux; mais elle remerciera «l’aîné», «une grande dame», Marie Thérèse Houphouet-Boigny: «Que Dieu te donne encore longue vie parmis nous pour nous faire profiter de ta sagesse». Comme une prière, elle dira: «Levons nos verres à la paix. Que la paix vienne en Côte d’Ivoire ; dans nos cœurs, dans nos vies, dans nos foyers, dans nos familles… Que Dieu nous bénisse».
Les conseils de l’aînée, dont les premiers mots seront tout de remerciement à l’endroit de Fraternité Matin, sont tout un message: «Que cette cérémonie ne s’arrête pas aux frontières de cette salle…Parlez-vous ! Parlez aussi aux hommes», car sans la paix, rien de durable ne peut se réaliser: «Que Dieu bénisse la Mère dans une Côte d’Ivoire ayant pour partage la paix», ajoutera-t-elle.
Michel Koffi
Elles étaient toutes là, et leur présence résumait, à elle seule, la symbolique de cette fête. Mmes Thérèse Houphouet-Boigny, Simone Gbagbo, Henriette Konan Bédié et Dominique Ouatatra. C’est le poète Alain Tailly qui trouvera les mots justes pour les qualifier: «Je salue Marie Thérèse,
la fleur de beauté de Félix.
Marie Thérèse, les années
qui passent n’ont pas de prise sur ta grande beauté
Je salue Henriette, la princesse bien-aimée de Henri.
Henriette beauté sculptur
ale akan. Me plaît ton cou strié,
ô Henriette.
Je salue Dominique, la blanche colombe d’Alassane. Dominique ma beauté blonde au sourire
d’ivoire.
Je salue Simone, la gracieuse amazone de Laurent. Simone au teint d’ébène, à la beauté de Macassar, ah Simone!».
Fête historique pour célébrer la paix qui a déserté le ciel des Ivoiriens ; eux qui en avaient fait une religion, les paroles prononcées par les unes et les autres, ce soir-là, avaient pris l’allure d’une véritable profession de foi, d’un véritable cri du cœur. Mme Dominique Ouattara, dans son allocution, trouvera des mots si justes pour nommer chacune des trois grandes dames : «Chère grande sœur Simone…, Chère grande sœur Henriette» et surtout cette appellation si pleine d’affection à l’endroit de Mme Thérèse Houphouet-Boigny
«Maman Thérèse».
Tout en remerciant le groupe Fraternité Matin, avec à sa tête M. Jean-Baptiste Akrou, pour cette belle initiative de réunir les femmes ivoiriennes dans leur grande diversité autour de l’idée de la paix, elle s’exclamera en ces termes: «Quel beau symbole et quel joli, message envoyé à toute la Côte d’Ivoire»! Celle, précisera-t-elle, de l’amour et la fraternité. Comme une profession de foi, elle ajoutera: «Je crois en la force de l’amour. Je crois en la puissance de la douceur. Je crois en la paix parce que je crois en la femme». Pour Mme Henriette Konan Bédié, l’acte posé par Fraternité Matin apparaît comme «un devoir de justice», parce que l’on a «un peu oublié (doux euphémisme) les femmes, «à peine sollicitées », même pour (leur) demander un petit avis». Mme Gbagbo invitera l’assistance à remercier le groupe Fraternité Matin pour «cet acte grand» posé sous la houlette de son directeur général, «Jean-Baptiste, tête couronnée par quatre reines », a dit le poète du soir ; Mme Bédié qui sera auprès de son époux qui anime un meeting ce matin, avec laquelle elles n’ont jamais eu l’occasion de s’asseoir ensemble pour une telle occasion ; Mme Ouattara, revenue de Sassandra uniquement pour cette cérémonie qui retournera ce matin pour retrouver son époux; mais elle remerciera «l’aîné», «une grande dame», Marie Thérèse Houphouet-Boigny: «Que Dieu te donne encore longue vie parmis nous pour nous faire profiter de ta sagesse». Comme une prière, elle dira: «Levons nos verres à la paix. Que la paix vienne en Côte d’Ivoire ; dans nos cœurs, dans nos vies, dans nos foyers, dans nos familles… Que Dieu nous bénisse».
Les conseils de l’aînée, dont les premiers mots seront tout de remerciement à l’endroit de Fraternité Matin, sont tout un message: «Que cette cérémonie ne s’arrête pas aux frontières de cette salle…Parlez-vous ! Parlez aussi aux hommes», car sans la paix, rien de durable ne peut se réaliser: «Que Dieu bénisse la Mère dans une Côte d’Ivoire ayant pour partage la paix», ajoutera-t-elle.
Michel Koffi