La Banque africaine de développement (Bad) renoue pleinement ses engagements vis-à-vis de la Côte d’Ivoire. Elle a organisé, hier, à son siège d’Abidjan, un atelier de revue de ses opérations.
Selon le directeur de cabinet, Assemien Alexandre, représentant le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, il s’agit pour la Bad d’accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre du DSRP et de créer les conditions suffisantes pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE. “Cette revue a pour but de réaliser un diagnostic consensuel de la performance du portefeuille actuel de projets cofinancées par la Bad afin de tirer les enseignements nécessaires dans la perspective d’une augmentation à très court terme du volume de ce portefeuille dès 2010 et dans le cadre du prochain cycle du Fonds africain de développement (Fad). Par ailleurs, il conviendra de faire l’inventaire exhaustif des engagements et paiements en instance, de rechercher ensemble les modalités idoines de leur liquidation pour un assainissement complet du portefeuille actuel des projets”, a-t-il dit.
Les engagements à venir de la Bad concernent 15 projets d’une valeur globale d’environ 40 milliards FCFA. La grande majorité est orientée vers le développement rural. Pour le représentant de l’Etat de Côte d’Ivoire, “la reprise des interventions de la Bad dans ce secteur contribuera significativement à l’atteinte des objectifs de modernisation du monde rural et d’intensification de la production agricole qui font partie des principaux axes d’intervention définis dans le cadre de la stratégie du développement du monde rural dans le DSRP”. Il s’agit, entre autres, de valoriser la profession d’agriculteur, d’améliorer le financement du secteur, d’assurer une gestion rationnelle et durable de l’espace rural.
Le directeur région Afrique de l’ouest de la Bad, Janvier Litse, a souhaité une approche dynamique de l’atelier. “Il est important que cet atelier puisse également être un espace de dialogue et de débat prospectif et stratégique entre la Banque et le gouvernement de Côte d’Ivoire concernant, d’une part, l’optimisation des ressources supplémentaires devant être dégagées de la consolidation du portefeuille de projets gelés mais également celles prévues au titre de la dernière année du Fad 11. Le dialogue stratégique initié dans le cadre de cette revue et qui se poursuivra dans le cadre de la préparation du futur document de stratégie pays doit concerner également l’utilisation des ressources futures qui seront allouées par la Banque au titre du 12è cycle du FAD”, a-t-il soutenu.
Pour rappel, les interventions mises en œuvre par la Bad en faveur de la Côte d’Ivoire depuis 1999 s’élèvent à environ 109 milliards FCFA.
J-S Lia
Selon le directeur de cabinet, Assemien Alexandre, représentant le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, il s’agit pour la Bad d’accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre du DSRP et de créer les conditions suffisantes pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE. “Cette revue a pour but de réaliser un diagnostic consensuel de la performance du portefeuille actuel de projets cofinancées par la Bad afin de tirer les enseignements nécessaires dans la perspective d’une augmentation à très court terme du volume de ce portefeuille dès 2010 et dans le cadre du prochain cycle du Fonds africain de développement (Fad). Par ailleurs, il conviendra de faire l’inventaire exhaustif des engagements et paiements en instance, de rechercher ensemble les modalités idoines de leur liquidation pour un assainissement complet du portefeuille actuel des projets”, a-t-il dit.
Les engagements à venir de la Bad concernent 15 projets d’une valeur globale d’environ 40 milliards FCFA. La grande majorité est orientée vers le développement rural. Pour le représentant de l’Etat de Côte d’Ivoire, “la reprise des interventions de la Bad dans ce secteur contribuera significativement à l’atteinte des objectifs de modernisation du monde rural et d’intensification de la production agricole qui font partie des principaux axes d’intervention définis dans le cadre de la stratégie du développement du monde rural dans le DSRP”. Il s’agit, entre autres, de valoriser la profession d’agriculteur, d’améliorer le financement du secteur, d’assurer une gestion rationnelle et durable de l’espace rural.
Le directeur région Afrique de l’ouest de la Bad, Janvier Litse, a souhaité une approche dynamique de l’atelier. “Il est important que cet atelier puisse également être un espace de dialogue et de débat prospectif et stratégique entre la Banque et le gouvernement de Côte d’Ivoire concernant, d’une part, l’optimisation des ressources supplémentaires devant être dégagées de la consolidation du portefeuille de projets gelés mais également celles prévues au titre de la dernière année du Fad 11. Le dialogue stratégique initié dans le cadre de cette revue et qui se poursuivra dans le cadre de la préparation du futur document de stratégie pays doit concerner également l’utilisation des ressources futures qui seront allouées par la Banque au titre du 12è cycle du FAD”, a-t-il soutenu.
Pour rappel, les interventions mises en œuvre par la Bad en faveur de la Côte d’Ivoire depuis 1999 s’élèvent à environ 109 milliards FCFA.
J-S Lia