Abbé René Agbo (Directeur de Caritas Côte d'Ivoire) : “Toute femme est une maman”
«Ce qu'il faut savoir, c'est que toute femme est une maman. Qu'elle ait un enfant biologique ou pas, elle trouve toujours quelqu'un qui lui dit : « maman ». De même, quand une femme voit un enfant qui n'est pas le sien, elle a le reflexe de dire : « ma fille » ou « mon fils ». J'appelle les femmes qui n'ont pas d'enfant à regarder autour d'elle. Elles verront d'autres femmes à qui Dieu a donné la chance de concevoir et qui jettent leurs bébés à la poubelle. Ces femmes n'ont pas la même conception de l'enfantement qu'elles. Elles ne connaissent pas la valeur des enfants. Il faut voir ici le choix de Dieu. Quand une femme n'ayant pas d'enfant rencontre un enfant, qu'elle se dise : c'est aussi mon enfant et qu'elle l'aime comme elle aurait aimé son enfant biologique. Lorsqu'une femme sans enfant est dans un foyer où elle vit avec les enfants de son mari, qu'elle les aime. On a vu des femmes qui n'ont jamais enfanté mais, qui ont les traces physiques de la maternité tant elles se sont bien occupées des enfants d'une autre femme. L'idéal est que toute femme puisse procréer. Celle qui n'a pas cette chance doit se dire qu'elle n'a pas choisi ce sort et que ce n'est pas tout ce qu'on désire qu'on peut avoir. Qu'elle se dise que bien que je n'aie pas d'enfant, Dieu peut me donner le bonheur d'une mère. On a connu des femmes qui n'ont jamais procréé, mais, qui ont aimé des enfants qui les ont aussi aimées et comblées de bonheur, mieux que ne l'auraient fait leurs propres enfants. »
Adja Oumou Cloussoum (Prédicatrice) : « Dieu éprouve ses créatures qu'il aime »
« Aucune femme ne doit être malheureuse le jour de la Fête des mères parce qu'elle n'a pas procréé. L'amour des enfants de ses sœurs et des autres femmes qu'elle connaît ou qu'elle ne connaît pas doit l'aider à ne pas être dans cet état. Le prophète Mohamed (Saw) dit qu'on ne peut pas avoir le paradis si l'on n'a pas la foi, et qu'on ne peut pas avoir la foi si l'on n'aime pas son prochain. L'amour est donc une condition de la foi. Si elles ont vraiment la foi, qu'elles se réjouissent de ce que d'autres femmes ont pu procréer. Dieu dit dans la sourate 29 du Coran que les hommes pensent qu'ils peuvent être pieux sans épreuves. Que mes sœurs sachent que ce qu'elles vivent est une épreuve. Dieu éprouvent beaucoup plus ses créatures qu'il aime. Et c'est dans l'épreuve que le pieu se distingue de celui qui ne l'est pas. Dieu dit qu'il nous éprouvera comme il a éprouvé ceux qui nous ont précédés. Aïcha, l'épouse du prophète, dont tout le monde parle tant, n'a pas eu d'enfant. Mais, cela n'a rien enlevé à sa foi. Ashia, l'épouse du pharaon a décidé de ne pas faire d'enfant parce que son époux n'était pas croyant. Croyante, elle ne voulait pas donner naissance à un enfant qui aurait pu suivre la voie de son père. Elle n'a pas voulu enfanter parce que cela aurait pu la rendre malheureuse. Que mes sœurs qui n'ont pas d'enfant comprennent que Dieu sait pourquoi il ne leur en donne pas. Ce n'est pas tout ce que nous souhaitons qui nous est profitable. Avec la foi, celles qui sont éprouvées par l'infertilité doivent savoir que Dieu leur réserve une place au paradis auprès de ces grandes femmes de l'histoire.»
Propos recueillis par Cissé Sindou
«Ce qu'il faut savoir, c'est que toute femme est une maman. Qu'elle ait un enfant biologique ou pas, elle trouve toujours quelqu'un qui lui dit : « maman ». De même, quand une femme voit un enfant qui n'est pas le sien, elle a le reflexe de dire : « ma fille » ou « mon fils ». J'appelle les femmes qui n'ont pas d'enfant à regarder autour d'elle. Elles verront d'autres femmes à qui Dieu a donné la chance de concevoir et qui jettent leurs bébés à la poubelle. Ces femmes n'ont pas la même conception de l'enfantement qu'elles. Elles ne connaissent pas la valeur des enfants. Il faut voir ici le choix de Dieu. Quand une femme n'ayant pas d'enfant rencontre un enfant, qu'elle se dise : c'est aussi mon enfant et qu'elle l'aime comme elle aurait aimé son enfant biologique. Lorsqu'une femme sans enfant est dans un foyer où elle vit avec les enfants de son mari, qu'elle les aime. On a vu des femmes qui n'ont jamais enfanté mais, qui ont les traces physiques de la maternité tant elles se sont bien occupées des enfants d'une autre femme. L'idéal est que toute femme puisse procréer. Celle qui n'a pas cette chance doit se dire qu'elle n'a pas choisi ce sort et que ce n'est pas tout ce qu'on désire qu'on peut avoir. Qu'elle se dise que bien que je n'aie pas d'enfant, Dieu peut me donner le bonheur d'une mère. On a connu des femmes qui n'ont jamais procréé, mais, qui ont aimé des enfants qui les ont aussi aimées et comblées de bonheur, mieux que ne l'auraient fait leurs propres enfants. »
Adja Oumou Cloussoum (Prédicatrice) : « Dieu éprouve ses créatures qu'il aime »
« Aucune femme ne doit être malheureuse le jour de la Fête des mères parce qu'elle n'a pas procréé. L'amour des enfants de ses sœurs et des autres femmes qu'elle connaît ou qu'elle ne connaît pas doit l'aider à ne pas être dans cet état. Le prophète Mohamed (Saw) dit qu'on ne peut pas avoir le paradis si l'on n'a pas la foi, et qu'on ne peut pas avoir la foi si l'on n'aime pas son prochain. L'amour est donc une condition de la foi. Si elles ont vraiment la foi, qu'elles se réjouissent de ce que d'autres femmes ont pu procréer. Dieu dit dans la sourate 29 du Coran que les hommes pensent qu'ils peuvent être pieux sans épreuves. Que mes sœurs sachent que ce qu'elles vivent est une épreuve. Dieu éprouvent beaucoup plus ses créatures qu'il aime. Et c'est dans l'épreuve que le pieu se distingue de celui qui ne l'est pas. Dieu dit qu'il nous éprouvera comme il a éprouvé ceux qui nous ont précédés. Aïcha, l'épouse du prophète, dont tout le monde parle tant, n'a pas eu d'enfant. Mais, cela n'a rien enlevé à sa foi. Ashia, l'épouse du pharaon a décidé de ne pas faire d'enfant parce que son époux n'était pas croyant. Croyante, elle ne voulait pas donner naissance à un enfant qui aurait pu suivre la voie de son père. Elle n'a pas voulu enfanter parce que cela aurait pu la rendre malheureuse. Que mes sœurs qui n'ont pas d'enfant comprennent que Dieu sait pourquoi il ne leur en donne pas. Ce n'est pas tout ce que nous souhaitons qui nous est profitable. Avec la foi, celles qui sont éprouvées par l'infertilité doivent savoir que Dieu leur réserve une place au paradis auprès de ces grandes femmes de l'histoire.»
Propos recueillis par Cissé Sindou