Le certificat de décès d'Omar Bongo Ondimba a été signé par ses médecins espagnols lundi 8 juin à 14 heures et l'annonce de sa mort est devenue officielle à 17 h 30, heure de Paris. Après une matinée d'atermoiements et de démentis officiels , l'entourage du président gabonais a fini par confirmer sa disparition, annoncée dimanche soir par lepoint.fr.
Agé de 73 ans, le doyen des chefs d'Etat africains était hospitalisé à la clinique Quiron de Barcelone depuis le 11 mai. Il avait suspendu ses fonctions le 6 mai sans fournir d'explication officielle.
Omar Bongo était traité pour un cancer de l'intestin dans l'unité de soins intensifs de cet établissement réputé. Son état, jugé très grave depuis plusieurs semaines, s'était sensiblement dégradé durant le week-end, au point que sa famille et le premier cercle de ses proches ont été prévenus, dimanche, que le chef de l'Etat gabonais était entré "dans un coma irréversible" puis qu'il avait "perdu la vie". Nicolas Sarkozy avait également été destinataire de cette information - ainsi que nous l'indiquions dès dimanche soir.
Soldats français en alerte
La fille du président gabonais, Pascaline Bongo - qui est aussi la directrice de son cabinet -, avait alors quitté précipitamment Libreville, dimanche vers 23 h 30, pour gagner Barcelone en compagnie du président de l'Assemblée nationale gabonaise et du Premier ministre Jean Eyeghe Ndong. C'est ce dernier qui, lundi matin, a lu une déclaration devant la clinique pour indiquer qu'Omar Bongo était "bien vivant" , pendant que les autorités gabonaises assuraient encore que l'illustre malade n'était en Espagne que pour un "check-up". Le Premier ministre a finalement remis à la presse, quelques heures plus tard, un texte écrit annonçant le décès du président Bongo.
Les palinodies qui ont entouré la divulgation de cette information doivent sans doute aux incertitudes liées à la succession du chef d'Etat gabonais - dont l'intérim sera assuré par la présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé. Tout indique qu'une partie de son entourage a souhaité jusqu'au dernier moment en différer l'annonce pour éviter des troubles à Libreville et dans le pays. La base militaire française située au nord de la capitale gabonaise a été placée en état d'alerte.
Agé de 73 ans, le doyen des chefs d'Etat africains était hospitalisé à la clinique Quiron de Barcelone depuis le 11 mai. Il avait suspendu ses fonctions le 6 mai sans fournir d'explication officielle.
Omar Bongo était traité pour un cancer de l'intestin dans l'unité de soins intensifs de cet établissement réputé. Son état, jugé très grave depuis plusieurs semaines, s'était sensiblement dégradé durant le week-end, au point que sa famille et le premier cercle de ses proches ont été prévenus, dimanche, que le chef de l'Etat gabonais était entré "dans un coma irréversible" puis qu'il avait "perdu la vie". Nicolas Sarkozy avait également été destinataire de cette information - ainsi que nous l'indiquions dès dimanche soir.
Soldats français en alerte
La fille du président gabonais, Pascaline Bongo - qui est aussi la directrice de son cabinet -, avait alors quitté précipitamment Libreville, dimanche vers 23 h 30, pour gagner Barcelone en compagnie du président de l'Assemblée nationale gabonaise et du Premier ministre Jean Eyeghe Ndong. C'est ce dernier qui, lundi matin, a lu une déclaration devant la clinique pour indiquer qu'Omar Bongo était "bien vivant" , pendant que les autorités gabonaises assuraient encore que l'illustre malade n'était en Espagne que pour un "check-up". Le Premier ministre a finalement remis à la presse, quelques heures plus tard, un texte écrit annonçant le décès du président Bongo.
Les palinodies qui ont entouré la divulgation de cette information doivent sans doute aux incertitudes liées à la succession du chef d'Etat gabonais - dont l'intérim sera assuré par la présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé. Tout indique qu'une partie de son entourage a souhaité jusqu'au dernier moment en différer l'annonce pour éviter des troubles à Libreville et dans le pays. La base militaire française située au nord de la capitale gabonaise a été placée en état d'alerte.