Avant qu’il ne soit conduit à sa dernière demeure, samedi, le Pr Egnankou Kouamé Johannes a reçu l’hommage de ses pairs de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (Ascad). C’était, hier, à la salle des «Pas perdus» du Conseil économique et social, en présence du Dr Allah Kouadio Rémi, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, représentant le gouvernement.
Devant sa famille, sa veuve, ses enfants dignes dans la douleur, les Immortels ont célébré leur collègue en trois étapes : témoignages, piquets d’honneur et lecture d’une allocution solennelle.
L’allocution, dite par Pr Yao N’Guessan Thomas, a retracé sommairement la vie et l’œuvre du Pr Egnankou, une sommité de l’odontostomatologie en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde. Pour lui, ces épithètes suivantes résument ce qu’était l’homme: «honnête, serein, posé, rigoureux, méthodique». Toutes choses qui fondèrent le «respect» dont il jouissait aussi bien de la part de ses proches, de ses collègues enseignants que de ses milliers de «disciples». Etant entendu que le doyen honoraire de l’Unité de formation et de recherche (Ufr) d’odontostomatologie qu’il était jusqu’à son décès, en était le «bâtisseur». Né en 1939 à Agboville, il obtint son Bac en 1960 à Troyes en France. Après son doctorat d’Etat en 1975, il est agrégé en 1984 avant d’être professeur titulaire en 1992. Ce parcours, dans les méandres de la quête du savoir au service du mieux-être de l’Homme, s’est appuyé sur la compréhension et la complicité qu’il a entretenues, 36 années durant, avec sa pharmacienne d’épouse, Juliette, et ses 4 enfants.
Le mérite de l’Académicien émérite a été reconnu dans le monde… savant du… monde entier! Vice-président de l’Association internationale francophone de la recherche odontologique (Aifro), du Groupement des associations dentaires des Etats francophones (Gadef), de la Conférence internationale des doyens des facultés de chirurgie dentaire d’expression française (Cidfcdef), Pr Egnankou est officier dans l’Ordre des Palmes académiques françaises, chevalier dans l’Ordre de la Santé publique de Côte d’Ivoire, commandeur dans l’Ordre du mérite de l’Education nationale de Côte d’Ivoire, chevalier dans l’Ordre du mérite ivoirien, docteur honoris causa de l’Université de Lille 2 (France). En outre, ses travaux de recherches, objets de nombreuses et impressionnantes publications lui valurent d’obtenir en 1989 et 2007, les 1er Prix de la Fondation Roche et du Gadef. Toutes choses qui ont étreint d’émotion le Pr Assoumou Antoine, témoignant de la dimension professionnelle du «maître», du «sage», «figure influente du Cames (Conférence africaine et malgache de l’Enseignement supérieur)».
Et à l’unisson avec leurs pairs, les Professeurs Kouakou N’Guessan François, vice-président, et Yao N’Guessan Thomas, avec l’onction du président, Pr Barthélemy Kotchy, diront que le Pr Egnankou Kouamé Johannes est «Immortel car ses travaux sont inscrits dans le grand livre du savoir de l’humanité».
Demain samedi, après la levée du corps sur le parvis de l’église Ste Cécile des Deux-Plateaux, suivie de la messe de requiem, il sera porté en terre au cimetière de Williamsville.
Rémi Coulibaly
Devant sa famille, sa veuve, ses enfants dignes dans la douleur, les Immortels ont célébré leur collègue en trois étapes : témoignages, piquets d’honneur et lecture d’une allocution solennelle.
L’allocution, dite par Pr Yao N’Guessan Thomas, a retracé sommairement la vie et l’œuvre du Pr Egnankou, une sommité de l’odontostomatologie en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde. Pour lui, ces épithètes suivantes résument ce qu’était l’homme: «honnête, serein, posé, rigoureux, méthodique». Toutes choses qui fondèrent le «respect» dont il jouissait aussi bien de la part de ses proches, de ses collègues enseignants que de ses milliers de «disciples». Etant entendu que le doyen honoraire de l’Unité de formation et de recherche (Ufr) d’odontostomatologie qu’il était jusqu’à son décès, en était le «bâtisseur». Né en 1939 à Agboville, il obtint son Bac en 1960 à Troyes en France. Après son doctorat d’Etat en 1975, il est agrégé en 1984 avant d’être professeur titulaire en 1992. Ce parcours, dans les méandres de la quête du savoir au service du mieux-être de l’Homme, s’est appuyé sur la compréhension et la complicité qu’il a entretenues, 36 années durant, avec sa pharmacienne d’épouse, Juliette, et ses 4 enfants.
Le mérite de l’Académicien émérite a été reconnu dans le monde… savant du… monde entier! Vice-président de l’Association internationale francophone de la recherche odontologique (Aifro), du Groupement des associations dentaires des Etats francophones (Gadef), de la Conférence internationale des doyens des facultés de chirurgie dentaire d’expression française (Cidfcdef), Pr Egnankou est officier dans l’Ordre des Palmes académiques françaises, chevalier dans l’Ordre de la Santé publique de Côte d’Ivoire, commandeur dans l’Ordre du mérite de l’Education nationale de Côte d’Ivoire, chevalier dans l’Ordre du mérite ivoirien, docteur honoris causa de l’Université de Lille 2 (France). En outre, ses travaux de recherches, objets de nombreuses et impressionnantes publications lui valurent d’obtenir en 1989 et 2007, les 1er Prix de la Fondation Roche et du Gadef. Toutes choses qui ont étreint d’émotion le Pr Assoumou Antoine, témoignant de la dimension professionnelle du «maître», du «sage», «figure influente du Cames (Conférence africaine et malgache de l’Enseignement supérieur)».
Et à l’unisson avec leurs pairs, les Professeurs Kouakou N’Guessan François, vice-président, et Yao N’Guessan Thomas, avec l’onction du président, Pr Barthélemy Kotchy, diront que le Pr Egnankou Kouamé Johannes est «Immortel car ses travaux sont inscrits dans le grand livre du savoir de l’humanité».
Demain samedi, après la levée du corps sur le parvis de l’église Ste Cécile des Deux-Plateaux, suivie de la messe de requiem, il sera porté en terre au cimetière de Williamsville.
Rémi Coulibaly
