ABIDJAN - Le président gabonais Omar Bongo Ondimba, dont le décès a été annoncé lundi, "a réalisé son rêve" de "dictateur" en mourant au pouvoir, a estimé mardi le dirigeant d'une ONG ivoirienne, dénonçant sa "gestion personnalisée et patrimoniale" du Gabon.
A la tête du Gabon pendant 41 ans, "Bongo a réalisé son rêve consistant à mourir au pouvoir. Et ça, c'est le propre des dictateurs", a déclaré à l'AFP le coordonnateur de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) Patrick N'Gouan.
"Le Gabon n'a pas été dirigé de manière démocratique", a-t-il accusé, fustigeant la "gestion personnalisée et patrimoniale du pouvoir" par l'ancien chef de l'Etat.
Omar Bongo "n'a pas aidé le Gabon à se développer malgré les immenses richesses de ce pays", l'un des moins avancés "au point de vue du développement humain", a-t-il souligné.
"Peut-être que Bongo a installé la stabilité politique au Gabon, (...) mais les hommages ronflants qu'on lui rend sont diplomatiquement flatteurs pour préserver les bonnes relations diplomatiques, financières ou pétrolières avec le Gabon", a encore estimé M. N'Gouan.
Redoutant que la succession d'Omar Bongo soit "une affaire familiale", il a vu dans la décision de fermer les frontières du pays "un très mauvais signe en termes de perspectives, de stabilité politique et d'ouverture démocratique".
A propos de la médiation controversée de Bongo dans la crise ivoirienne, Patrick N'Gouan a jugé que "pour avoir de l'autorité dans une intervention de conflit, il faut être soi-même un exemple de démocratie et de bonne gouvernance".
A la tête du Gabon pendant 41 ans, "Bongo a réalisé son rêve consistant à mourir au pouvoir. Et ça, c'est le propre des dictateurs", a déclaré à l'AFP le coordonnateur de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) Patrick N'Gouan.
"Le Gabon n'a pas été dirigé de manière démocratique", a-t-il accusé, fustigeant la "gestion personnalisée et patrimoniale du pouvoir" par l'ancien chef de l'Etat.
Omar Bongo "n'a pas aidé le Gabon à se développer malgré les immenses richesses de ce pays", l'un des moins avancés "au point de vue du développement humain", a-t-il souligné.
"Peut-être que Bongo a installé la stabilité politique au Gabon, (...) mais les hommages ronflants qu'on lui rend sont diplomatiquement flatteurs pour préserver les bonnes relations diplomatiques, financières ou pétrolières avec le Gabon", a encore estimé M. N'Gouan.
Redoutant que la succession d'Omar Bongo soit "une affaire familiale", il a vu dans la décision de fermer les frontières du pays "un très mauvais signe en termes de perspectives, de stabilité politique et d'ouverture démocratique".
A propos de la médiation controversée de Bongo dans la crise ivoirienne, Patrick N'Gouan a jugé que "pour avoir de l'autorité dans une intervention de conflit, il faut être soi-même un exemple de démocratie et de bonne gouvernance".