Il y a une discrimination dans l’accès à l’eau potable et des services urbains d’assainissement.
Les quartiers précaires d’Abidjan sont les plus touchées par cette discrimination.
Le ministre des Infrastructures économiques. M. Patrick Achi a dressé un tableau noir de la situation d’inaccessibilité des ménages à l’eau potable. « (…) Les ménages non raccordés au réseau SODECI payent dix fois plus cher que les populations raccrochées. Ces ménages raccordés paient 200 Fcfa par mètre cube d’eau. Soit entrent 12000 et 20.000 par mois », a expliqué le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi, lors de l’atelier annuel de l’initiative URBIS.Lequel atelier s’est tenu à l’Hôtel Novotel au Plateau du 3 au 5 juin dernier.
Le ministre a relevé ce que les populations non raccordées paient 2000 Fcfa par mètre cube d’eau soit 20.000 F à 40.000 Fcfa, par mois. Pour corriger ces insuffisances, M. Patrick Achi, a sollicité l’aide des partenaires au développement pour le raccordement des ménages des précaires. Le premier responsable des infrastructures économiques en Côte d’Ivoire a demandé à cet effet une aide à la Fondation Bill et Melinda GATES. « En plus de la formation, nous avons besoin d’investissement et de subvention », a insisté le ministre Patrick Achi. Le Directeur général du Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD). Ahoua Don Mellon, pour sa part a indiqué qu’il ambitionne avec l’appui de ses partenaires, de connecter 8000 ménages d’ici 2010. « Se seront alors 56000 Abidjanais qui disposeront de l’eau potable dans leur foyers », a-t-il relevé. Pour lui, l’initiative URBIS Abidjan permet d’éviter l’exclusion d’un nombre important de ménages vivant dans les 72 quartiers d’Abidjan. Il est bon de noter que l’objectif de l’Initiative URBIS est de renforcer les capacités des organisations locales de base, travaillant dans le domaine de la lutte contre la pauvreté. Cet atelier a enregistré la participation de six pays : la Côte d’Ivoire, l’Inde, le Brésil, le Maroc, Kenya et Angola.
Anzoumana Cissé
Les quartiers précaires d’Abidjan sont les plus touchées par cette discrimination.
Le ministre des Infrastructures économiques. M. Patrick Achi a dressé un tableau noir de la situation d’inaccessibilité des ménages à l’eau potable. « (…) Les ménages non raccordés au réseau SODECI payent dix fois plus cher que les populations raccrochées. Ces ménages raccordés paient 200 Fcfa par mètre cube d’eau. Soit entrent 12000 et 20.000 par mois », a expliqué le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi, lors de l’atelier annuel de l’initiative URBIS.Lequel atelier s’est tenu à l’Hôtel Novotel au Plateau du 3 au 5 juin dernier.
Le ministre a relevé ce que les populations non raccordées paient 2000 Fcfa par mètre cube d’eau soit 20.000 F à 40.000 Fcfa, par mois. Pour corriger ces insuffisances, M. Patrick Achi, a sollicité l’aide des partenaires au développement pour le raccordement des ménages des précaires. Le premier responsable des infrastructures économiques en Côte d’Ivoire a demandé à cet effet une aide à la Fondation Bill et Melinda GATES. « En plus de la formation, nous avons besoin d’investissement et de subvention », a insisté le ministre Patrick Achi. Le Directeur général du Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD). Ahoua Don Mellon, pour sa part a indiqué qu’il ambitionne avec l’appui de ses partenaires, de connecter 8000 ménages d’ici 2010. « Se seront alors 56000 Abidjanais qui disposeront de l’eau potable dans leur foyers », a-t-il relevé. Pour lui, l’initiative URBIS Abidjan permet d’éviter l’exclusion d’un nombre important de ménages vivant dans les 72 quartiers d’Abidjan. Il est bon de noter que l’objectif de l’Initiative URBIS est de renforcer les capacités des organisations locales de base, travaillant dans le domaine de la lutte contre la pauvreté. Cet atelier a enregistré la participation de six pays : la Côte d’Ivoire, l’Inde, le Brésil, le Maroc, Kenya et Angola.
Anzoumana Cissé
