Discours de Dian Kouakou - Dian Kouakou (DLC)" Nous ne pouvons plus supporter le fardeau de la vie"

Monsieur le président du Rassemblement des Républicains, monsieur le Directeur national de campagne du candidat du RDR,
Monsieur le ministre Hamed Bakayoko,
Monsieur Bandama Maurice,
Mme la ministre Jeanne Peuhmond,
Messieurs les directeurs régionaux, régionaux adjoints, départementaux et locaux de campagne du Dr Alassane Dramane Ouattara,
Mesdames et messieurs le responsables des structure du parti, chers vaillants secrétaire de section,
Mesdames et messieurs de toutes les communautés de Côte d’Ivoire réunies à Boignykro et campements environnants, parce que Boignykro est un melting-pot. Ce n’est plus un rêve, c’est une réalité tangible, le Dr Alassane Dramane Ouattara est parmi nous ici à Boignikro, village qui porte l’illustre nom du premier bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët Boigny. Monsieur le président, toutes les populations du village vous souhaite la bienvenue et vous remercie du fond du cœur pour la marque de confiance que vous avez placé en elle et particulièrement à leur fils que je suis et que vous avez nommé sans la moindre hésitation, directeur local adjoint de campagne de notre sous-préfecture. Monsieur le président, il n’y a pas de témoignage plus significatif que l’acte que vous venez de poser en acceptant de vous rendre dans ce modeste village, des déguerpis du Kossou afin de vous imprégner des réalités que vivent les populations depuis plus de trente ans dans la région des Bakoué nos tuteurs à qui nous rendons hommage. Monsieur le président, après les mensonges et les calomnies entendus ça et là, ces populations ont soif de vous voir, de vous entendre. Elle veut s’abreuver à votre source de sagesse intarissable, car vous-même, vous vous êtes abreuvé à la source de feu le Président Félix Houphouët Boigny. Chers parents, vos et vos enfants avez faim, vous et vos enfants avez soif, vous et vos enfants êtes malades. Vous ne pouvez plus supporter le fardeau de la vie. Vos produits sont achetés à des prix dérisoires, vos enfants nantis de diplômes n’ont plus de travail. En un mot, vous côtoyez la misère et la pauvreté. Chers parents, ne pleurez plus. Essuyez vos larmes, armez vous de courage car la solution là. La solution, c’est le Dr Alassane Dramane Ouattara. Je n’ai pas de grand discours à faire sur son programme. Mais pour paraphraser un poème écrit en son nom le 16 juin 2005, je vous dirai tout simplement que ADO est un citoyen ivoirien de grande sensibilité, c’est un monsieur don l’idéal patriotique permet de sauter toutes les obstacles. Il ne croit pas aux miracles, mais au travail bien fait. Il est courtois et respectueux de ses adversaires. Cet homme ne ment jamais, il ne trompe jamais. Ce pendant, il est politicien. Quand il n’est pas inspiré, il ne dit rien. Cet homme, a le respect de la parole donnée. Il est honnête, généreux et il s’est donné. Cet homme, est admirable sur le plan national et à une grande dimension internationale. Il a le secret de la finance internationale. Malgré ses mérites, il reste toujours discret. Cet homme et le meilleur, et c’est lui qu’il faut à la tête de ce pays pour abréger les souffrances des Ivoiriens, de quelque bord qu’ils soient.
Vive le RDR, vive le Dr Alassane Dramane Ouattara pour que vive une Côte d’Ivoire réconciliée, prospère où le vivre ensemble ne sera plus un slogan mais un véritable comportement.

Réponse d’ADO
ADO : « Houphouët était mon père »
Chers parents, c’est vraiment avec beaucoup d’émotion que je prends la parole ce matin. Vous ressentez d’ailleurs cela dans ma voix. Parce que en saluant tout à l’heure nos honorables chefs, en écoutant nos filles chanter, je pensais au père de la nation, de notre père à tous, au Président Félix Houphouët Boigny. Le Président Houphouët Boigny était le père de tous les Ivoiriens, mais pour moi, c’était un vrai papa. C’était mon père. J’ai en mémoire les moments que nous avons passés ensemble, pendant les moments de difficultés quand certaines personnes avaient mis les gens dans la rue. Il m’avait appelé de Dakar, et il m’avait dit mon fils : « j’ai des problèmes, il faut venir pour m’aider. J’ai tout laissé et je suis venu à ses côtés. Et comme vous l’aviez dit, il y avait la paix. C’est ce qui nous manque. La Côte d’Ivoire était réunie, unifiée. Les ivoiriens se comprenaient, se parlaient, s’aimaient. Et puis bien entendu ce qui doit arriver à chacun de nous lui est arrivé. Il est décédé après une longue période de maladie. Et depuis qu’il est parti, la Côte d’Ivoire n’a pas connu beaucoup la sérénité ou la paix. Ce que je vous demande aujourd’hui, c’est de prier, c’est d’avoir une pensée pieuse pour notre papa le Président Houphouët Boigny. Vous savez, que les enfants d’Houphouët ont des incompréhensions. Aujourd’hui, tout cela relève du passé et tous les enfants d’Houphouët Boigny se sont retrouvés. Et c’est pour cela que nous avons créé le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Je suis venu vous dire que je ne pouvais pas être à Soubré sans venir vous voir. Vous qui avez fait comme moi, quand le Président Houphouët Boigny vous a envoyé en mission. Sans hésiter, vous êtes venus ici. Vous vous êtes installés, vous avez créé des familles, vous avez travaillé et vous avez produit beaucoup de choses pour notre pays. Mais malheureusement, les temps sont durs parce que votre travail n’est pas reconnu. Mais je vous demande de ne pas perdre courage. Je vous demande de vous dire ce que le Président Houphouët a fait en disant : « découragement n’est pas ivoirien ». Donc ne vous découragez pas. Dites vous que dans seulement quelques mois, parce que le 29 novembre, je sais que vous allez voter pour moi. Je sais que vous allez voter pour moi parce que vous savez que c’est ce que le Président Houphouët souhaite. C’est ce qu’il veut. Vous allez voter pour moi, parce que comme vous l’avez dit, vous voulez que la paix revienne. C’est nous qui allons consolider la paix. Vous allez voter pour moi aussi parce que vous savez que nous avons des solutions pour les problèmes que vous avez. Nous avons des solutions pour les problèmes de routes, d’eau, de l’électricité, du prix des produits agricoles notamment le café et le cacao. Il y a des problèmes partout dans le pays maintenant ce n’était pas cela quand nous étions aux affaires. Donc, nous allons changer tout cela. Et pour le changer, c’est par votre vote. C’est pour cela que j’ai fait venir des fils de la région des lacs. J’ai envoyé Jeanne Peuhmond de Sakassou, Kouamé Norbert. Surtout, j’ai demandé à mon frère, le neveu d’Houphouët Boigny, Aka Bony, de venir vous voir. Je leur ai dit venez, dites leur que Boignykro pour ADO c’est vraiment son village, c’est mon village ici. Et que pour la mémoire du Président Félix Houphouët Boigny, nous allons nous occuper de vous. Nous allons le faire. Tout à l’heure, nous avons un grand meeting, à San Pedro. Je sais que certains d’entre vous seront là. Nous aurons l’occasion de dire ce que nous allons faire pour tout le déplacement de San Pedro. Et ce que nous allons dire aux populations cet après-midi, c’est que la paix revienne. Les populations doivent réapprendre à vivre ensemble. Elles doivent s’aimer, elles doivent travailler ensemble pour que le pays redevienne, une forte nation. Je vous salue à nouveau, je vous remercie de l’accueil que m’avez réservez, je compte sur vous. Et vous pouvez comptez sur moi. Moi, je suis comme Houphouët Boigny. Je tiens mes promesses. Je tiens ma parole. Je vous promets aussi et je voudrais que vous le sachiez que comme vous allez m’élire Président de la République, je vous promets de venir vous revoir l’année prochaine. Merci beaucoup !
Par TL