"(…) L'objectif aujourd'hui de l'Afrique, c'est son développement. Mais quand on dit développement, il n'y a rien, tellement le mot embrasse beaucoup de facteurs. Nous devons savoir qu'il n'y a pas de développement sans le transport. L'Europe et les Etats- Unis nous ont donné des exemples éloquents. Les chemins de fer en Europe ont apporté le développement industriel en général. Pour les Etats-Unis, nous connaissons tous les films Western. Les films Western, ce n'est pas seulement pour nous amuser. C'est aussi pour nous éduquer. Le chemin de fer allait vers l'ouest et le développement le suivait (…) En Afrique, il faut que vous compreniez cela. Si nous nous contentons de faire des discours sur le développement, on fera toujours des discours. Les discours, c'est agréable à écouter. Mais il nous faut mettre la main à la pâte pour agir pour le développement. Agir ! Comment ? Par où commencer ? Ce sont les questions que nous nous posons depuis deux ans". Voici en substance les préoccupations que le chef d'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo a voulu partager avec les experts à l'ouverture des travaux des ministres des Transports de la cedeao, à la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix à Yamoussoukro. Avant de faire une proposition de taille, aux ministres et aux experts venus des 15 pays membres de la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) dans le cadre de la réunion conjointe des ministres des Transports, des Infrastructures, de l`Aviation civile, des Finances et des directeurs généraux des compagnies aériennes. Il s'agit de la mise sur pied d'un fonds de développement.
"Ce que nous proposons, c'est de prélever une part très petite, à tel point qu'on ne pourra même pas le sentir sur nos productions. Nous, nous sommes les premiers producteurs de cacao dans le Monde. Et nous sommes prêts qu'on prélève quelque chose sur chaque tonne de cacao, ainsi de suite. Tant qu'on ne fera pas cela, on va faire 20 Yamoussoukro, mais ça restera pareil. La situation restera pareille. Et nous ; nous serons toujours heureux de vous accueillir ici. On sera heureux de faire des réunions et des réunions, on sera heureux de pleurer avec vous. Parce qu'en fait, ce sont des pleurs collectifs (ces réunions). Mais ça ne changera rien. Il faut agir. Je vous propose une action : C'est de jeter aujourd'hui, les bases d'un fonds de développement de la Cedeao", a-t-il dit. Il a demandé aux experts d`étudier sa proposition et de lui en faire également. La rencontre des ministres s'est tenue après les travaux des experts qui se sont achevés le jeudi 4 juin dernier. Cette rencontre s'est essentiellement consacrée à l`examen et à l`adoption de projets concrets à partir du plan de développement des infrastructures. Ce plan adopté par les chefs d`Etat à la 35è session tenue le 19 juin dernier.
Pour mémoire, la Conférence des chefs d'Etat et de Gouvernement de la Cedeao réunis le 28 juin 2008 à Abuja a, au cours de sa 34è session ordinaire, porté son choix sur le Président Laurent Gbagbo pour coordonner les efforts conjoints des commissions de la Cedeao et de l'Uemoa dans le développement des infrastructures régionales en matière des transports. L'un des objectifs majeurs de la Cedeao, faut-il le rappeler, est d'aboutir à l'intégration aussi bien des populations que des économies par le biais, notamment des Transports.
Toute chose qui a contraint les ministres à travailler très tard dans la nuit du vendredi 5 juin, sous la présidence du ministre des Transports ivoirien, Albert Toikeusse Mabri, pour aboutir à des résolutions qui vous seront proposées dans notre prochaine parution.
Sériba Koné seriba67@yahoo.fr
Envoyé spécial à Yamoussoukro
"Ce que nous proposons, c'est de prélever une part très petite, à tel point qu'on ne pourra même pas le sentir sur nos productions. Nous, nous sommes les premiers producteurs de cacao dans le Monde. Et nous sommes prêts qu'on prélève quelque chose sur chaque tonne de cacao, ainsi de suite. Tant qu'on ne fera pas cela, on va faire 20 Yamoussoukro, mais ça restera pareil. La situation restera pareille. Et nous ; nous serons toujours heureux de vous accueillir ici. On sera heureux de faire des réunions et des réunions, on sera heureux de pleurer avec vous. Parce qu'en fait, ce sont des pleurs collectifs (ces réunions). Mais ça ne changera rien. Il faut agir. Je vous propose une action : C'est de jeter aujourd'hui, les bases d'un fonds de développement de la Cedeao", a-t-il dit. Il a demandé aux experts d`étudier sa proposition et de lui en faire également. La rencontre des ministres s'est tenue après les travaux des experts qui se sont achevés le jeudi 4 juin dernier. Cette rencontre s'est essentiellement consacrée à l`examen et à l`adoption de projets concrets à partir du plan de développement des infrastructures. Ce plan adopté par les chefs d`Etat à la 35è session tenue le 19 juin dernier.
Pour mémoire, la Conférence des chefs d'Etat et de Gouvernement de la Cedeao réunis le 28 juin 2008 à Abuja a, au cours de sa 34è session ordinaire, porté son choix sur le Président Laurent Gbagbo pour coordonner les efforts conjoints des commissions de la Cedeao et de l'Uemoa dans le développement des infrastructures régionales en matière des transports. L'un des objectifs majeurs de la Cedeao, faut-il le rappeler, est d'aboutir à l'intégration aussi bien des populations que des économies par le biais, notamment des Transports.
Toute chose qui a contraint les ministres à travailler très tard dans la nuit du vendredi 5 juin, sous la présidence du ministre des Transports ivoirien, Albert Toikeusse Mabri, pour aboutir à des résolutions qui vous seront proposées dans notre prochaine parution.
Sériba Koné seriba67@yahoo.fr
Envoyé spécial à Yamoussoukro
