Au port d’Abidjan, les dockers et le Patronat se livrent une guerre sans pitié dont les victimes principales sont les opérateurs économiques. En effet, tous les actes que les uns et les autres posent vont dans le sens de l’asphyxie et du chaos du PAA. La médiation du ministre Tagro est devenue caduque. Et pourtant, chez le grand sécurocrate de la République, tout a été dit et promis. Les dockers ont foulé aux pieds le contenu du compromis. De manière unilatérale, ils ont décidé de tout bloquer. Même si le SEMPA n’a pas tenu ses promesses selon eux, était-il opportun de tout saboter ? Des voix s’élèvent pour crier à la manipulation. Tant le comportement de Guigrehi et ses camarades est suspecte. Dire quelque chose et son contraire devient malheureusement le leitmotiv de nos chers manutentionnaires. Dans ce grand travail de destruction du port d’Abidjan, le patronat a décidé de jouer sa partition. Au lieu de chercher à trouver une solution à la crise, le Président de la Communauté portuaire d’Abidjan et ses membres ont déplacé le problème. 2000 recrues dockers sont à la tâche, la peur au ventre face aux ‘’anciens’’ qui basculent chaque jour dans l’extrême. Des chars positionnés, avouons que le PAA est défiguré. Il ressemble à un champ de bataille. Or, nous retenons une chose car la répétition est pédagogique, le port d’Abidjan, c’est la vache à lait de l’économie ivoirienne. Ne créons pas d’autres situations catastrophiques qui seraient préjudiciables à la Côte d’Ivoire. Soyons patriotes au moins au moment où il faut l’être. Nos éveilleurs de consciences qui sont pour l’instant muets comprendront le message.
A la prochaine traversée…
Par N’da Jean Yves
A la prochaine traversée…
Par N’da Jean Yves