Le milieu bancaire de l’Afrique Subsaharienne vient d’accueillir une nouvelle qui lui permettra sûrement de propulser ses activités et de mieux faire face aux exigences et sollicitations de crédits émanant de sa clientèle.
La Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), tenant compte du contexte mondial de crise financière, vient de procéder à la baisse de ses taux directeurs, précisément le taux de pension et des coefficients des réserves obligatoires applicables aux établissements de crédits. Cette mesure entrera en application effective à compter du mardi 16 Juin 2009.
Ainsi, le taux de pension qui était de 4.75 % jusqu’à présent, est désormais ramené à 4.25 % soit une baisse de 0.5 %. L’assiette et les cœfficients de réserve obligatoire quant à eux varient en fonction des impératifs de la politique monétaire, de la conjoncture et également en fonction du pays. Les nouveaux taux de réserve obligatoire des différents pays de l’UEMOA se présentent désormais comme suit, Bénin : 9 %, Mali, Niger, Sénégal, Burkina : 7 %, Côte d’Ivoire : 5 %, Guinée Bissau, Togo : 3 %.
L’objectif visé par la BCEAO, à travers cette mesure, est d’amener les banques à réduire les taux d’intérêts débiteurs de manière à rendre le crédit moins cher, au profit de l’ensemble des opérateurs économiques et des ménages. Cette décision devrait donc permettre la capacité d’offre de crédits, en libérant des ressources de trésoreries supplémentaires pour les banques. Mais l’idéal, pour la BCEAO et son gouverneur, est que ce taux de réserve obligatoire soit harmonisé, vu le marché financier commun que l’UEMOA constitue. Le souhait donc de la banque est que tous les opérateurs économiques de l’union puissent trouver gains de cause lorsqu’ils iront au guichet de leur banque pour solliciter un crédit. Cela constituerait, à ce propos, un véritable outil de relance de leurs activités.
Par LOH DAMAS
Analyste Financier Consultant
Lire la suite de cet article dans le JDE N°016 du lundi 15 au dimanche 21 juin 2009
La Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), tenant compte du contexte mondial de crise financière, vient de procéder à la baisse de ses taux directeurs, précisément le taux de pension et des coefficients des réserves obligatoires applicables aux établissements de crédits. Cette mesure entrera en application effective à compter du mardi 16 Juin 2009.
Ainsi, le taux de pension qui était de 4.75 % jusqu’à présent, est désormais ramené à 4.25 % soit une baisse de 0.5 %. L’assiette et les cœfficients de réserve obligatoire quant à eux varient en fonction des impératifs de la politique monétaire, de la conjoncture et également en fonction du pays. Les nouveaux taux de réserve obligatoire des différents pays de l’UEMOA se présentent désormais comme suit, Bénin : 9 %, Mali, Niger, Sénégal, Burkina : 7 %, Côte d’Ivoire : 5 %, Guinée Bissau, Togo : 3 %.
L’objectif visé par la BCEAO, à travers cette mesure, est d’amener les banques à réduire les taux d’intérêts débiteurs de manière à rendre le crédit moins cher, au profit de l’ensemble des opérateurs économiques et des ménages. Cette décision devrait donc permettre la capacité d’offre de crédits, en libérant des ressources de trésoreries supplémentaires pour les banques. Mais l’idéal, pour la BCEAO et son gouverneur, est que ce taux de réserve obligatoire soit harmonisé, vu le marché financier commun que l’UEMOA constitue. Le souhait donc de la banque est que tous les opérateurs économiques de l’union puissent trouver gains de cause lorsqu’ils iront au guichet de leur banque pour solliciter un crédit. Cela constituerait, à ce propos, un véritable outil de relance de leurs activités.
Par LOH DAMAS
Analyste Financier Consultant
Lire la suite de cet article dans le JDE N°016 du lundi 15 au dimanche 21 juin 2009