Pourquoi le choix d'un thème axé essentiellement sur les finances ?
Ce séminaire est une habitude pour la coordination à l'attention des responsables des associations et communautés de la commune. Chaque communauté est représentée par trois personnes. Le président de la communauté et deux membres du bureau. Ceci dit, il faut savoir que le thème est d'actualité au sein de la communauté musulmane. Il n'a toujours pas été développé suffisamment. D'abord on ne peut pas dissocier le système bancaire de la zakat. C'est pourquoi nous avons fait venir des spécialistes pour apporter des éclaircissements et des précisions sur la compréhension du système bancaire selon l'islam. A partir de là, on parlera de zakat et cela va permettre aux cadres musulmans d'être situés sur les enjeux. Il faut qu'on comprenne que l'islam n'est pas contre le fait qu'on ait de l'argent à la banque. Bien au contraire, la barque lui permet l'ouverture sur d'autres horizons. Ensuite le financement des activités de la communauté pose des problèmes. Les cadres sont fatigués. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de demande d'aide que nous recevons. Il faut que nos institutions, le Cosim et le Cni réfléchissent à la manière dont nous pouvons financier nos projets. Ce sont les mêmes bailleurs de fonds. Ils sont épuisés. Les activités dans ce sens peuvent baisser. Nous pensons qu'il est temps de penser au financement des activités de la communauté. Il faut que chaque communauté parvienne à se prendre en charge financièrement.
Est-ce que des évaluations sont faites des précédents thèmes pour mesurer leur impact ?
A Yopougon, nous avons un système de gestion de la communauté qui veut que nous ayons une réunion tournante tous les mois dans chaque communauté. Les évaluations se font au cours de ces réunions. Le séminaire ne peut pas tout dire. Il y a des questions qui sont posées par les communautés lors de la restitution des travaux. Nous avons alors recours aux personnes ressources en cas de besoin.
Propos recueillis par bamaroun@yahoo.fr
Ce séminaire est une habitude pour la coordination à l'attention des responsables des associations et communautés de la commune. Chaque communauté est représentée par trois personnes. Le président de la communauté et deux membres du bureau. Ceci dit, il faut savoir que le thème est d'actualité au sein de la communauté musulmane. Il n'a toujours pas été développé suffisamment. D'abord on ne peut pas dissocier le système bancaire de la zakat. C'est pourquoi nous avons fait venir des spécialistes pour apporter des éclaircissements et des précisions sur la compréhension du système bancaire selon l'islam. A partir de là, on parlera de zakat et cela va permettre aux cadres musulmans d'être situés sur les enjeux. Il faut qu'on comprenne que l'islam n'est pas contre le fait qu'on ait de l'argent à la banque. Bien au contraire, la barque lui permet l'ouverture sur d'autres horizons. Ensuite le financement des activités de la communauté pose des problèmes. Les cadres sont fatigués. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de demande d'aide que nous recevons. Il faut que nos institutions, le Cosim et le Cni réfléchissent à la manière dont nous pouvons financier nos projets. Ce sont les mêmes bailleurs de fonds. Ils sont épuisés. Les activités dans ce sens peuvent baisser. Nous pensons qu'il est temps de penser au financement des activités de la communauté. Il faut que chaque communauté parvienne à se prendre en charge financièrement.
Est-ce que des évaluations sont faites des précédents thèmes pour mesurer leur impact ?
A Yopougon, nous avons un système de gestion de la communauté qui veut que nous ayons une réunion tournante tous les mois dans chaque communauté. Les évaluations se font au cours de ces réunions. Le séminaire ne peut pas tout dire. Il y a des questions qui sont posées par les communautés lors de la restitution des travaux. Nous avons alors recours aux personnes ressources en cas de besoin.
Propos recueillis par bamaroun@yahoo.fr