Le Port autonome d'Abidjan (Paa) est complètement paralysé. Plus d'accostage de bateau, point de chargement de camions remorques pour les pays frontaliers tels le Burkina Faso ou le Mali. En un mot comme en mille, le trafic s'est arrêté. Et ce, depuis le déclenchement de la grève des dockers dans la nuit du 1er au 2 juin dernier.
Le Port autonome d'Abidjan est en train de prendre un coup. En effet, depuis le déclenchement de la grève des dockers, les activités ont d'abord tourné au ralenti avant d'être totalement interrompu. Et jusque-là, aucune solution ne pointe à l'horizon. Hormis le projet de recrutement de nouveaux dockers lancé par les autorités portuaires. Pour remplacer les grévistes. Toujours sous la houlette du Syndicat des entrepreneurs de manutention et de transit des ports d'Abidjan et de San pédro (Sempa). Quarante-huit heures après le déclenchement de ce mouvement, les importateurs de riz ont tenu une réunion de crise et annoncé" une pénurie de riz" si le mouvement s'étendait sur une semaine. M. Touré Yacouba, président du groupement des importateurs, a également mentionné le changement de destination de dix bateaux qui avaient accosté au Port d'Abidjan. Mais le premier responsable du Port d'Abidjan, M. Marcel Gossio, semble dépassé par les évènements. Comme solution, il a décidé de mettre le périmètre portuaire sous haute surveillance policière. Une situation qui a déjà provoqué des affrontements entre dockers grévistes et forces de l'ordre. Situation qui n'est pas sans conséquence sur l'économie ivoirienne perdure sans que le gouvernement ne réagisse. Et inquiète les Ivoiriens qui ne cessent de s'interroger sur l'avenir du port.
Jules Claver Aka
Le Port autonome d'Abidjan est en train de prendre un coup. En effet, depuis le déclenchement de la grève des dockers, les activités ont d'abord tourné au ralenti avant d'être totalement interrompu. Et jusque-là, aucune solution ne pointe à l'horizon. Hormis le projet de recrutement de nouveaux dockers lancé par les autorités portuaires. Pour remplacer les grévistes. Toujours sous la houlette du Syndicat des entrepreneurs de manutention et de transit des ports d'Abidjan et de San pédro (Sempa). Quarante-huit heures après le déclenchement de ce mouvement, les importateurs de riz ont tenu une réunion de crise et annoncé" une pénurie de riz" si le mouvement s'étendait sur une semaine. M. Touré Yacouba, président du groupement des importateurs, a également mentionné le changement de destination de dix bateaux qui avaient accosté au Port d'Abidjan. Mais le premier responsable du Port d'Abidjan, M. Marcel Gossio, semble dépassé par les évènements. Comme solution, il a décidé de mettre le périmètre portuaire sous haute surveillance policière. Une situation qui a déjà provoqué des affrontements entre dockers grévistes et forces de l'ordre. Situation qui n'est pas sans conséquence sur l'économie ivoirienne perdure sans que le gouvernement ne réagisse. Et inquiète les Ivoiriens qui ne cessent de s'interroger sur l'avenir du port.
Jules Claver Aka
