Après la guerre de communiqués entre certains médias français et Libreville, la nouvelle de la disparition du Président est tombée.
Sous forme d’une lettre signée et distribuée à la presse présente à la clinique privée Quiron de Barcelone, le Premier ministre gabonais, Jean Eyeghe Ndong, a annoncé, hier après-midi, le décès du Président du Gabon, Omar Bongo Ondimba, survenu lundi à 14h 30mn Gmt. Soit quelques heures après le démenti de Jean Eyeghe Ndong opposé aux informations de la presse française faisant état de la mort du doyen des chefs d’Etat, hospitalisé depuis un mois à la clinique Quiron.
Le Premier ministre gabonais a d’ailleurs protesté officiellement auprès de la France contre les «dérives de la presse française» sur l’état de santé du Président Omar Bongo. Qui, selon Jean Ndong, était «vivant». Le Premier ministre Ndong a, du reste, précisé lundi matin à France 24 que lui-même et la famille Bongo ainsi que d’autres responsables du gouvernement gabonais avaient vu le président dans la matinée et ont échangé avec les médecins qui le soignent.
De leur côté, les autorités françaises ont indiqué qu’elles n’avaient pas connaissance à ce stade de la mort de Bongo. Elles ont, par ailleurs, nié être à l’origine des informations faisant état de la mort du président gabonais.
A Libreville, dans la capitale gabonaise, c’est le vice-Premier ministre, Georgette Koko, qui a annoncé à la télévision nationale le décès. En tenue de deuil et «visiblement très affligée», à en croire le site upg-gabon.org/, elle a lu le communiqué que le Premier ministre Jean Ndong, quelques heures plus tôt, avait distribué à la presse à Barcelone.
Ernest Aka Simon
L’hommage de Laurent Gbagbo...
Dans un télégramme adressé à la présidente du Sénat, Mme Rose Rogombé, le Président Laurent Gbagbo rend hommage à Omar Bongo Ondimba. «Avec la disparition du Président Omar Bongo Ondimba, écrit-il, l’Afrique perd l’un de ses fils les plus illustres et l’un des acteurs clés de son émancipation politique».
Le Président Laurent Gbagbo souhaite, par ailleurs, que l’importante œuvre de développement réalisée par le doyen des Chefs d’Etat africains pendant sa longue et riche carrière politique constitue «un héritage national servant de socle au progrès continu du peuple frère du Gabon».
E. A. S
Sous forme d’une lettre signée et distribuée à la presse présente à la clinique privée Quiron de Barcelone, le Premier ministre gabonais, Jean Eyeghe Ndong, a annoncé, hier après-midi, le décès du Président du Gabon, Omar Bongo Ondimba, survenu lundi à 14h 30mn Gmt. Soit quelques heures après le démenti de Jean Eyeghe Ndong opposé aux informations de la presse française faisant état de la mort du doyen des chefs d’Etat, hospitalisé depuis un mois à la clinique Quiron.
Le Premier ministre gabonais a d’ailleurs protesté officiellement auprès de la France contre les «dérives de la presse française» sur l’état de santé du Président Omar Bongo. Qui, selon Jean Ndong, était «vivant». Le Premier ministre Ndong a, du reste, précisé lundi matin à France 24 que lui-même et la famille Bongo ainsi que d’autres responsables du gouvernement gabonais avaient vu le président dans la matinée et ont échangé avec les médecins qui le soignent.
De leur côté, les autorités françaises ont indiqué qu’elles n’avaient pas connaissance à ce stade de la mort de Bongo. Elles ont, par ailleurs, nié être à l’origine des informations faisant état de la mort du président gabonais.
A Libreville, dans la capitale gabonaise, c’est le vice-Premier ministre, Georgette Koko, qui a annoncé à la télévision nationale le décès. En tenue de deuil et «visiblement très affligée», à en croire le site upg-gabon.org/, elle a lu le communiqué que le Premier ministre Jean Ndong, quelques heures plus tôt, avait distribué à la presse à Barcelone.
Ernest Aka Simon
L’hommage de Laurent Gbagbo...
Dans un télégramme adressé à la présidente du Sénat, Mme Rose Rogombé, le Président Laurent Gbagbo rend hommage à Omar Bongo Ondimba. «Avec la disparition du Président Omar Bongo Ondimba, écrit-il, l’Afrique perd l’un de ses fils les plus illustres et l’un des acteurs clés de son émancipation politique».
Le Président Laurent Gbagbo souhaite, par ailleurs, que l’importante œuvre de développement réalisée par le doyen des Chefs d’Etat africains pendant sa longue et riche carrière politique constitue «un héritage national servant de socle au progrès continu du peuple frère du Gabon».
E. A. S
