La situation au port d’Abidjan s’enlise. Hier encore, aucune activité de manutention n’a pu se faire à cause du bras de fer, depuis environ une semaine, entre les dockers et leurs patrons représentés par la direction du Sempa. Pire, cette grève s’est transformée en émeute entre forces de l’ordre et dockers, occasionnant, selon les dockers, un mort du nom de Ibou et de nombreux blessés.
A l’origine, des revendications corporatistes et organisationnelles portant essentiellement sur la révision du taux horaire et les primes de cadence et de passage de navire. Cette nouvelle grève, elle-même, a débuté dans la nuit du 1er au 2 juin, suite à un mouvement spontané de mécontentement des travailleurs de la société d’exploitation du terminal de Vridi (SETV), indique une déclaration produite par le Collectif national des dockers et dockers transit pour la défense de leurs droits (CNDD). La goutte d’eau qui a relancé cette grève, c’est le discours malencontreux de Mark Lerouge, directeur général de la SETV, a expliqué Pierre Guigréi
Selon la direction de la SETV, la cadence a chuté, mais un service minimum est assuré par les dockers recrutés en remplacement des grévistes. Cette direction dément la mort d’homme lors des échauffourées d’hier, accusant les dockers de vouloir susciter l’émoi en leur faveur. La directrice générale du SEMPA, quant à elle, est restée de marbre au sujet de la gestion de ce dossier de grève.
Ces jours de grève représentent non seulement une perte énorme pour le port d’Abidjan, mais également une saignée incalculable pour l’économie ivoirienne. Quand on sait que cette plate-forme portuaire génère environ 90% des recettes douanières et plus de 75% des revenus de l’Etat. C’est donc un préjudice de plusieurs milliards FCFA pour l’Etat de Côte d’Ivoire. Il va sans dire qu’il faut trouver un compromis.
Djè Abel
A l’origine, des revendications corporatistes et organisationnelles portant essentiellement sur la révision du taux horaire et les primes de cadence et de passage de navire. Cette nouvelle grève, elle-même, a débuté dans la nuit du 1er au 2 juin, suite à un mouvement spontané de mécontentement des travailleurs de la société d’exploitation du terminal de Vridi (SETV), indique une déclaration produite par le Collectif national des dockers et dockers transit pour la défense de leurs droits (CNDD). La goutte d’eau qui a relancé cette grève, c’est le discours malencontreux de Mark Lerouge, directeur général de la SETV, a expliqué Pierre Guigréi
Selon la direction de la SETV, la cadence a chuté, mais un service minimum est assuré par les dockers recrutés en remplacement des grévistes. Cette direction dément la mort d’homme lors des échauffourées d’hier, accusant les dockers de vouloir susciter l’émoi en leur faveur. La directrice générale du SEMPA, quant à elle, est restée de marbre au sujet de la gestion de ce dossier de grève.
Ces jours de grève représentent non seulement une perte énorme pour le port d’Abidjan, mais également une saignée incalculable pour l’économie ivoirienne. Quand on sait que cette plate-forme portuaire génère environ 90% des recettes douanières et plus de 75% des revenus de l’Etat. C’est donc un préjudice de plusieurs milliards FCFA pour l’Etat de Côte d’Ivoire. Il va sans dire qu’il faut trouver un compromis.
Djè Abel
