Une escale inattendue, mais touchante. Dimanche matin, des planteurs de Méagui ont reçu la visite surprise du président Ouattara dans leurs plantations. Alors que son cortège s’ébranle en direction de Méagui où l’attendent impatiemment populations et autorités locales,
Au QG, le Dr. Ouattara s’immobilise soudainement à une poignée de kilomètres de Méagui. Le président du RDR descend, en compagnie de son épouse Dominique, puis le couple emprunte une piste, se dirige vers des champs de cacao. Là, ils rencontrent des paysans, visiblement surpris et émus de recevoir dans leurs plantations, de si hautes personnalités. Monsieur et Madame Ouattara parcourent les champs, admirent les cabosses de cacao. Avant de s’entretenir avec Yao Meh, président des planteurs de Méagui et Kouassi Konan, chef central des Akan de Méagui. « Aidez-nous, Monsieur le président. Nous avons beaucoup de problèmes », plaide-t-il. Puis, il enchaîne : « Nous éprouvons d’énormes difficultés pour écouler nos produits et pour nous déplacer. C’est difficile pour moi par exemple, de me rendre régulièrement à Abidjan pour des réunions parce que je n’ai pas de véhicule. Pour un président, c’est vraiment dur ». Petit-fils d’Ibrahim Cissé, planteur de café et de cacao à Akakro, dans la région de Dabou, le président Ouattara mesure pleinement l’ampleur de ces préoccupations : « Je sais que vous avez des problèmes, pour nous approvisionner en engrais, en produits phytosanitaires. Je sais aussi que le rendement du cacao ivoirien est faible. Il ne représente qu’un quart de la production mondiale avec 400.000 tonnes ». Ensuite, il rassure ses hôtes qu’il a des solutions pour eux. Mieux, le Dr. Ouattara promet d’aider le monde paysan, en mettant surtout de l’ordre dans la gestion de la filière café-cacao. « Nous allons faire disparaître toutes ces structures qui ont été créées pour engloutir l’argent des paysans. Nous allons créer une seule structure pour gérer la filière afin que vous, les paysans, puissiez profiter du fruit de vos efforts », assure le président Ouattara. Avant d’ajouter : « Mais, si vous voulez que je vous aide davantage, vous devrez m’apporter votre confiance à la présidentielle du 29 novembre prochain ». Un appel entendu manifestement par les paysans qui promettent, par la voix de Kouassi Kona, chef central des Akan de Méagui, de voter le candidat Alassane Dramane Ouattara. Celui qui incarne l’espoir d’une vie meilleure en Côte d’Ivoire.
Y. Sangaré
Envoyé spécial
Au QG, le Dr. Ouattara s’immobilise soudainement à une poignée de kilomètres de Méagui. Le président du RDR descend, en compagnie de son épouse Dominique, puis le couple emprunte une piste, se dirige vers des champs de cacao. Là, ils rencontrent des paysans, visiblement surpris et émus de recevoir dans leurs plantations, de si hautes personnalités. Monsieur et Madame Ouattara parcourent les champs, admirent les cabosses de cacao. Avant de s’entretenir avec Yao Meh, président des planteurs de Méagui et Kouassi Konan, chef central des Akan de Méagui. « Aidez-nous, Monsieur le président. Nous avons beaucoup de problèmes », plaide-t-il. Puis, il enchaîne : « Nous éprouvons d’énormes difficultés pour écouler nos produits et pour nous déplacer. C’est difficile pour moi par exemple, de me rendre régulièrement à Abidjan pour des réunions parce que je n’ai pas de véhicule. Pour un président, c’est vraiment dur ». Petit-fils d’Ibrahim Cissé, planteur de café et de cacao à Akakro, dans la région de Dabou, le président Ouattara mesure pleinement l’ampleur de ces préoccupations : « Je sais que vous avez des problèmes, pour nous approvisionner en engrais, en produits phytosanitaires. Je sais aussi que le rendement du cacao ivoirien est faible. Il ne représente qu’un quart de la production mondiale avec 400.000 tonnes ». Ensuite, il rassure ses hôtes qu’il a des solutions pour eux. Mieux, le Dr. Ouattara promet d’aider le monde paysan, en mettant surtout de l’ordre dans la gestion de la filière café-cacao. « Nous allons faire disparaître toutes ces structures qui ont été créées pour engloutir l’argent des paysans. Nous allons créer une seule structure pour gérer la filière afin que vous, les paysans, puissiez profiter du fruit de vos efforts », assure le président Ouattara. Avant d’ajouter : « Mais, si vous voulez que je vous aide davantage, vous devrez m’apporter votre confiance à la présidentielle du 29 novembre prochain ». Un appel entendu manifestement par les paysans qui promettent, par la voix de Kouassi Kona, chef central des Akan de Méagui, de voter le candidat Alassane Dramane Ouattara. Celui qui incarne l’espoir d’une vie meilleure en Côte d’Ivoire.
Y. Sangaré
Envoyé spécial
