Selon des sources dignes de foi, le Sempa ne veut plus du Collectif national des dockers et dockers transits pour la défense de leur droit (Cndd). Le patronat s’apprêterait même à faire un point de presse ce mercredi matin pour lancer un appel au calme et demander à tous les dockers désirant travailler de venir le faire. Elle leur assurera la sécurité. En effet, ce qui fâche le patronat, c’est le préjudice de 600 millions de dette qu’a engendré cette situation conflictuelle, sans compter la prise en charge de nombreux blessés graves survenus lors des affrontements. Aussi notre source tire t-elle à boulet rouge sur le port d’Abidjan. Un des adjoints de Marcel Gossio, le DG de ladite structure aurait confié à un opérateur économique que « la solution est qu’il y ait un Sempa bis …» Le port d’Abidjan dont les opérateurs économiques, contestent le tonnage des marchandises ces dernières années est pointé du doigt pour cette tragédie que subie l’économie ivoirienne. Quant aux manutentionnaires, certains n’admettent pas trop cette thèse de libéralisation du secteur de la gestion de la main d’œuvre docker. « Le Sempa avance 400 à 500 millions de FCFA pour la paie des dockers avant que nous (manutentionnaires) ne réglions nos factures. Aucune entreprise ne peut faire cela. C’est un partenariat ‘’gagnant gagnant’’ entre le Sempa et nous » indiquent-ils. Les pays de l’hinterland, surtout le Mali auront du mal à digérer cette tragédie au port d’Abidjan. La période d’engrais dans laquelle elle se trouve a échoué. Les navires devant les ravitailler étant bloqués et sont dirigés vers d’autres ports concurrents. La compétitivité du port et de l’économie ivoirienne est à rude épreuve. En attendant de cerner tous les pans de cette grande confusion, chacun devrait se remettre en cause.
Y.R.A
Y.R.A