ABIDJAN - Le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a rendu hommage au président gabonais Omar Bongo Ondimba, dont la mort a été annoncée lundi, saluant un "acteur clé" de l'"émancipation politique"
africaine.
"Avec la disparition du président Omar Bongo Ondimba, l'Afrique perd l'un de ses fils les plus illustres et l'un des acteurs clés de son émancipation politique", déclare M. Gbagbo dans un télégramme de condoléances aux autorités gabonaises, dont une copie a été transmise à l'AFP.
"Cette triste nouvelle affecte au plus haut niveau le gouvernement autant que le peuple ivoiriens, liés de si longue date au doyen des chefs d'Etat africains", ajoute-t-il.
Le chef de l'Etat ivoirien dit par ailleurs souhaiter que "l'importante oeuvre de développement" du président Bongo "constitue un héritage national"
pour les Gabonais.
M. Bongo s'était régulièrement impliqué dans les tentatives de résolution de la crise ivoirienne déclenchée par le coup d'Etat manqué de 2002.
Les relations entre les deux pays avaient cependant connu un coup de froid après qu'en juin 2005 M. Gbagbo eut affirmé à un quotidien français que M. Bongo était "un rigolo et un donneur de leçon".
Les deux hommes s'étaient réconciliés en marge d'un sommet de l'Union africaine en juillet 2005 à Syrte (Libye).
africaine.
"Avec la disparition du président Omar Bongo Ondimba, l'Afrique perd l'un de ses fils les plus illustres et l'un des acteurs clés de son émancipation politique", déclare M. Gbagbo dans un télégramme de condoléances aux autorités gabonaises, dont une copie a été transmise à l'AFP.
"Cette triste nouvelle affecte au plus haut niveau le gouvernement autant que le peuple ivoiriens, liés de si longue date au doyen des chefs d'Etat africains", ajoute-t-il.
Le chef de l'Etat ivoirien dit par ailleurs souhaiter que "l'importante oeuvre de développement" du président Bongo "constitue un héritage national"
pour les Gabonais.
M. Bongo s'était régulièrement impliqué dans les tentatives de résolution de la crise ivoirienne déclenchée par le coup d'Etat manqué de 2002.
Les relations entre les deux pays avaient cependant connu un coup de froid après qu'en juin 2005 M. Gbagbo eut affirmé à un quotidien français que M. Bongo était "un rigolo et un donneur de leçon".
Les deux hommes s'étaient réconciliés en marge d'un sommet de l'Union africaine en juillet 2005 à Syrte (Libye).
