Le chef de l’Etat Laurent Gbagbo a assisté hier vendredi 5 juin 2009, à l’ouverture de la réunion conjointe des ministres des Transports, de l’Aviation civile, des Infrastructures et des Finances des Etats membres de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Au cours de son intervention, il s’est appesanti sur le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique).
«Si nous nous contentons de faire toujours des discours sur le développement, on fera toujours des discours (…). Il ne s’agit pas de se contenter de publier des livres avec des recommandations des experts et les décisions des ministres. Il faut jeter les bases d’un fonds de garantie du transport», a fait remarquer le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, à l’ouverture de la cession de Yamoussoukro qui regroupe des experts de la CEDEAO, en matière de transport. Pour le Président Laurent Gbagbo, ‘’il faut qu’on mette la main à la pâte afin d’agir pour le développement’’. «Aujourd’hui nous disons que les chemins de fer sont inadaptés, d’accord. Mais qu’est-ce qu’on fait ? », s’est-il interrogé. Pour lui, il faut des actes concrets à la place des discours. Mais comment agir et par où commencer ? Pour le chef de l’Etat, c’est à ce niveau que devraient commencer les réflexions. Au cours de son intervention, le chef de l’Etat ivoirien est revenu sur la nécessité de la création d’un fonds de développement. «Ce fonds va nous permettre d’aller vers les banques commerciales pour accompagner notre développement. Mais si on ne veut rien cotiser, si on ne veut pas créer des fonds, on ne sera rien, parce qu’on n’aura rien», a réitéré Laurent Gbagbo, non sans s’attaquer au Nepad. «Vous savez, j’ai été souvent très timide par rapport au Nepad. Et les chefs d’Etat quand ils me voient aux réunions ils disent ‘’ mais Gbagbo tu ne t’impliques pas dans le Nepad. Tu n’es pas intéressé ? Je dis mais, le Nepad, ça ne crée rien de nouveau. Vous voulez qu’on se regroupe entre misérables pour aller demander des aides à l’extérieur au lieu d’aller un à un. C’est ça que vous voulez. (…). C’est un regroupement de misérables pour aller demander des aides. Parce que quand on va un à un c’est pas bon, on est humilié. Moi, je n’aime pas beaucoup les situations de misérable, parce que ma vocation n’est pas là. Mais par contre, si nous créons d’abord un fonds, alors le Nepad aura un sens. Parce qu’on n’ira plus demander des aides. Mais on ira faire des emprunts gagés par un fonds, soutenus par un fonds de développement qui sera riche parce que l’Afrique a des richesses», a dit le président Laurent Gbagbo, en invitant ses pairs à penser à la création d’un fonds de développement.
Harry Adama
«Si nous nous contentons de faire toujours des discours sur le développement, on fera toujours des discours (…). Il ne s’agit pas de se contenter de publier des livres avec des recommandations des experts et les décisions des ministres. Il faut jeter les bases d’un fonds de garantie du transport», a fait remarquer le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, à l’ouverture de la cession de Yamoussoukro qui regroupe des experts de la CEDEAO, en matière de transport. Pour le Président Laurent Gbagbo, ‘’il faut qu’on mette la main à la pâte afin d’agir pour le développement’’. «Aujourd’hui nous disons que les chemins de fer sont inadaptés, d’accord. Mais qu’est-ce qu’on fait ? », s’est-il interrogé. Pour lui, il faut des actes concrets à la place des discours. Mais comment agir et par où commencer ? Pour le chef de l’Etat, c’est à ce niveau que devraient commencer les réflexions. Au cours de son intervention, le chef de l’Etat ivoirien est revenu sur la nécessité de la création d’un fonds de développement. «Ce fonds va nous permettre d’aller vers les banques commerciales pour accompagner notre développement. Mais si on ne veut rien cotiser, si on ne veut pas créer des fonds, on ne sera rien, parce qu’on n’aura rien», a réitéré Laurent Gbagbo, non sans s’attaquer au Nepad. «Vous savez, j’ai été souvent très timide par rapport au Nepad. Et les chefs d’Etat quand ils me voient aux réunions ils disent ‘’ mais Gbagbo tu ne t’impliques pas dans le Nepad. Tu n’es pas intéressé ? Je dis mais, le Nepad, ça ne crée rien de nouveau. Vous voulez qu’on se regroupe entre misérables pour aller demander des aides à l’extérieur au lieu d’aller un à un. C’est ça que vous voulez. (…). C’est un regroupement de misérables pour aller demander des aides. Parce que quand on va un à un c’est pas bon, on est humilié. Moi, je n’aime pas beaucoup les situations de misérable, parce que ma vocation n’est pas là. Mais par contre, si nous créons d’abord un fonds, alors le Nepad aura un sens. Parce qu’on n’ira plus demander des aides. Mais on ira faire des emprunts gagés par un fonds, soutenus par un fonds de développement qui sera riche parce que l’Afrique a des richesses», a dit le président Laurent Gbagbo, en invitant ses pairs à penser à la création d’un fonds de développement.
Harry Adama