Le Club Union Africaine Côte d’Ivoire (Ua-Ci) exécute depuis janvier 2007, avec l’appui financier de l’Union Européenne, un projet portant sur la prévention des conflits fonciers et de consolidation d’une paix durable en milieu rural. Le bilan de l’exécution à mi-parcours de ce programme, a été livré le vendredi 12 juin 2009 au siège de la Cosopci sis aux 2 Plateaux (Cocody), à l’issue d’une réunion des experts sur la question.
Procédant à la présentation du bilan à mi-parcours de cette campagne de sensibilisation des communautés villageoises, M. Traoré Wodjo Fini, président du Club Union Africaine, a noté qu’à ce jour, quatre (4) des six (6) activités prévues par ce projet, ont été entièrement réalisées. A en croire M. Traoré Wodjo, qui avait à ses côtés le directeur du foncier rural et du Cadastre, M. Désiré Zallo, les activités réalisées ont produit des résultats tangibles sur le terrain. Ce sont l’instauration d’une relation entre le ministère de l’agriculture et le club Ua-Ci, la mise en place d’un site web sur lequel est logé le spécimen de certificat foncier, la mobilisation de partenaires nationaux et extérieurs dont l’Ambassade du Canada et le NED aux côtés de la société civile. Mais aussi et surtout, la meilleure compréhension de la loi foncière par les communautés villageoises visitées par le projet. « La question foncière a alimenté de nombreux conflits en milieu rural. Il appartenait aux acteurs sociaux d’expliquer la loi foncière aux communautés à la base. C’est dans une action citoyenne de prévention des conflits et de consolidation d’une paix durable en milieu rural que nous nous sommes résolument engagés. Et cette mobilisation communautaire a permis de faire de ce sujet, naguère complexe et sensible, une question de développement qui ne suscite plus passion, polémique et controverse », a-t-il souligné. Se réjouissant de la croisade de sensibilisation des communautés villageoises menée par cette organisation ivoirienne de la société civile, M. Désiré Zallo a fait savoir que la politique de vulgarisation de la loi foncière sur toute l’étendue du territoire national se trouve ainsi soutenue et appuyée. « Il y a toujours eu de la mauvaise foi qui accompagne la loi foncière. Et pour lever cette mauvaise foi, pour mettre fin aux intoxications et interprétations erronées distillées à dessein ci et là, une sensibilisation communautaire s’imposait. Nous œuvrons à cela actuellement, mais les Ong sont les mieux outillées pour la sensibilisation communautaire. C’est pourquoi, nous sommes heureux du travail admirable abattu sur le terrain par le club Ua-Ci et nous leur adressons ici nos vifs remerciements », a-t-il dit. Bien avant, les coordonnateurs des régions du Haut-Sassandra et du Bas-Sassandra, MM Naclan Touré et Pierre Adjoumani, ont relevé les difficultés rencontrées lors de l’exécution du projet. On retient, entre autres, les us et coutumes des communautés locales et les campagnes d’intoxications alimentées par des cadres desdites régions.
M.T.T
Procédant à la présentation du bilan à mi-parcours de cette campagne de sensibilisation des communautés villageoises, M. Traoré Wodjo Fini, président du Club Union Africaine, a noté qu’à ce jour, quatre (4) des six (6) activités prévues par ce projet, ont été entièrement réalisées. A en croire M. Traoré Wodjo, qui avait à ses côtés le directeur du foncier rural et du Cadastre, M. Désiré Zallo, les activités réalisées ont produit des résultats tangibles sur le terrain. Ce sont l’instauration d’une relation entre le ministère de l’agriculture et le club Ua-Ci, la mise en place d’un site web sur lequel est logé le spécimen de certificat foncier, la mobilisation de partenaires nationaux et extérieurs dont l’Ambassade du Canada et le NED aux côtés de la société civile. Mais aussi et surtout, la meilleure compréhension de la loi foncière par les communautés villageoises visitées par le projet. « La question foncière a alimenté de nombreux conflits en milieu rural. Il appartenait aux acteurs sociaux d’expliquer la loi foncière aux communautés à la base. C’est dans une action citoyenne de prévention des conflits et de consolidation d’une paix durable en milieu rural que nous nous sommes résolument engagés. Et cette mobilisation communautaire a permis de faire de ce sujet, naguère complexe et sensible, une question de développement qui ne suscite plus passion, polémique et controverse », a-t-il souligné. Se réjouissant de la croisade de sensibilisation des communautés villageoises menée par cette organisation ivoirienne de la société civile, M. Désiré Zallo a fait savoir que la politique de vulgarisation de la loi foncière sur toute l’étendue du territoire national se trouve ainsi soutenue et appuyée. « Il y a toujours eu de la mauvaise foi qui accompagne la loi foncière. Et pour lever cette mauvaise foi, pour mettre fin aux intoxications et interprétations erronées distillées à dessein ci et là, une sensibilisation communautaire s’imposait. Nous œuvrons à cela actuellement, mais les Ong sont les mieux outillées pour la sensibilisation communautaire. C’est pourquoi, nous sommes heureux du travail admirable abattu sur le terrain par le club Ua-Ci et nous leur adressons ici nos vifs remerciements », a-t-il dit. Bien avant, les coordonnateurs des régions du Haut-Sassandra et du Bas-Sassandra, MM Naclan Touré et Pierre Adjoumani, ont relevé les difficultés rencontrées lors de l’exécution du projet. On retient, entre autres, les us et coutumes des communautés locales et les campagnes d’intoxications alimentées par des cadres desdites régions.
M.T.T