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Économie Publié le lundi 15 juin 2009 | Fraternité Matin

Bâtiment et travaux publics : Quand les procédures font perdre des financements extérieurs

Lorsque la Côte d’Ivoire reçoit un prêt extérieur elle ne le tire rarement dans les délais impartis par le bailleur de fonds. De sorte que certains bailleurs de fonds se demandent parfois si finalement nous sommes dans le besoin. Aujourd’hui, nous sommes à un taux de tirage de 18%. Parfois même nous ne tirons rien». Cette remarque est celle du président de la Chambre nationale des ingénieurs conseil et experts de génie civil (Chanie), Germain Ollo. Ce dernier ne comprend pas qu’un pays comme la Côte d’Ivoire ne fasse pas en sorte à utiliser l’entièreté des fonds que lui allouent les bailleurs de fonds pour la réalisation des projets : «On ne peut pas dire qu’on est pauvre et quand on nous apporte de l’argent, on ne l’utilise pas parce que chacun se bat pour sa propre chapelle». Acteurs importants dans la réalisation des projets, notamment dans le secteur Bâtiment et travaux publics (Btp), les professionnels des bureaux d’études entendent contribuer au «changement des choses». Aussi bien à ce niveau que concernant d’autres entraves. D’où le «1er forum des ingénieurs conseils et experts de génie civil» qu’il organise les 24 et 25 juin prochains à Abidjan, Plateau. Thème de la rencontre : «l’ingénieur conseil, moteur de développement». Il s’agira selon, Germain Ollo qui a animé, vendredi dernier, une conférence de presse pour présenter le forum, de débattre avec les pouvoirs publics de toutes les entraves. Au nombre de celles-ci, la question de la programmation. Les ingénieurs conseils ayant, en effet, constaté que les autorités publiques ne recrutent pas à temps les bureaux d’études. Alors que cela aurait l’avantage de permettre des estimations adéquates des projets. L’autre difficulté qui préoccupe les membres de la Chanie est celui de la «crise de compétence». Le président Ollo fait savoir que cela n’est pas forcement lié à un problème de formation, mais plutôt au désoeuvrement. Les jeunes ont des difficultés, admet-il, ne serait-ce que pour avoir des stages. Finalement nombre d’entre eux se retrouvent à faire d’autres métiers… Le forum s’annonce donc comme l’occasion de faire la révision dans le secteur d’activité au moment où le pays amorce sa relance économique. La Chanie existe depuis 1993. Elle est composée de 22 bureaux d’études qui revendiquent 300 ingénieurs conseils.
Alakagni Hala
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