La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) vient de procéder à une baisse de ses taux directeurs et des coefficients de réserves obligatoires applicables aux établissements de crédit. L’information a été donnée hier, par le gouverneur Henri-Philippe Dacoury-Tabley, lors d’une conférence de presse qu’il a animée par visioconférence depuis le siège central de Dakar.
Ainsi, le taux de pension est ramené de 4,75% à 4,25%. Les cœfficients de réserves obligatoires sont applicables pour 9% au Bénin, pour 7% au Mali, au Niger, au Sénégal et au Burkina Faso, pour 5% en Côte d’Ivoire, pour 3% en Guinée Bissau et au Togo. Selon le gouverneur de la Banque centrale, ces décisions sont motivées par la dégradation de l’environnement économique (le taux de croissance réel du produit intérieur brut de la zone est estimé à 3,5% contre une prévision initiale de 4,7%) et par la réticence des banques d’accorder des crédits. Il s’agit alors de créer les conditions d’une croissance plus forte des économies de l’espace Uemoa. “La baisse des taux directeurs vise à amener les banques à réduire les taux d’intérêt débiteurs de manière à rendre le crédit moins cher au profit de l’ensemble des opérateurs économiques. En réduisant les coefficients de réserves obligatoires, l’institut d’émission souhaite ainsi augmenter la capacité d’offre de crédits en libérant des ressources de trésorerie supplémentaires pour les banques. La Bceao vise par la même occasion une harmonisation progressive des coefficients des réserves obligatoires applicables aux banques dans les différents Etats membres de l’Union”, a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs écarté toute idée de dévaluation du franc CFA.
J-S Lia
Ainsi, le taux de pension est ramené de 4,75% à 4,25%. Les cœfficients de réserves obligatoires sont applicables pour 9% au Bénin, pour 7% au Mali, au Niger, au Sénégal et au Burkina Faso, pour 5% en Côte d’Ivoire, pour 3% en Guinée Bissau et au Togo. Selon le gouverneur de la Banque centrale, ces décisions sont motivées par la dégradation de l’environnement économique (le taux de croissance réel du produit intérieur brut de la zone est estimé à 3,5% contre une prévision initiale de 4,7%) et par la réticence des banques d’accorder des crédits. Il s’agit alors de créer les conditions d’une croissance plus forte des économies de l’espace Uemoa. “La baisse des taux directeurs vise à amener les banques à réduire les taux d’intérêt débiteurs de manière à rendre le crédit moins cher au profit de l’ensemble des opérateurs économiques. En réduisant les coefficients de réserves obligatoires, l’institut d’émission souhaite ainsi augmenter la capacité d’offre de crédits en libérant des ressources de trésorerie supplémentaires pour les banques. La Bceao vise par la même occasion une harmonisation progressive des coefficients des réserves obligatoires applicables aux banques dans les différents Etats membres de l’Union”, a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs écarté toute idée de dévaluation du franc CFA.
J-S Lia