Le directeur général du quotidien gouvernemental Fraternité Matin, Jean-Baptiste Akrou, a réussi à rassembler au cours d’une même cérémonie, en une même soirée, Mme Thérèse Houphouet-Boigny, la mythique, Simone Ehivet Gbagbo, la bouillante femme politique, Mme Henriette Konan Bédié Bomo de Koukourandoumi et Mme Dominique Ouattara, la femme d'affaires avisée qui aime tant la Côte d'Ivoire. Ce n'était vraiment pas une mince affaire. Et là où il faut tirer le chapeau à Jean-Baptiste Akrou, ce n'est pas tellement d'avoir réussi à les mettre côte à côte le jour de la cérémonie, mais c'est surtout d'y avoir pensé.
Sacré Akrou ! Le confrère a bien visé. La fête des mères. Le thème fédérateur, réunificateur, pacificateur “Dames de cœur, mères de paix” a fait le reste.
En cette fin de crise, qui ne veut pas associer son nom et son image à une cérémonie pleine d'images positives, porteuse de symboles puissants : l'épouse du fondateur côte à côte avec celles du refondateur, du dauphin constitutionnel, et celle de l'homme qui demande à vivre ensemble avec les autres. Pour un soir, pour quelques heures, on a mis au placard les avis des époux, les ambitions et rancœurs personnelles pour être des dames de cœur et des mères de paix. Ce serait si beau si les fondatrices de N'daya, Servir, Children of Africa, des bourses de vivriers et autres banques de financement mettaient à profit l'événement créé par Jean-Baptiste Akrou pour mettre à jour une plate-forme de rencontre mensuelle, trimestrielle, semestrielle, annuelle. Indéniablement, des barrières tomberaient, les suspicions et les rancœurs diminueraient entre elles et entre leurs époux.
L'amitié, la fraternité ne doivent pas être de vains mots. Elles doivent aussi, comme la paix, être des comportements.
Comme le chante une contemporaine, premières dames d'Afrique, reines d'Afrique, parlez à vos hommes, parlez à vos époux. Faites-leur comprendre entre quatre murs que certains actes qu'ils posent, ne sont que les fruits de l'orgueil et de l'hypocrisie. Oui, comme la goutte d'eau qui en tombant régulièrement sur le rocher, arrive à le percer, n'arrêtez point de leur prodiguer des conseils, de les éloigner du mal. Parlez-leur sans relâche pour ne pas être leurs complices devant l'histoire.
“Dames de cœur, mères de paix”, faites de cette cérémonie un événement en posant toutes ensemble des actes notables, des actes qui peuvent booster la sortie de crise, la paix, dans ce pays qui en a besoin.
Servez de ferment à la paix. Et chaque fois que vos époux reviennent de leurs tournées politiques où invectives, mensonges et fausses promesses ont été servis abondamment, ramenez-les sur le droit chemin et sur terre. Vous aurez joué, en le faisant sans relâche, le rôle d'une dame de cœur et d'une mère de paix. Pour ce pays et toute sa population.
Par Franck Dally
Sacré Akrou ! Le confrère a bien visé. La fête des mères. Le thème fédérateur, réunificateur, pacificateur “Dames de cœur, mères de paix” a fait le reste.
En cette fin de crise, qui ne veut pas associer son nom et son image à une cérémonie pleine d'images positives, porteuse de symboles puissants : l'épouse du fondateur côte à côte avec celles du refondateur, du dauphin constitutionnel, et celle de l'homme qui demande à vivre ensemble avec les autres. Pour un soir, pour quelques heures, on a mis au placard les avis des époux, les ambitions et rancœurs personnelles pour être des dames de cœur et des mères de paix. Ce serait si beau si les fondatrices de N'daya, Servir, Children of Africa, des bourses de vivriers et autres banques de financement mettaient à profit l'événement créé par Jean-Baptiste Akrou pour mettre à jour une plate-forme de rencontre mensuelle, trimestrielle, semestrielle, annuelle. Indéniablement, des barrières tomberaient, les suspicions et les rancœurs diminueraient entre elles et entre leurs époux.
L'amitié, la fraternité ne doivent pas être de vains mots. Elles doivent aussi, comme la paix, être des comportements.
Comme le chante une contemporaine, premières dames d'Afrique, reines d'Afrique, parlez à vos hommes, parlez à vos époux. Faites-leur comprendre entre quatre murs que certains actes qu'ils posent, ne sont que les fruits de l'orgueil et de l'hypocrisie. Oui, comme la goutte d'eau qui en tombant régulièrement sur le rocher, arrive à le percer, n'arrêtez point de leur prodiguer des conseils, de les éloigner du mal. Parlez-leur sans relâche pour ne pas être leurs complices devant l'histoire.
“Dames de cœur, mères de paix”, faites de cette cérémonie un événement en posant toutes ensemble des actes notables, des actes qui peuvent booster la sortie de crise, la paix, dans ce pays qui en a besoin.
Servez de ferment à la paix. Et chaque fois que vos époux reviennent de leurs tournées politiques où invectives, mensonges et fausses promesses ont été servis abondamment, ramenez-les sur le droit chemin et sur terre. Vous aurez joué, en le faisant sans relâche, le rôle d'une dame de cœur et d'une mère de paix. Pour ce pays et toute sa population.
Par Franck Dally
