Les activités ont repris au Port autonome d’Abidjan hier, (lundi 8 juin 2008) même si celles-ci n’ont pas atteint la cadence habituelle. Ce retour d’accalmie a été possible grâce aux mesures sécuritaires dressées tout.
Après quelques échauffourées constatées au cours de la matinée d’hier, les choses sont vite entrées dans l’ordre. Les manifestants qui avaient répondu au mot d’ordre de mobilisation de leurs camarades la veille ont été étouffés par les Forces de l’ordre qui sont venues en grand nombre. Avec des tirs dissuasifs et du gaz lacrymogène les hommes en tenue ont réussi à épargner du port autonome d’Abidjan des manifestants qui étaient visiblement décidés à défier l’autorité portuaire. La communauté portuaire d’Abidjan qui a pris au sérieux la menace des dockers (déserteurs) a donné des instructions fermes pour qu’aucune manifestation n’ait lieu dans le périmètre de l’espace portuaire, autrement dit la communauté portuaire. Toutefois, pendant la débandade, certains manifestants sont sortis avec des blessures. L’on annonce des blessés sérieux dont un cas qui serait dans un état très critique. M. Guigréhi Aklégbou Pierre, porte-parole des délégués du personnel et premier vice-président du CNDD (principal syndicat des dockers) que nous avons joint hier, a indiqué avoir tenu en informer certaines autorités du pays, en l’occurrence le ministère de l’Intérieur sur l’évolution de la situation. Par ailleurs, il appelle toutes les parties en conflit à la table de négociation pour trouver une solution définitive aux problèmes des dockers. Etant donné qu’il s’agit d’une question d’amélioration de conditions de travail et de vie des dockers, M. Guigréhi Aklégbou Pierre estime qu’il est bien séant que l’on se penche sur essentiel. Car, dit-il, tôt ou tard, les mêmes difficultés pourraient être posées avec les nouvelles recrues. Aussi convient-il de rappeler que les responsables de la communauté portuaire restent campées sur leur position. Pour celles-ci, tant qu’il n’y a pas de reprise de travail, par les dockers, pas de dialogue, souligne le porte-parole des délégués du personnel.
Honoré Kouassi
Après quelques échauffourées constatées au cours de la matinée d’hier, les choses sont vite entrées dans l’ordre. Les manifestants qui avaient répondu au mot d’ordre de mobilisation de leurs camarades la veille ont été étouffés par les Forces de l’ordre qui sont venues en grand nombre. Avec des tirs dissuasifs et du gaz lacrymogène les hommes en tenue ont réussi à épargner du port autonome d’Abidjan des manifestants qui étaient visiblement décidés à défier l’autorité portuaire. La communauté portuaire d’Abidjan qui a pris au sérieux la menace des dockers (déserteurs) a donné des instructions fermes pour qu’aucune manifestation n’ait lieu dans le périmètre de l’espace portuaire, autrement dit la communauté portuaire. Toutefois, pendant la débandade, certains manifestants sont sortis avec des blessures. L’on annonce des blessés sérieux dont un cas qui serait dans un état très critique. M. Guigréhi Aklégbou Pierre, porte-parole des délégués du personnel et premier vice-président du CNDD (principal syndicat des dockers) que nous avons joint hier, a indiqué avoir tenu en informer certaines autorités du pays, en l’occurrence le ministère de l’Intérieur sur l’évolution de la situation. Par ailleurs, il appelle toutes les parties en conflit à la table de négociation pour trouver une solution définitive aux problèmes des dockers. Etant donné qu’il s’agit d’une question d’amélioration de conditions de travail et de vie des dockers, M. Guigréhi Aklégbou Pierre estime qu’il est bien séant que l’on se penche sur essentiel. Car, dit-il, tôt ou tard, les mêmes difficultés pourraient être posées avec les nouvelles recrues. Aussi convient-il de rappeler que les responsables de la communauté portuaire restent campées sur leur position. Pour celles-ci, tant qu’il n’y a pas de reprise de travail, par les dockers, pas de dialogue, souligne le porte-parole des délégués du personnel.
Honoré Kouassi