La dépouille mortelle de l’ex-président du Gabon, El Hadj Omar Bongo Ondimba, a quitté hier Barcelone (Espagne), pour son pays à bord d’un avion. Selon l’AFP, l’engin qui transportait le défunt a décollé à peu près vers 11h 20 (09h 20 GMT) et est arrivé à 16 h 15 sur le sol gabonais.
10 mille personnes rassemblées à l’aéroport international Léon Mba et aux abords du tarmac ont accueilli le corps. L’émotion était vive. L’on a observé que certaines personnes au sein de la foule se sont même évanouies. Quant d’autres poussaient des cris de douleur et pleuraient à chaudes larmes. Pascaline Bongo, fille et chef de cabinet du défunt, était marquée par la douleur. Elle s'est effondrée en sanglots dans les bras du président du Congo, Denis Sassou Nguesso, beau-père de M. Bongo. Ce dernier était au Gabon depuis mercredi. Il est prévu, sauf changement de dernière minute, qu’un hommage national soit rendu à Omar Bongo. Et cet hommage devrait débuter hier pour s’achever samedi. Les délégations étrangères sont attendues mardi 16 juin pour un culte oecuménique et des oraisons funèbres, avant la levée du corps, auxquels devraient assister de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement. Le président français Nicolas Sarkozy est annoncé pour mardi 16 juin.
Avant le transfert de son corps à Libreville, à l’aéroport El Prat de Barcelone, le doyen des chefs d’Etat africains a eu droit à des honneurs de la part de l’Espagne. Le pays hôte a tenu à témoigner, une dernière fois, sa déférence à celui qui a été un grand artisan de la coopération Afrique-Europe. Le cercueil de Omar Bongo Ondimba, recouvert d’un tissu bleu- jaune-vert, les couleurs du drapeau national du Gabon, a été porté par un détachement de l’armée de l’air espagnole. Qui, à pas lents, sur un tapis rouge, dans une sorte de procession, a porté la dépouille mortelle à l’intérieur de la soute de l’appareil. Les honneurs militaires ont été par la suite rendus à l’illustre disparu par un peloton d'infanterie légère au garde-à-vous, arme à l'épaule.
Toujours au dire de l’AFP, l’attachement des autorités espagnoles à Ondimba s’est traduit par le dépôt d’une couronne de lauriers ornée aux couleurs sang, or et bleu au pied de l’avion qui devait le transporter vers l’Afrique. Ces couleurs sont celles de l’Espagne et de la famille royale de ce même pays. Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Angel Lossada, qui doit représenter l’Espagne au Gabon lors des funérailles, a assisté à la cérémonie.
L’émotion était perceptible à l’aéroport El Prat de Barcelone au sein de la délégation gabonaise, nous rapporte l’Agence France presse. Où l’on a pu apercevoir des gens en pleurs notamment une femme vêtue de noir pleurant à chaudes larmes. Elle était consolée par Anicet Bongo, un des fils d'Omar Bongo. L’un des gendres du défunt, Paul Tongui, ministre des Affaires étrangères et époux de Pascaline Bongo, était également présent au moment de l’embarquement du corps de l’ex-président. Son épouse Pascaline, quant à elle, avait déjà regagné Libreville. Elle était restée près de son père pendant ses derniers instants de vie. Elle était à son chevet lors de son hospitalisation dans une clinique privée de Barcelone. Le Gabon officiel était aussi présent en Espagne hier : le Premier ministre gabonais y a dépêché le ministre des Mines et du Pétrole, Casimir Oye Mba, pour le représenter. Les institutions comme le Sénat et l'Assemblée nationale ont, de même, envoyé des représentants. Omar Bongo Ondimba sera inhumé "dans l'intimité" dans sa région natale, le Haut-Ogooué (sud-est), le jeudi 18 juin.
Serge Armand Didi: sardidi@yahoo.fr
10 mille personnes rassemblées à l’aéroport international Léon Mba et aux abords du tarmac ont accueilli le corps. L’émotion était vive. L’on a observé que certaines personnes au sein de la foule se sont même évanouies. Quant d’autres poussaient des cris de douleur et pleuraient à chaudes larmes. Pascaline Bongo, fille et chef de cabinet du défunt, était marquée par la douleur. Elle s'est effondrée en sanglots dans les bras du président du Congo, Denis Sassou Nguesso, beau-père de M. Bongo. Ce dernier était au Gabon depuis mercredi. Il est prévu, sauf changement de dernière minute, qu’un hommage national soit rendu à Omar Bongo. Et cet hommage devrait débuter hier pour s’achever samedi. Les délégations étrangères sont attendues mardi 16 juin pour un culte oecuménique et des oraisons funèbres, avant la levée du corps, auxquels devraient assister de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement. Le président français Nicolas Sarkozy est annoncé pour mardi 16 juin.
Avant le transfert de son corps à Libreville, à l’aéroport El Prat de Barcelone, le doyen des chefs d’Etat africains a eu droit à des honneurs de la part de l’Espagne. Le pays hôte a tenu à témoigner, une dernière fois, sa déférence à celui qui a été un grand artisan de la coopération Afrique-Europe. Le cercueil de Omar Bongo Ondimba, recouvert d’un tissu bleu- jaune-vert, les couleurs du drapeau national du Gabon, a été porté par un détachement de l’armée de l’air espagnole. Qui, à pas lents, sur un tapis rouge, dans une sorte de procession, a porté la dépouille mortelle à l’intérieur de la soute de l’appareil. Les honneurs militaires ont été par la suite rendus à l’illustre disparu par un peloton d'infanterie légère au garde-à-vous, arme à l'épaule.
Toujours au dire de l’AFP, l’attachement des autorités espagnoles à Ondimba s’est traduit par le dépôt d’une couronne de lauriers ornée aux couleurs sang, or et bleu au pied de l’avion qui devait le transporter vers l’Afrique. Ces couleurs sont celles de l’Espagne et de la famille royale de ce même pays. Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Angel Lossada, qui doit représenter l’Espagne au Gabon lors des funérailles, a assisté à la cérémonie.
L’émotion était perceptible à l’aéroport El Prat de Barcelone au sein de la délégation gabonaise, nous rapporte l’Agence France presse. Où l’on a pu apercevoir des gens en pleurs notamment une femme vêtue de noir pleurant à chaudes larmes. Elle était consolée par Anicet Bongo, un des fils d'Omar Bongo. L’un des gendres du défunt, Paul Tongui, ministre des Affaires étrangères et époux de Pascaline Bongo, était également présent au moment de l’embarquement du corps de l’ex-président. Son épouse Pascaline, quant à elle, avait déjà regagné Libreville. Elle était restée près de son père pendant ses derniers instants de vie. Elle était à son chevet lors de son hospitalisation dans une clinique privée de Barcelone. Le Gabon officiel était aussi présent en Espagne hier : le Premier ministre gabonais y a dépêché le ministre des Mines et du Pétrole, Casimir Oye Mba, pour le représenter. Les institutions comme le Sénat et l'Assemblée nationale ont, de même, envoyé des représentants. Omar Bongo Ondimba sera inhumé "dans l'intimité" dans sa région natale, le Haut-Ogooué (sud-est), le jeudi 18 juin.
Serge Armand Didi: sardidi@yahoo.fr
