Si l’on s’en tient aux dernières déclarations du vice-président du Collectif national des dockers et dockers transit pour la défense de leurs droits (Cndd), les choses vont certainement évoluer dans le sens du retour au travail. En effet M. Guigréhi Pierre, à la tribune que lui a offerte, mercredi, le magazine Le Nouveau Navire, a laissé entendre qu’il tendait la main au… Sempa pour amorcer le dialogue. Le Sempa dont il ne voulait plus entendre parler depuis un certain temps. On se souvient que dans la déclaration produite par le Cndd, le 4 juin dernier, et signée par le président Atsé Ayékoué, il est écrit : «les dockers revendiquent la création d’une nouvelle structure autonome de gestion en lieu et place du Bmod, lui-même dépendant du Syndicat des entrepreneurs de manutention et de transit des ports d’Abidjan et de San Pedro (Sempa)».
Apparemment, beaucoup d’eau a coulé sous le pont en une semaine. Non seulement le Cndd renoue avec le Sempa (c’est une bonne chose pour le port), mais également il renonce à son idée de libéralisation de la gestion de la main-d’œuvre dockers. Cependant, la mesure conservatoire que l’autorité portuaire dit avoir prise pour gérer la crise en donnant la possibilité aux manutentionnaires de recruter les dockers est, pour lui, un crime de lèse-majesté… M. Guigréhi soupçonne même le directeur général du port de vouloir créer une autre structure de gestion des dockers… «contrairement aux textes».
Finie donc l’idée de libéralisation, au nombre des revendications dites «organisationnelles», il y a seulement une semaine.
Tant mieux! Parce que le CeCOS dans un communiqué publié hier, met en garde les grévistes auteurs des actes de vandalisme et d’agressions.
En attendant que les dockers du Cndd reviennent à de meilleurs sentiments, les opérateurs portuaires et maritimes ont décidé de soutenir l’autorité portuaire dans sa gestion de la crise. Une vingtaine de sociétés conduites par le commissaire Dosso Mamadou du Syndicat des armateurs et consignataires se sont rendus, hier, à la direction générale du Port autonome d’Abidjan, pour dire de vive voix au directeur général, Marcel Gossio, qu’ils soutenaient les mesures qu’il a prises dans le cadre de cette crise.
A H
Apparemment, beaucoup d’eau a coulé sous le pont en une semaine. Non seulement le Cndd renoue avec le Sempa (c’est une bonne chose pour le port), mais également il renonce à son idée de libéralisation de la gestion de la main-d’œuvre dockers. Cependant, la mesure conservatoire que l’autorité portuaire dit avoir prise pour gérer la crise en donnant la possibilité aux manutentionnaires de recruter les dockers est, pour lui, un crime de lèse-majesté… M. Guigréhi soupçonne même le directeur général du port de vouloir créer une autre structure de gestion des dockers… «contrairement aux textes».
Finie donc l’idée de libéralisation, au nombre des revendications dites «organisationnelles», il y a seulement une semaine.
Tant mieux! Parce que le CeCOS dans un communiqué publié hier, met en garde les grévistes auteurs des actes de vandalisme et d’agressions.
En attendant que les dockers du Cndd reviennent à de meilleurs sentiments, les opérateurs portuaires et maritimes ont décidé de soutenir l’autorité portuaire dans sa gestion de la crise. Une vingtaine de sociétés conduites par le commissaire Dosso Mamadou du Syndicat des armateurs et consignataires se sont rendus, hier, à la direction générale du Port autonome d’Abidjan, pour dire de vive voix au directeur général, Marcel Gossio, qu’ils soutenaient les mesures qu’il a prises dans le cadre de cette crise.
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